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 g - the midnight was held in his eyes. (tobiasz)

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Riley Graham
Riley Graham
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MessageSujet: g - the midnight was held in his eyes. (tobiasz)   g - the midnight was held in his eyes. (tobiasz) EmptySam 3 Aoû - 17:55

she began to believe that he was holy, for the midnight was held in his eyes, the stars stolen to settle on his cheeks, a blinding from that graveyard formed skin. he worked to crumble galaxies, as if the ashes of constellations would mend cracked halos. ✻✻✻ Elle soupira. « Merde, » souffla-t-elle, pour elle-même puisqu’il n’y avait personne pour l’entendre. Elle essaya de tapoter et même secouer son épaule encore une fois mais tout ce qu’elle obtenait pour réponse étaient des gémissements. Il était endormi sur le comptoir et n’avait pas l’air décidé à se réveiller, si bien qu’elle ne savait plus quoi faire, le bar désormais vide après que les derniers clients soient partis. Elle était seule, étant censée faire la fermeture et pensait pouvoir rentrer rapidement, comme chaque soir de la semaine. Du moins, c’est ce qu’elle avait pensé jusqu’à ce qu’elle remarque que son professeur de divination était toujours là, désormais endormi, son verre toujours en main. Désormais, elle savait que cela ne serait pas aussi simple, pas alors qu’elle avait un client ivre mort sur les bras. Le pire était certainement qu’il s’agisse de Devereaux, alors qu’elle avait fait son possible pour l’éviter au cours des derniers mois, même s’il venait souvent à la Tête de Sanglier pour boire. Il ne l’avait pas reconnue, puisqu’elle préférait travailler sous un autre visage, mais elle n’avait pas oublié leur dernière conversation. Elle avait l’impression qu’à chaque fois qu’elle lui parlait, elle en ressortait plus perturbée qu’auparavant. Elle ne savait pas exactement pourquoi cela la touchait autant mais elle avait essayé de l’ignorer, le plus longtemps possible. Elle avait abandonné, tout simplement, sans doute pour la énième fois depuis qu’il avait commencé à lui dire des mots étranges. Elle avait arrêté de chercher des connexions, avait arrêté de croire qu’il lui avait fait part de ses visions, avait arrêté d’essayer d’engager la conversation avec lui. Elle avait arrêté, parce que si elle avait suivi ce qu’elle avait déduit de tout ce qu’il avait bien lui dire, il était censé devenir quelqu’un d’important pour elle. Et elle n’était définitivement pas prête à accorder ce genre de place dans sa vie à l’un de ses professeurs. Elle n’allait presque plus à ses cours, ne se pointant que pour les examens histoire de ne pas être notée absente et ressortait aussitôt la cloche sonnée. C’était les seules véritables fois où elle le voyait à Poudlard, si bien qu’elle avait appris à faire avec. Lorsqu’il venait pour boire un verre, elle l’ignorait, tout simplement, essayant de faire abstraction de sa présence étant donné qu’elle n’était pas vraiment elle. Elle l’avait ignoré, pendant des mois, prenant ses commandes avec un sourire sans jamais engager la conversation et jusqu’à présent, elle s’en était plutôt bien tirée. Mais à présent qu’il était écroulé sur son comptoir, avec personne d’autre pour lui venir en aide, elle ne pouvait pas réellement faire comme s’il n’était pas là. Elle poussa un soupir rageur, avant de contourner le bar. Hésitant au départ, elle finit par soulever son bras, afin de le poser sur ses épaules et réussir à le lever. Elle le secoua de nouveau au passage, pour qu’il essaye au moins de marcher. « Allez, » lui dit-elle, doucement mais suffisamment fort pour qu’il l’entende. « Il faut rentrer, maintenant. » Elle tira de toutes ses forces pour le mettre sur ses pieds et manqua de tomber en arrière lorsqu’il quitta enfin le tabouret, déstabilisée par son poids. Elle réussit néanmoins à se stabiliser, alors qu’il se servait visiblement bien de ses jambes pour rester debout. Elle prit une inspiration avant de commencer à se diriger vers la porte, écrasée par le poids qu’il exerçait sur son épaule. Mais elle fut satisfaite de voir qu’il faisait un pas devant l’autre et bientôt, ils se retrouvèrent dehors. Elle avait manqué de le lâcher plusieurs fois et c’est finalement devant la porte du bar qu’il lui échappa, s’affalant à terre. « Okay, » dit-elle, perplexe, alors qu’elle essayait de le redresser pour qu’il soit au moins assis contre le bâtiment. Ici au moins, il pourrait se réveiller tranquillement. Satisfaite, Athanasia retourna à l’intérieur, finissant de ranger et d’empiler les chaises sur les tables. Après environ cinq minutes, elle ressortit et verrouilla la porte. Baissant les yeux, elle constata que son professeur était toujours là, profondément endormi. Elle hésita, avant de se mettre en marche vers le château, bien décidée à rentrer rapidement. « Tu vas pas le laisser là. » Elle continua d’avancer, ignorant son patronus. Il n’était plus à l’intérieur du bar, il n’était donc plus sa responsabilité. « Athanasia Caitlin Rhodes. » Elle soupira, continuant à fouler la rue recouverte d’une couche de neige. « Tu ne peux pas le laisser là. » Elle s’arrêta pour se tourner vers son patronus qui voletait un peu au-dessus d’elle. « Et pourquoi pas ? » A vrai dire, elle ne voyait pas de bonne raison de s’occuper d’avantage de lui. Il était adulte et de plus, elle avait cours tôt le lendemain matin. « Il fait en dessous de zéro. Il va mourir. » La blonde fronça les sourcils, consciente qu’Echo n’exagérait qu’à peine. Ils étaient loin encore des heures matinales et la température ne ferait sans doute que baisser d’avantage. Elle rejeta sa tête en arrière, poussa un long soupir et fit demi-tour. « Merde, merde, merde, » rouspéta-t-elle en s’approchant de nouveau de la silhouette endormie. Elle s’arrêta mais ne fit pas un geste de plus, n’ayant aucune idée de ce qu’elle était censée faire. Elle ne pouvait définitivement pas le ramener ivre à Poudlard, déjà qu’elle enfreignait de plusieurs heures le couvre-feu exceptionnel qui lui avait été accordé pour son emploi. En se creusant l’esprit, elle se rappela du trousseau de clefs qu’il sortait parfois avec son portefeuille et qui n’appartenait vraisemblablement à aucune serrure pouvant se trouver à Poudlard. Elle était même presque sure l’avoir déjà entendu parler d’un appartement à Pré-au-Lard. Incertaine, elle se pencha finalement, avant de s’accroupir pour être à sa hauteur et ouvrir son manteau. A présent pressée, elle plongea la main dans l’une des poches intérieures, avant de trouver le trousseau de clefs et le sortir. Cela ne lui disait cependant pas où il habitait, si bien qu’elle fouilla de nouveau ses poches et en sortit son portefeuille. L’ouvrant, elle mit plusieurs secondes avant de trouver ses papiers d’identité. « C’est quoi ce nom, » marmonna-t-elle. « Tobi… Tobiaze ? Tobiasse ? » Elle secoua la tête pour se concentrer et passa du regard toutes les informations jusqu’à trouver la ligne qui indiquait son adresse. Elle la nota dans un coin de sa tête, reconnaissant le nom de la rue, avant de ranger les papiers et le portefeuille à sa place. Pour finir, elle empocha les clefs et referma le manteau de son professeur, se sentant soudainement coupable à l’idée de l’avoir presque laissé mourir de froid. Il lui fallu une fois de plus plusieurs minutes pour le relever mais une fois qu’elle l’eut réveillé encore un peu et calé contre son épaule, ils purent se remettre en route. Le trajet fut long, Devereaux tombant à plusieurs reprises au sol et Athanasia n’étant pas assez forte pour le retenir. Pourtant, elle le releva à chaque fois, pestant encore et encore contre son patronus pour avoir eu du bon sens. Finalement, ils arrivèrent devant le numéro indiqué sur ses papiers d’identité et elle sortit les clefs, les essayant toutes dans la serrure jusqu’à ce qu’elle puisse ouvrir la porte. Ce n’est que lorsqu’elle fut à l’intérieur qu’elle réalisa qu’il s’agissait d’un immeuble et qu’elle n’avait aucune idée de l’étage auquel il habitait. « Je te déteste, » cracha-t-elle dans son esprit à l’égard de son patronus, avant de monter la première volée de marches, laborieusement. Ce n’est qu’arrivée au premier étage qu’elle décida de laisser son professeur appuyé contre un mur afin de tester toutes les portes, n’ayant pas trouvé de meilleur moyen de deviner la porte de son appartement. Lorsque la clef pénétra enfin à l’intérieur d’une serrure, elle la retira, redescendit chercher son professeur et entreprit de remonter toutes les marches avec lui. Elle ne savait pas combien de temps elle avait perdu à l’emmener jusqu’ici mais elle eu l’impression de toucher enfin le bout en arrivant à l’intérieur de son appartement. Soulagée et désormais presque habituée au poids mort qu’il représentait, elle tâtonna les murs, activant finalement un interrupteur et posa les clefs sur le meuble le plus proche de l’entrée. « Qu’est-ce que je fais maintenant ? Je le laisse dans le couloir ? » demanda-t-elle à son patronus, perdue. Elle entendit distinctement Echo, qui reposait désormais sous sa forme de camélon au fond d’une de ses poches, soupirer dans son esprit. « Tu pourrais au moins l’allonger sur son lit, » lui fit-il remarquer et elle soupira à son tour. Elle entreprit alors d’ouvrir les deux premières portes qui se présentaient à elle, la première étant la salle de bain. Elle ouvrit la deuxième sur une pièce plongée dans la pénombre et tâta une nouvelle fois les murs, trouvant finalement l’interrupteur. Lorsque la lumière inonda enfin la pièce, elle se figea, manquant de lâcher une nouvelle fois Devereaux, qui s’était remis à vaciller dangereusement. Agacée, elle l’emmena jusqu’au lit et entreprit de l’allonger dessus aussi délicatement qu’elle le put, avant de relever les yeux. Les meubles et quelques pans de murs étaient couverts de feuilles brunâtres sur lesquels avaient été tracé ce qui ressemblait à des dessins. La quantité était sans doute ce qui l’avait le plus surprise en entrant dans la pièce et c’est distraite qu’elle retira finalement le manteau et les chaussures de son professeur, histoire de ne pas faire les choses à moitié. Lorsqu’il fut enfin confortablement, ou tout du moins, correctement installé, elle reporta son attention sur les feuilles, s’approchant d’avantage. Intriguée, elle en ramassa un paquet qui reposait sur la commode et commença à les feuilleter. Il y en avait de toutes sortes et au départ, elle eut du mal à comprendre ce qu’ils représentaient. Pourtant, au bout d’un moment, elle finit par trouver un thème récurrent. Si son professeur était l’auteur de ces dessins, il semblait tracer encore et encore les traits d’une femme, aux cheveux visiblement clairs. Il y en avait un où elle était assise à un bureau. Un où elle volait sur un balai, visiblement heureuse. Un où elle était enceinte, la main posée contre son ventre. Il y en avait des dizaines, de cette même femme, de ces mêmes traits. « Athanasia… » Elle entendit à peine son patronus, reposant les feuilles pour en ramasser d’autres, avant de s’asseoir sur le lit, tournant le dos à la silhouette endormie. Echo sortit de sa poche pour reprendre sa forme d’aigle mais elle l’ignora toujours, trop focalisée sur les dessins. Il y en avait d’avantage. Un où elle était en robe de mariée, un voile dans les cheveux. Un où elle enlaçait quelqu'un d'autre. Un où elle souriait. Un où elle pleurait. « Athanasia, » répéta Echo, plus fort. Elle n’eut pas besoin de lui demander ce qu’il voulait. Elle remarqua enfin le pendentif qui était dessiné autour de son cou dans chacune des représentations. Instinctivement, elle porta une main à son cou, ne sentant pourtant aucune chaine sous ses doigts, ayant oublié qu’elle le retirait lorsqu’elle était Caitlin. Pourtant, elle en était certaine, il s’agissait bien du même, des mêmes formes, reproduites sur le papier. Confuse, elle fit défiler les feuilles, le voyant partout où elle posait les yeux, le voyant partout où il y avait cette femme. Elle ne s’arrêta que lorsqu’elle trouva un autre dessin. Une autre représentation. Celle de cette femme, celle d’Athanasia, sans pendentif cette fois, des feuilles entre les doigts et un aigle à ses côtés, assise sur le bord d’un lit, une silhouette endormie de l’autre côté. Elle lâcha tout, laissant les feuilles regagner le sol. « Il faut que je rentre, » dit-elle à Echo, en commençant à ramasser son sac qu’elle avait laissé échoué sur le sol. « Tu ne peux pas, regarde l’heure… Il est déjà quatre heures du matin, à cette heure-ci Rusard est réveillé et en train de faire des rondes. » Elle retint un juron, jetant un coup d’œil au réveil qui était sur la table de nuit à son tour, sachant pertinemment qu’il avait raison. Accablée, elle se laissa tomber sur le côté, allongée à présent sur ce lit inconnu. Elle était exténuée, à vrai dire et n’avait pas même le courage d’attendre dans les rues de Pré-au-Lard qu’il soit plus tard pour rentrer. « Je vais dormir une ou deux heures et après on rentre, » dit-elle à Echo, persuadée que son professeur, qui ronflait à présent, mettrait plus de temps à émerger. Elle entendit son patronus approuver faiblement et ferma les yeux, persuadée que de toutes manières, elle ne s’endormirait pas.

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Riley Graham
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MessageSujet: Re: g - the midnight was held in his eyes. (tobiasz)   g - the midnight was held in his eyes. (tobiasz) EmptySam 3 Aoû - 21:14


athanasia & tobiasz —when the light was fading from my eyes, and my heart was giving out, it wasn’t death that came for me, it was love, and it killed me over and over again. there are worse fates than death. ✻ ✻ ✻ Mes rêves étaient peuplés de couleurs vives et oppressantes. De couleurs qui se mélangeaient les unes aux autres et qui créaient des arc-en-ciel étranges, mystérieux, éphémères. Mes rêves me faisaient tourner la tête, me rendaient malades ; tout semblait tourbillonner dans mon crâne sans qu’il n’y ait de fin à ce manège troublant. J’avais envie que cela s’arrête. J’avais envie que tout s’arrête. Mais, malheureusement, c’était peine perdue ; j’avais beau faire de mon mieux pour tenter de me réveiller, je n’y parvenais pas, et j’étais emprisonné dans les divagations de mon cerveau épuisé.
Epuisé et enivré.
Je savais que j’avais beaucoup trop bu, cependant cela ne me surprenait plus ; j’avais tant l’habitude que je n’essayais même plus de combattre ce penchant de ma personnalité. Je ne parvenais plus à me refuser un verre, je ne parvenais plus à être suffisamment lucide pour connaître mes limites. Je buvais, je buvais encore et encore parce que cela me permettait d’oublier les flashs et les images. Je buvais encore et encore parce que cela me donnait des excuses pour dire des choses étranges ; on ne questionnait jamais une personne ivre morte. On ne lui demandait jamais pourquoi elle se mettait à parler en vers ou pourquoi elle faisait des allusions étranges. On ne la prenait jamais pour une aliénée parce que l’on partait du principe que c’était l’alcool qui parlait à sa place, qu’elle n’avait aucune maitrise d’elle-même. Et cela me plaisait. Cela me réconfortait. Cela me rendait presque légitime dans mes actes. On me donnait des excuses.
Je préférais l’étiquette d’alcoolique que celle de fou.
J’étais incapable de me souvenir de ce qu’il s’était passé, perdu dans la succession étrange de mes rêves. J’avais perdu le fil à l’instant où je n’avais plus réussi à compter le nombre de verres que j’avais avalé ; je me souvenais vaguement m’être éraflé les genoux contre le sol froid et d’avoir grelotté pendant un certain temps mais je ne comprenais pas pourquoi le sol sous mon corps était si confortable que cela. Même mon canapé, qui avait peu fière allure dans mon bureau qui avait été mon refuge pendant des semaines, n’était pas si moelleux que cela.
Je ne parvenais pas à m’alerter dans la profondeur de mes songes alcoolisés non plus. Je ne parvenais pas à me dire que cela n’était pas normal, que j’étais sans doute dans une situation pouvant présenter des dangers ; à vrai dire, j’avais si peu de considération pour ma propre vie, ces derniers temps, que je me fichais bien de ce qui allait m’arriver.
J’avais presque envie d’en finir. D’en finir avec ce que j’avais dans le crâne, d’en finir avec cet autre qui me rongeait encore et encore. D’en finir avec ces images, toujours ces mêmes images à propos de cette chevelure blonde que je voyais encore et encore sans jamais savoir ce que cela représentait réellement. D’en finir avec cette folie qui se propageait dans tout mon corps et que même l’alcool ne parvenait plus réellement à endiguer.
Il se passait dix minutes ou sept heures, je n’en savais rien. Cependant, je finis par ouvrir les paupières et être aveuglé par la lumière du jour ; je les refermais violemment, portant une main pour presser mes doigts contre mes yeux douloureux. Je poussai un grognement en roulant sur le côté mais mon corps heurta une masse et j’eus un mouvement de recul, surpris. Je rouvris les yeux, le coeur en alerte, l’esprit à moitié endormi.
Il y avait une jeune femme dans mon lit. Blonde, bien plus jeune que moi ; j’eus besoin de cligner plusieurs fois des paupières pour me rendre compte que je la connaissais et qu’elle était une de mes élèves. « C’est quoi ce… »  laissai-je échapper avant de me lever précipitamment. Je balayai la pièce du regard, encore à moitié aveuglé par la lumière, pour constater que je me trouvai dans ma chambre, cette chambre dans laquelle je n’avais pas mis les pieds depuis des semaines ; la poussière avait commencé à recouvrir les meubles. Mes yeux voyagèrent sur tous les dessins qui envahissaient l’espace, tous ces dessins qui m’avaient poussé à fuir, fuir très loin cet endroit, et je finis par me rendre compte que certains d’entre eux n’étaient plus recouvert de cette fine pellicule de poussière qui avait pris place dans toute la pièce. « Putain de bordel de merde, »  ajoutai-je. Je fis les cent pas, incapable de savoir ce que j’allais faire, incapable de savoir ce que je voulais faire. Puis, finalement, je regardai une nouvelle fois Athanasia Rhodes et je finis par m’approcher d’elle. « Allez, debout, on se réveille, »  grommelai-je en secouant légèrement son épaule. Elle dormait à poings fermés, paisible; j’étais incapable de me souvenir comment elle avait bien pu atterrir ici, comment j’avais bien pu atterrir ici, ce qu’il s’était passé et ce qu’il ne s’était pas passé. J’étais rassuré de constater que nous avions encore tous les deux nos vêtements.
Mais, dans tous les cas, je paniquais. Je paniquais parce que je ne me souvenais pas de l’avoir croisé la veille.
Je paniquais, également, parce qu’elle avait vu les dessins.
Ces dessins que je rejetais.
Ces dessins qui prouvaient que je n’étais qu’un cinglé.
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