Ina Falkenberg

Date d'inscription : 29/03/2018

Iseline FalkenbergI lost all my faith and lost all hope
That everything means anything at all

Trigger-warnings abandon d'un bébé

(c) moi-même & olympia

Nom(s), prénom(s)iseline, prénom classique, digne de son statut, toujours prononcé avec fierté par ses parents jusqu'à récemment. iels n'utilisent jamais le surnom adopté par d'autres, ina, et c'est pourquoi elle ne présente plus que celui-ci. l'héritage falkenberg ne veut plus rien dire, a perdu tout son sens, n'existe plus que sur les papiers.

Âge, date
et lieu de naissance vingt-huit ans, fêtés trois mois trop tôt cette année. elle souffle pendant longtemps ses bougies le 22 novembre, avant de découvrir qu'elle est en réalité née aux alentours du 17 septembre. elle ne connait pas la date avec certitude et ne sait toujours pas où elle a réellement vu le jour.

Origines inconnues, elle s'est pensée norvégienne toute sa vie mais n'en est plus sûre à présent, n'en garde que la nationalité.

Nature du sangnée-moldue, la pureté un mensonge supplémentaire pour enfoncer le couteau dans la plaie. elle ne sait pas ce que cela veut dire, dans la réalité, n'a connu que privilèges depuis son plus jeune âge. elle le dit à qui veut l'entendre, ne cache pas le secret honteux de ses parents.

Province göteborg depuis quelques semaines, le fárgaard oublié, laissé derrière elle.

Statut civil et orientation bisexuelle, célibataire, elle n'a aucun désir d'entamer une relation dans le chaos qu'est devenu sa vie, préfère se concentrer sur elle-même.

Métier ou études elle quitte récemment son poste d'assistante au sein du cabinet du ministre de la magie, refuse de participer d'avantage aux manigances de sa famille. elle n'a pas de plan fixe pour le futur, enchaîne les petits boulots, ne se soucie pas forcément de trouver quelque chose représentatif de son diplôme.

Double
grace van patten

Patronus elle s'est beaucoup appliquée pour faire apparaître son patronus, travaillant sans relâche pour finalement maîtriser ce sort. ce n'est qu'à l'âge adulte qu'elle a réussi à matérialiser un écureuil gris. cependant, le souvenir sur lequel elle s'appuyait ne lui permet plus de le matérialiser, depuis plusieurs semaines.

Baguette mesurant trente-et-un cm et relativement rigide, sa baguette est taillée dans du bois d'orme et renferme en son cœur de la cendre de phénix.

Amortentia l’odeur du cuir, celle du thé à la cannelle et celle de pins.

Miroir du Riséd elle se verrait entourée de ses parents biologiques, leur identité révélée. pour le moment, leurs traits restent incertains.

Épouvantard la trahison de sa famille, peur qui s'est réalisée en partie il y a quelques temps. depuis, ce ne serait plus que markus, la reniant à son tour, seul allié qui lui reste.

Fylgia c'est d'abord une vipère noire, qui a pris forme à ses côtés, ce soir de décembre. elle l'a tout de suite associée à sa famille et leur ancêtre, loki, qui était le parent d'un serpent. désormais, c'est la seule forme qu'elle ne supporte pas chez sa fylgia, qui ne l'utilise presque plus. elle a montré il y a seulement plusieurs semaines une deuxième forme, celle d'une salamandre, lorsqu'ina a appris la vérité sur sa naissance. c'est la forme qu'elle adopte le plus souvent désormais, sa petite taille lui permettant de se glisser dans les vêtements de sa sorcière. la troisième a suivi presque tout de suite, celle d'un chat tigré. elle y a vu un rapprochement avec la fylgia de son frère, seul membre de sa famille à ne lui avoir pas tourné le dos. sous cette forme, eldrid miaule plus souvent qu'elle ne parle.

Alignement l’éducation qu’elle reçoit est pro-régence depuis toujours, et sa famille aspire même à se ressaisir du trône, ambition qu’iels n’admettent qu’entre elleux, conspirant pour arriver à leur fins, plaçant leurs héritier.es auprès du ou de la ministre depuis des décennies. ina n’a jamais eu de raison de remettre en question ces valeurs, a intégré avec succès le cabinet de la ministre, jusqu’à ce qu’elle apprenne les mensonges sur lesquels reposent son existence. depuis, elle rejette tout ce qu’elle a un jour pris pour vérité et ne fait plus confiance à quoi que ce soit que sa famille lui aurait inculqué. elle ne se rattache à aucune cause, se rend compte qu’elle a encore beaucoup à apprendre avant de faire un choix.

Famille birger et hedvig falkenberg, née skadi, ont toujours formé un couple froid et strict, exigeant le meilleur de leurs enfants. si elle n’a jamais entretenu une relation affectueuse avec elleux, ina a toujours essayé de faire de son mieux et de rentrer dans les rangs, respectant les valeurs de la famille, en tant que deuxième enfant métamorphomage. le premier, markus, n’a jamais su vraiment combler les attentes de leurs parents, malgré toutes ses bonnes volontés. iris et konstance, ses deux sœurs ainées, ont toujours su faire bonne figure mais n’ont jamais attiré l’attention de leurs parents, n’étant ni l’une ni l’autre métamorphomage. après ses études, ina s’est installée proche de la demeure de ses parents et est restée très impliquée dans les affaires familiales. aujourd’hui, elle a coupé les ponts avec ses parents et n’a plus aucune nouvelle de ses sœurs. il n’y a que son frère qui la soutienne, bien qu’il le fasse discrètement, encore trop soucieux des apparences.

Allégeance le choix déjà fait, elle rejoint trøbbel, évidence pour tout.e falkenberg, descendant.es de loki. elle ne regrette pas cette décision qui n’en pas vraiment une et cette dévotion à sa famille la suit dans toutes les facettes de sa vie, loin des bancs de durmstrang, longtemps après avoir fini ses études. aujourd’hui, elle ne prête plus allégeance à rien ni personne, si ce n’est elle-même.

Particularité magique la seule qui compte, métamorphomage. fierté familiale et enfant exemplaire au sein d’une adelphie décevante aux yeux de leurs parents, son apprentissage commence avant même qu’elle ne possède une baguette. sa maîtrise devient rapidement naturelle pour ina et il ne se passe plus un jour où elle ne profite pas de ses capacités, où on ne lui demande pas de les utiliser, à des fins intéressées. elle use du mensonge, de la manipulation et reproduit parfaitement le schéma familial, s’immisçant là où on ne l’attend pas. exemplaire, mais humaine tout de même, quelques incidents laissent entrevoir des mèches ou des iris colorés différemment, reflets de ses émotions les plus intenses. un objet, au fond, réalise-t-elle depuis que sa réalité a volé en éclat. un pion de plus, malléable et pouvant être formé aux moindres désirs de celleux qu’elle essaye d'impressionner. pour la première fois depuis des années, elle n’utilise plus son don, plus volontairement. son contrôle lui échappe plus souvent, dernièrement, elle qui avait une si bonne prise dessus. elle fait une croix sur le mensonge, sur la tromperie, sans savoir quoi faire de ces capacités qu’elle n’a pas voulues.

Trivia (un) parfait produit de son environnement, éduquée dans des valeurs royalistes et traditionalistes, elle n’a jamais cherché à connaître autre chose que ce qu’on lui a appris. jamais cruelle ni intolérante, elle n’a cependant pas échappé à la corruption de sa famille, mentant et manipulant aisément son entourage. ayant grandi dans une bulle, elle remet à présent tout en question, ne prend plus rien de ce que sa famille lui a appris comme vérité.

(deux) elle joue du piano depuis qu’elle est enfant, et si ses professeur.es et sa famille l’ont essentiellement confinée à la musique classique, cela fait quelques années qu’elle expérimente en secret avec d’autres genres musicaux, reprenant des chansons contemporaines. elle s’est récemment acheté un synthé, abandonne le classique pour de bon.

(trois) elle a fait partie de l’équipe de quidditch ratatosk en tant que batteuse lorsqu’elle était à durmstrang et s’est toujours passionnée pour ce sport. elle a continué de jouer des matchs amicaux de temps en temps après son diplôme et aurait probablement voulu se professionnaliser si sa destinée n’était pas déjà toute tracée. à présent, ce rêve est oublié, sa chance passée.

(quatre) ses cheveux, naturellement blonds, prennent dernièrement des teintes plus sombres qu’elle contrôle mal. moyen inconscient de s’éloigner de la blondeur falkenberg, probablement. reflet de ses états d’âme, certainement.

(cinq) elle a des tâches de rousseur qui lui couvrent le nez et le haut des joues, et si elle a pris l’habitude de métamorphoser sa peau pour les masquer, elle ne le fait plus à présent.

(six) elle a perdu contact avec la majorité de sa famille, mais également avec bon nombre d’ami.es et connaissances de leur cercle de sang-purs. elle affirme que ce n’est pas une perte mais son égo en a pris un gros coup.

impulsivefièreméfiantesusceptiblevindicativeloyalefrancheignoranteouverteobstinée

derrière l'écran c'est ása, j'ai craqué :mims:

Date d'inscription : 29/03/2018

HistoireLosing you is easier than Lying to myself that you love me

21/09/1994 (tw) abandon d’un bébé - L’homme à la chevelure de feu ouvre la porte rapidement, avant de la refermer derrière lui, laissant le froid et la neige dehors. Sous son bras des couches, qui semblent leur manquer toujours plus depuis qu’iels sont rentré.es de la maternité. Il se dirige vers le salon, où il a laissé sa femme avec leur fille, tout juste née. Immédiatement, il remarque les larmes qui coulent sur les joues de Moira, et note que l’enfant n’est pas dans ses bras. « Moira? » Elle relève les yeux vers lui, avant de tourner le regard vers la chambre, où il devine qu’elle a couché le bébé. « There’s something wrong with the babe.* » Sans attendre, il quitte la pièce, rejoint le berceau. Elle est réveillée, calme, le regarde avec ses grands yeux. Derrière lui, sa femme allume la lumière, éclaire la pièce plongée dans la pénombre de la fin d’après-midi. Immédiatement, il voit les cheveux roses, trop roses pour être un effet de lumière. « What happened? » s’exclame-t-il, se demandant si Moira lui a teint les cheveux, pour une raison qu’il ignore. Alors qu’il a haussé le ton, il voit l’expression du bébé changer, alors qu’elle se met à pleurer. Instinctivement, il va pour la prendre dans ses bras mais voit les cheveux changer en une teinte sombre, un bleu profond. Il s’interrompt, se retourne vers sa femme, les mots lui manquant d’abord. « Is it... a changeling? » demande-t-il simplement, d’une voix blanche. Il a été bercé toute son enfance dans le folklore irlandais et les mythes racontés par son grand-père, sans jamais totalement y croire. Il n’est pas sûr, ne voit pas de difformités qui lui indiquerait que c’est effectivement un changeling. Ses cheveux, cependant, ne sont pas caractéristiques d’un enfant normal. Il en est certain, l’être qui pleure dans le berceau de leur fille n’est pas leur enfant. « Just take it away. I can’t stand it anymore, » le supplie Moira, étouffant des sanglots à nouveau. Il doit retenir des larmes également, réalise qu’iels ne verront plus jamais leur bébé, emporté par des êtres malicieux. Il prend l’enfant dans les bras, le regarde à peine, se retourne. « I'll take care of it, » promet-il à sa femme, avant de sortir. Peut-être avaient-iels eu tord de quitter l’Irlande, de venir en Norvège pour fonder leur famille. Peut-être seraient-iels plus en sécurité, entouré.es de leurs proches, sur leurs terres natales.

*Traductions dialogues:

17/11/1994 - Hedvig serre la main de son mari, anxieuse. De l’autre, elle caresse le faux ventre qu’elle a créé avec un enchantement, trois mois plus tôt, et qui a fait son effet. Tout le monde s’impatiente de la venue de leur nouveau bébé. Personne ne sait, cependant, qu’elle sera adoptée et que son ventre arrondi n'est qu'une illusion. Personne ne le saura, une prétendue maladie déjà prévue pour les prochains mois, pour cacher les trois mois de l’enfant et lui permettre de grandir sans qu’on ne soupçonne son âge. L’agent d’adoption a quitté la pièce pour aller la chercher, maintenant qu’iels ont signé les papiers, alors elle en profite pour murmurer, le plus bas possible. « Tu penses toujours que c’est une bonne idée ? Il n'est pas trop tard pour transplaner. » Elle n’aurait pas eu de doute, si ce n’était pour l’héritage moldu presque certain de l’enfant. Pouvaient-iels vraiment effacer ses origines, aussi crasses soient-elles, et prétendre que la même pureté coule dans ses veines ? « Avec un tel don, elle mérite de grandir dans un foyer magique, avec ses pairs. Elle ne mérite pas de grandir avec des moldus, ça serait du gâchis, » lui répond Birger du même ton. Il caresse doucement les doigts de son épouse, la regarde dans les yeux. « Ça fait longtemps qu’on le veut, cet enfant. On le mérite. » Helvig hoche finalement la tête, rassurée par ses paroles. Iels n’avaient pas réussi à concevoir de quatrième enfant, alors lorsque leur aîné avait dit avoir vu un bébé aux cheveux roses à l’orphelinat moldu où ils l’avaient envoyé faire du volontariat, pour le confronter à la réalité de ces gens, iels n’avaient pas hésité. L’agent revient, le bébé dans les bras. Elle rigole, les cheveux d’un jaune vif, tout sauf naturel. Lorsqu’elle avait demandé ce qu’iels en pensaient, les responsables de l’orphelinat avait haussé les épaules, affirmant qu’il s’agissait de jeux de lumière. Iels avaient raison de la sauver de ces idiots.

26/10/2022 - Elle jette le dossier poussiéreux sur la table basse du salon, fait sursauter ses parents. Elle est venue faire du tri dans les archives qu’iels gardent au grenier, ayant besoin de documents administratifs. Elle ne pense pas, en déterrant boîte après boîte, tomber sur un dossier d’adoption, avec son nom écrit sur le dessus. « Je suis adoptée ? » demande-t-elle, le ton haussé, sans détour. Sa mère se fige, son père ramasse le dossier sans un mot, fait mine de remettre les papiers en place. L’idée ne lui est jamais venue de questionner son lien avec ses parents mais si elle devait être adoptée, elle ne pensait pas l’apprendre à vingt-sept ans. « Nous n'aurions pas dû le garder, » dit Birger à sa femme en parlant du dossier, ignorant presque Ina. « Je vous parle, » tonne-t-elle, récupérant leur attention. « C’est quoi, ça ? » Un silence écrasant s’installe, sans que l’un ou l’autre ne lui réponde. Elle s’assoit, tapote sur la table pour attirer leur attention. « Ne me mentez pas, » les prévient-elle. Sa mère pousse un soupir, avant d’enfin prendre la parole. « Ne nous en veux pas, chérie, on te l’a caché pour ton bien. Tu devrais nous remercier, sans nous tu serais restée dans cet endroit affreux, et tu aurais été adoptée par des moldus... » Son ton s’est précipité mais elle s’interrompt quand sa fille se relève, pose une main sur son front. « Je suis née-moldue ? » Demande-t-elle alors, plus calmement. Peu lui importe, elle veut juste avoir la vérité. « On suppose, » répond son père en haussant les épaules. « Tu as été déposée dans cet orphelinat moldu par tes parents biologiques. Des sorcier.es n’auraient pas fait une telle erreur, en voyant ton don. » Elle comprend alors, pourquoi iels l’ont adoptée. Elle n’est qu’une métamorphomage, à leurs yeux. Pas leur enfant. Les palpitations de son cœur ne ralentissent pas et elle doit se retenir de leur hurler dessus d’avantage. Elle prend une inspiration, ne sait pas quelle question poser en suivant. « Qui est au courant ? Markus ? » Sa mère se lève finalement, pose une main sur son bras. « Personne. Tu es notre fille. Peu importe que tu sois une sang-de-bourbe ou que je n’ai pas accouché de toi- » Ina arrache son bras à la prise de sa mère, ses paroles ne faisant qu’enfler sa rage. « Il faut que j’aille me calmer. À demain. » Et sans plus de mots, elle rentre chez elle, oublie le dossier dans les mains de son père.

29/10/2022 - Elle en parle à Markus en premier, ignore les supplications de ses parents de ne rien dire, d’oublier cette histoire. Il est sous le choc, lui aussi, et ensemble iels arrivent à faire sens de cette révélation. Plus les jours passent, plus Ina se rend compte de l’hypocrisie de ses parents, qui l’acceptent mais ne veulent rien avoir à faire avec le reste des né.es-moldu.es de Scandinavie. Elle se rend compte qu’elle était une opportunité pour elleux, qui ont toujours descendu Markus, elleux qui rêvaient d’un enfant parfait. Mais par-dessus tout, elle ne supporte pas le mensonge, qui s’est étalé sur près de trois décennies, qui aurait duré toute sa vie si elle n’avait pas trouvé ce dossier. Elle en parle à Markus, puis à Iris, puis à Konstance. Ces dernières sont plus silencieuses, la rassurent froidement. Puis finalement elle laisse la nouvelle échapper à un dîner de famille, alors qu’elle parle à son cousin. Toute la tablée arrête de parler dans la même seconde. « Qu’est-ce que tu racontes ? » demande brusquement son père, forçant un rire pour détendre l’atmosphère. Elle hausse les épaules. Iels veulent qu’elle se taise mais elle ne s’en sent pas capable. Pas alors qu’elle se réalise à quel point elle est insignifiante, à leurs yeux, malgré tous les éloges qu’iels lui font. Ce n’est pas qui elle est ni même leur lien qui les intéressent, seulement ses traits changeants. « Vous m’avez adoptée. Je suis née-moldue, » répète-t-elle, assez fort pour que tout le monde entende. Son oncle pousse une exclamation, sa tante couvre sa bouche de sa serviette, visiblement écœurée. Sture, à côté d’elle, éclate de rire. Son père se lève d’un coup. « Enfin Iseline, c’est une blague de mauvais goût. » Elle n’arrive pas à en dire plus, son père accapare la parole et le reste de la famille est invitée à partir plus tôt. Il ajoute qu’iels se sont disputé.es et qu’elle cherche à les agacer, ce qu'Ina contredit, sans être écoutée. Elle promet d'écrire à Sture, à demi-voix. Même son frère et ses sœurs se font chasser de la demeure familiale, et elle se retrouve seule avec ses parents. Son père est visiblement rouge. « Tu ne peux pas faire ça. Notre réputation est en jeu. » Elle croise les bras, sourit sans joie. « Je croyais que ce n’était pas grave que je sois une sang-de-bourbe ? » Aucun de ses deux parents ne semblent noter le sarcasme, sa mère prenant le relai. « Ça n’est pas grave à nos yeux. Mais le reste de la société ne verra pas les choses de la même manière. C’est l’image de la famille que tu ternirais en allant le crier sur tous les toits. » Elle hoche la tête plusieurs fois, réfléchit à ce qu’on vient de lui dire. « S’il-te-plaît, Iseline. Tu représentes si bien notre famille. Tu ne peux pas tout briser maintenant. » « Donc vous m’avez menti toute ma vie, vous me demandez d’oublier et de mentir avec vous pour le restant de mes jours ? » Iels se regardent et hoche la tête, sérieux. « Sans moi, » dit-elle, en se retournant pour rejoindre la sortie. « Si tu continues à parler, nous dirons que tu mens, que tu cherches à nous nuire. Nous avons détruit le dossier, personne ne te croira. » Elle la sent encore la colère qui fait battre son cœur, qui ne l'a pas ralenti depuis des jours. Ses cheveux prennent une teinte pourpre, et cette fois-ci, elle n’essaye pas de les en empêcher, laisse toute sa tête se colorer. Elle lui fait face à nouveau. « Si tu fais ça, tu n’es plus notre fille. » Elle rigole, le regarde droit dans les yeux. « Je ne l’ai jamais été, » répond-t-elle simplement. Elle crache à leurs pieds, avant de sortir en claquant la porte.