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 (riley + chelsea) there’s a black hole in the middle of me and it’s swallowing all the stars.

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Riley Graham
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MessageSujet: (riley + chelsea) there’s a black hole in the middle of me and it’s swallowing all the stars.   (riley + chelsea) there’s a black hole in the middle of me and it’s swallowing all the stars. EmptyLun 11 Nov - 18:04




there’s a black hole in the middle of me
and it’s swallowing all the stars


Did you hear me? I said it’s swallowing all the souls. You can see it on a sunny day, the empty inside of me.
@"chelsea rothschild" (sarasvati)


Un regard. Il a suffit d’un regard. Riley ne le détourne pas, fixe sa cible à en être malaisante, sa cible qui elle a le regard fuyant. Elle ne s’y est pas attendu en venant pour son service à l’hôtel, ce matin, service spécial organisé après un évènement qui a eu lieu. Elle était au courant qu’il y aurait d’autres personnes qui seraient appelés en renfort. Elle savait qu’elle verrait des visages inconnus, cependant, elle ne s’était pas attendue à voir un visage familier. Au début, elle aperçu simplement la blonde du coin de l’oeil, alors qu’elle apportait une poubelle qu’elle venait de vider pour qu’elle soit remplie à nouveau. Mais son regard fut attiré, parce qu’inconsciemment, elle la reconnaissait, sans avoir le temps de mettre le doigt dessus. Elle croisa ses yeux bruns et elle su immédiatement où elle les avait déjà vu. Sur son téléphone, dans ses photos, alors qu’elle essayait de les passer le plus vite possible. Dans ses souvenirs, dans ses flashbacks, de plus en plus flous. Au bar, dans la rue, alors qu’elle la poussait loin d’elle. Alors qu’elle la poussait sur la route. Alors qu’elle l’abandonnait, après que la voiture l’ait percutée. Elle se fige, la blonde aussi, mais celle-ci détourne rapidement le regard, visiblement prise de cours. Riley continue de la fixer, sentant son sang commencer à bouillir dans ses veines. Elle se souvient de son prénom, aussi. Chelsea. Elle ne l’a jamais vu avant cette soirée. Elle ne l’a jamais vu depuis. Pas un appel, pas un message, pas une excuse, et pourtant, ce n’était pas les moyens qui manquaient, leurs amis en commun auraient amplement suffit. La poubelle finit par quitter ses mains, trop violemment, venant atterrir sur le sol avec fracas. Un sourire passe ses lèvres quand elle voit que Chelsea sursaute mais elle lui tourne le dos avant que celle-ci ne relève le regard vers-elle, s’éloignant pour trouver un endroit moins enrageant pour faire son travail. Elle passe le restant de son service à marmonner, attirant des regards inquiets vers elle, trop déconcentrée pour être aussi productive qu’à son habitude. Elle croise Chelsea plusieurs fois, la fixe à chaque fois, mais n’obtient rien de son côté, qui fait comme si elle ne la voyait pas, même lorsque c’est évident qu’elle l’ignore. Elle passe son chiffon sur le comptoir du bar avec rage, avant de constater que celui-ci est propre depuis un moment. Un regard autour d’elle lui confirme qu’il n’y a plus rien à faire, les derniers employés finissant de sortir les poubelles et équipement d’entretien de la salle de réception, désormais immaculée. Ce n’est que lorsqu’elle sort de l’hôtel qu’elle revoit Chelsea, de dos, qui s’éloigne, visiblement pressée. Elle ne réfléchit pas. Elle fait ce qu’elle s’était juré de ne pas faire depuis son accident, depuis qu’elle a compris exactement ce qui s’était passé ce soir-là. Elle la rattrape et lui prend le bras, la forçant à se retourner. « T’es sérieuse ? » demande-t-elle, le ton sec. Elle s’est promis de ne pas recontacter ceux qui se sont trouvé en fin de soirée avec elle, juste avant l’accident. Ceux qui l’ont abandonnée sur la route. Parce que ce n’est pas à elle de courir après eux, de chercher des excuses. Elle s’est torturée pendant plus d’un an et demi sans savoir pourquoi ils l’ont laissé simplement parce qu’elle est trop fière pour leur demander des explications. Elle a laissé tout contact entre eux mourir, ce qui a été facile puisqu’elle a rencontré la majorité d’entre eux le soir-même. Mais elle a même regardé l’amie qui l’a présentée au reste du groupe la rayer complètement de sa vie simplement par principe. Elle n’a pas pensé qu’elle recroiserait l’un d’entre eux par hasard. Elle s’est imaginé un millier de scénario mais pas celui-là. Elle n’a pas de réponse déjà réfléchie pour celui-là. Elle n’a pas d’argument pour expliquer pourquoi elle ignorerait Chelsea, dans cette situation. Alors elle laisse parler son impulsion, trop blessée pour garder la tête haute et rester au-dessus de tout ça, cédant à la tentation de comprendre, de la confronter, de lui hurler dessus. « Tu vas vraiment faire comme si de rien n’était ? » Elle sait que ça ne sera pas suffisant. Que Chelsea lui sortira probablement une réponse qui l’énervera d’avantage, que rien de ce qu’elle pourra lui dire ne la satisfera. Elle sait que c’est peine perdue. Mais elle ne relâche pas son emprise, pas tout de suite.
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Riley Graham
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MessageSujet: Re: (riley + chelsea) there’s a black hole in the middle of me and it’s swallowing all the stars.   (riley + chelsea) there’s a black hole in the middle of me and it’s swallowing all the stars. EmptyLun 11 Nov - 18:05

Chelsea Rothschild a écrit:
RILEY&CHELSEA
there’s a black hole
in the middle of me
and it’s swallowing all the stars.

« Elias, grouille-toi, » lançai-je à mon fils en filant comme une fusée, attrapant des affaires au hasard dans le salon et lui lançant dessus. Chemise à moitié froissée. Pantalon troué. Chaussette unique, une deuxième un peu plus loin, dépareillée. « Sors de ton pyjama et enfile ça, le boulot vient de m’appeler et je suis appelée en renfort, donc je dois te déposer chez tata Louie. » Elias, derrière ses lunettes tellement grandes qu’elles lui mangeaient la moitié du visage, haussa les sourcils en m’observant tourner en rond dans notre minuscule deux pièces. Lorsque je me rendis compte qu’il n’avait pas encore commencé à se changer, je m’arrêtais dans ma course effrénée visant à préparer son sac pour la nuit, levant les bras dans un geste d’empressement. « Alleeez, qu’est-ce que tu attends ?  J’ai une vingt minutes pour te déposer et arriver au boulot, on sait tous les deux qu’en réalité ça va déjà m’en prendre trente, que mon patron va me faire la morale et que je pourrais pas lui expliquer que mon fils ne sait pas mettre des vêtements tout seul à sept ans sans avoir l’air d’une mauvaise mère. » Je le vis secouer la tête comme si, de nous deux, c’était lui, l’adulte. Comme bien souvent, d’ailleurs et, au fond, j’étais persuadée qu’il avait acquis plus de maturité que moi. Il prit alors dans ses mains les vêtements que je venais de lui donner et les leva devant lui. « Tu m’as donné deux pantalons, un soutien-gorge et une chaussette. » A mon tour, je fronçai les sourcils avant de me rendre compte qu’effectivement je n’avais pas du tout donné les bons vêtements à Elias tant j’avais été aveuglée par le peu de temps que j’avais devant moi. Je finis par pointer du doigt la porte de sa chambre en soupirant. « Va te chercher des vêtements toi-même, tu t’en sortiras mieux tout seul, » lui dis-je et je pus entrevoir un sourire amusé sur son visage. D’un pas guilleret, il y alla et fut prêt en deux minutes, tandis que je courrai encore après mes affaires dans notre trente mètres carré, qui me paraissait immense dans ces instants-là.
Déposer Elias chez Louie me demanda une quinzaine de minutes, qui se terminèrent en vingt-cinq parce qu’il tenta de me faire comprendre comment la Nasa parvenait à envoyer des sondes jusqu’à Neptune et, selon lui, il était essentiel que je le sache avant d’aller travailler. Je finis par le laisser en plein milieu de son discours et je déposai un baiser sur son crâne, tandis que Louie me lançait des signaux de détresse à travers son regard, auxquels je répondis par un haussement d’épaules.
J’arrivai avec quinze minutes de retard. J’époussetai mon uniforme avant d’aller badger mon arrivée ; il était rare que je travaille dans cet hôtel-ci mais, à cause d’un évènement, le personnel de mon lieu de travail habituel avait été appelé en renfort moyennant une petite prime en cas de bons services. Je fus directement envoyée en salle ; rapidement, j’allais débarrasser une table des cadavres de cocktails qu’ils avaient bien pu boire, passai un coup d’éponge sur la surface, avant de tourner les talons pour me diriger vers les coulisses afin de les mettre au lavage.
Et, dans un sursaut, ce fut à ce moment-là que je la remarquai, après qu’elle ait laissé échapper un sac poubelle de ses doigts.
Ce fut à ce moment-là que je la remarquai.
Je reconnus sa silhouette, ses traits qui semblaient l’avoir fait murir de plusieurs années.  Je reconnus son visage, je fus presque capable d’entendre sa voix sans qu’elle n’ait ouvert la bouche. J’entendis le crissements de pneus sur le goudron, un hurlement strident ; ma vision devint floue et j’eus le réflexe de poser le plateau que j’avais entre les doigts. Je ressentis la montée d’adrénaline que j’avais eu ce soir-là ; j’entendis la seule pensée que j’avais eu également. Pas Elias. J’avais dû faire un choix, oui. Un choix dont je n’étais pas fière.
J’avais fait le choix d’une mère ; entre mon fils et elle, j’avais choisi mon fils. J’avais été droguée. J’avais été camée. J’avais poussé quelqu’un sous les roues d’une voiture, même par erreur, cela n’aurait pas joué en ma faveur. J’avais su, au plus profond de moi, que si j’étais restée, j’aurais perdu mon enfant. J’avais su, au plus profond de moi, que si j’avais cherché à avoir de ses nouvelles, j’aurais perdu mon enfant.
Alors, j’avais fait le choix d’une mère ; entre mon fils et elle, j’avais choisi mon fils. Et je continuerai de le choisir.
Je finis par trouver le courage de tourner les talons pour reprendre mon travail. Je servis des cocktails, débarrassai des tables, apportai des bouteilles. Je récupérai des pourboires que je mis dans la caisse collective, j’essuyai des tables, ignorai Riley du mieux que je pus au cours de la soirée. Tout mon corps réagissait seul, mon esprit mis en veille au fond de mon esprit ; la soirée passa en une éternité. Je sentis à de nombreuses reprises son regard insistant sur moi mais refusai de céder ; lorsque la fin de mon shift vint finalement, je fus presque soulagée de m’en aller, laissant l’hôtel derrière moi. Je fis mes affaires dans la précipitation ; je jetai mon manteau sur le dos, gardai mes vêtements de travail et m’élançai dans les rues de Williamsburg jusqu'à ce qu'une main vienne m'empoigner le poignet, me forçant à me retourner. « T’es sérieuse ? »  entendis-je finalement derrière et je sentis mon coeur rater un battement. J’avais évité cette conversation toute une soirée. Il était tard. Je voulais retrouver Elias. Et elle était là, cherchant ses comptes, cherchant à comprendre une chose qu’elle ne pourrait jamais assimiler tant qu’elle n’aurait pas d’enfant. « Tu vas vraiment faire comme si de rien n’était ? » me demanda-t-elle « Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Comment tu vas ? Quoi de neuf ? » répondis-je du tac au tac. Je savais ce qu’elle sous-entendait. Je savais ce qu’elle désirait, ce qu’elle se demandait. Après tout, je n’étais jamais revenue vers elle, par peur qu’elle ne me dénonce, par peur que l’assistante sociale ne débarque pour me retirer la garde de mon fils. J’avais arrêté les drogues et mon sevrage avait duré des semaines suite à cette nuit-là ; puis, finalement, lorsque j’aurais pu être visitée sans crainte par l’assistante sociale, j’avais décidé de mettre cela derrière moi sans réellement y parvenir. Cela avait été plus facile, après tout. Faire comme s’il ne s’était rien passé. « Visiblement tu vas bien, donc il est où le problème ? Tu aurais voulu qu’on reste sur place pour qu’on te tienne la main dans l’ambulance ? Parce qu’on nous aurait passé les menottes plutôt, tu vois. Ma soeur, Taylor, moi, tout le monde. Et j’pouvais pas me permettre de finir en cellule pour une soirée qui tourne mal alors que c’est de notre faute à tous. » insistai-je. « C’est tombé sur toi, mais ça aurait très bien pu être moi, ou Poppy. Dans ma situation, ça aurait très bien pu être Taylor ou je ne sais qui d’autre. On était tous responsables. Toi aussi. Alors non, j’allais pas finir en taule pour une connerie commune. Et ouais, j’comptais faire comme si rien était, parce qu’il vaut mieux laisser cette nuit-là dans le passé. » Je tournai de nouveau les talons pour reprendre mon chemin.
J’avais fait le choix d’une mère ; entre mon fils et elle, j’avais choisi mon fils.
J’aurais toujours choisi mon fis.
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Riley Graham
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MessageSujet: Re: (riley + chelsea) there’s a black hole in the middle of me and it’s swallowing all the stars.   (riley + chelsea) there’s a black hole in the middle of me and it’s swallowing all the stars. EmptyLun 11 Nov - 18:05




there’s a black hole in the middle of me
and it’s swallowing all the stars


Did you hear me? I said it’s swallowing all the souls. You can see it on a sunny day, the empty inside of me.
@"chelsea rothschild" (sarasvati)


Elle le regrette presque immédiatement, d’avoir posé sa main sur bras. Son cœur bat à lui en rompre les côtes, tambour sourd dans ses oreilles qui rythme ses mots secs, claquants. Elle ne sait pas ce qu’elle attend. Elle a peur, en réalité, de l’entendre répondre, d’avoir enfin une explication, après l’année qu’elle a passé dans l’obscurité. Elle a peur, pourtant elle a l’impression qu’elle ne pourrait jamais se le pardonner si elle n’essayait pas d’obtenir la conclusion dont elle a rêvé depuis une éternité. Pendant dix-sept mois, les mêmes questions ont flotté dans l’air, l’étouffant, l’empêchant d’avancer totalement et de tourner la page. Pendant dix-sept mois, elle s’est sentie tirée en arrière, incapable de se libérer seule, incapable de résoudre le problème dans son esprit. Pourtant, elle sait très bien de quoi il s’agit. Elle n’a pas eu besoin de réfléchir longtemps, après s’être réveillée dans son lit d’hôpital, pour se souvenir, pour comprendre. Elle se souvient de l’alcool, traversant leurs lèvres trop jeunes, illégales. Elle se souvient des pilules, distribuées sans gêne. Mais elle a envie de croire que ce n’est pas si simple, qu’il y a autre chose que la peur des répercussions, qu’il y une autre raison à laquelle elle n’a pas encore pensé, une raison qui fait complètement sens. Elle a peur, cependant, parce qu’elle sait que c’est peu probable. Que Chelsea, Poppy et Taylor sont égoïstes, dénués de compassion et de remord, et qu’elle devra vivre avec ce sentiment d’injustice pour le restant de ses jours.  « Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Comment tu vas ? Quoi de neuf ? » La réponse fuse, trop rapide, trop dure, trop sèche et Riley se sent presque faire un pas en arrière. Elle ne devrait pas être étonné, Chelsea lui ayant déjà paru directe à l’époque. « Visiblement tu vas bien, donc il est où le problème ? Tu aurais voulu qu’on reste sur place pour qu’on te tienne la main dans l’ambulance ? Parce qu’on nous aurait passé les menottes plutôt, tu vois. Ma soeur, Taylor, moi, tout le monde. Et j’pouvais pas me permettre de finir en cellule pour une soirée qui tourne mal alors que c’est de notre faute à tous. C’est tombé sur toi, mais ça aurait très bien pu être moi, ou Poppy. Dans ma situation, ça aurait très bien pu être Taylor ou je ne sais qui d’autre. On était tous responsables. Toi aussi. Alors non, j’allais pas finir en taule pour une connerie commune. Et ouais, j’comptais faire comme si rien était, parce qu’il vaut mieux laisser cette nuit-là dans le passé. » Elle ne sourcille pas, répondant d'un ton dur, assurée par ce qu'elle dit.
Et elle tourne les talons.
Elle la laisse là, la bouche entrouverte, le cœur battant.
Elle la laisse là, poing serré, prêt à s’écraser contre sa joue.
Tu sais quoi Chelsea,  « fuck you. »
Ses pieds avancent d’eux-même, rattrapent la distance qui les sépare. « T’as gâché ma putain de vie, » elle souffle, et elle sent sa gorge se serrer mais elle avale, elle refuse de pleurer. « C’est bien, tu t’es tirée d’affaire. Tu t’es barrée avant qu’on puisse t’arrêter. Mais tu m’as laissée dans le putain de caniveau, j’ai pas eu le choix moi. » Elle avance encore, son doigt se lève, accusateur et elle sent qu’elle pourrait hurler si elle s’écoutait. « C’est de notre faute à tous, tu dis, mais t’as pris aucune part de responsabilité. Pire, tu m’as oubliée, t’as même pas essayé de savoir ce qui m’était arrivé. J’aurais pu mourir et tu l’aurais jamais su. » Le crissement des pneus, la douleur aveuglante, le pavé froid sous sa joue. Elle tombe, encore et encore, et elle a de plus en plus de mal à respirer. « Tu sais qu'ils ont mis une heure avant de me trouver ? Tu sais tout ce qu’ils auraient pu faire en une heure, pour m’éviter ce genre de merdes ? » Ses doigts tirent sur le col de son t-shirt, laissent apparaître le haut de la cicatrice qui se dessine en plein milieu de son torse, là où ils ont ouvert pour atteindre son poumon perforé. En temps normal nous n'avons pas besoin d’opérer, mademoiselle, mais nous avons pris les choses en main trop tard. « Fuck you, Chelsea, » elle répète, « j’espère que t’arrives pas à dormir la nuit. » Sa voix tremble, craque sous l’émotion, sans pouvoir être contrôlée, mais elle arrive à ravaler ses larmes, pour l’instant.
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MessageSujet: Re: (riley + chelsea) there’s a black hole in the middle of me and it’s swallowing all the stars.   (riley + chelsea) there’s a black hole in the middle of me and it’s swallowing all the stars. Empty

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