SOL & MANI+ you asked me once what I am afraid of the answer is you, you not staying. my greatest fear, even after all this war, is losing you. it is not dying, I feel I’ve died a thousand times before this morning. because yes I would shatter, I would splinter. I couldn’t survive losing you to circumstance, to fear I’d become hollow, chest empty, gravestone written with traces of you if something other than the stars succeeded in threatening us.

Un bruit. Il avait suffit d’un simple bruit. Les lèvres de Freyja - et un murmure dans le crâne de Thorun murmurait que c’était exactement les mêmes que les siennes, que cela aurait pu être les siennes- s’étaient à peine entrouvertes. Un soupire, un gémissement de douleur était sorti, parce qu’elle avait fait un faux mouvement. Un tout petit son, un tout petit cri.
Il n’avait fallut qu’un bruit.
Et Alviss avait tressaillit, et Veigr avait rugit, le chien laissant la place au tigre, et il y avait une douleur dans ce cri, un écho du soupire de Freyja. Il y avait un miroir de cette douleur dans le coeur de Thorun, Un miroir qui explosait peu à peu sous le poids d’une colère qu’elle ressentait depuis des jours, à force de voir sa soeur souffrir.
Au début, il n’y avait eu que de la peur, et elle avait tremblé de tous ses membres, et elle avait rêvé de la mort de sa soeur toutes les nuits jusqu’à ce que son esprit fatigué, aidé par une peur qui dévorait chacune de ses pensées, ne se colore en rouge. Elle avait posé des verres colorés sur son regard et quand ses yeux se tournaient vers sa soeur, Thorun grondait intérieurement.
Elle n’avait pas l’habitude de brûler ainsi.
Thorun était un soleil, c’était Sol dans le duo qu’elle formait avec Mani. Elle caressait la terre avec douceur, elle réchauffait, elle souriait tendrement. Elle était le soleil qui offrait aux fleurs l’occasion d’éclore, celle qui illuminait les chevelures. Mais ces verres posés sur ses yeux clairs, ils la transformaient en un soleil brûlant de milles feux impitoyables. Elle devenait le soleil qui cramait, qui avait fait fondre la cire des ailes d’Icare, parce qu’il l’aimait trop et qu’il brûlait trop. Elle perdait prise peu à peu dans ce sentiment qui ne l’avait jamais caractérisé, pas quand elle avait perdu sa fille, pas quand elle avait été torturé, pas quand son corps se rebellait et qu’elle avait du invoquer les quatre points cardinaux pour ne pas se perdre dans les rouages de son esprit.
Mais, ces événements, ces tragédies n’avaient jamais concernés Freyja. C’était Thorun qui avait souffert en premier, entraînant inlassablement sa soeur dans sa chute. Elle avait toujours été Icare dans l’histoire, et sa soeur avait été l’océan, qui devait aimer Icare autant que le soleil, et qui avait recueilli le héros dans ses bras frais. Mais l’histoire était différente, et Icare était Freyja, Icare qui s’était brûlé les ailes en voulant aller plus haut, plus loin, vers le soleil.
Freyja avait essayé de suivre Thorun et Sirrush dans la bataille, et elle s’était brûlée l’aile, repliée contre son torse trop fin, et Thorun la voyait descendre, encore et encore, et il n’y avait pas de mer pour la rattraper.
« Je vois pas pourquoi tu te plains de la douleur. Tu l’as cherchée après tout, » murmura t’elle, avec un ton doux mais dont le son se répercuta sur les murs de la pièce. La main dans la fourrure de son tigre qui grognait, Thorun regardait sa soeur avec le feu dans les yeux. Qu’importait si elle ne pouvait pas toucher les dragons comme Sirrush, elle était un dragon, avec des écailles fissurées et un feu achevé par la blessure de sa soeur jumelle.
Quand Freyja gémissait de douleur, dans son lit et inconsciente, Thorun avait tout senti. Elle avait pleuré sa soeur parce que sa maîtrise des soins était limitée et elle avait attendu des heures à son chevet, pour que cela soit son visage que Freya puisse voir à son réveil. Et si le soulagement avait pris possession de son être, c’était la peur et la rancune qui avaient nourris les sentiments de Thorun par la suite.
« T’aurais du t’en douter, non? » Son ton était encore trop doux alors qu’elle se levait pour approcher sa moitié, et elle n’arrivait même plus à s’arrêter, alors qu’elle ne voulait pas de cela. Thorun ne voulait pas crier sur Freyja, ne pouvait pas penser à une dispute, ne pouvait pas imaginer voir leur lien rompu d’une manière ou d’une autre. Pourtant elle continua, parce qu’elle ne pouvait pas faire autrement. La peur était devenu un monstre dans sa cage thoracique qui appuyait fortement sur son coeur, le resserrant dans une prise cruelle, et Thorun ne pouvait que hoqueter que ce monstre avait une apparence de dragon. « Ce n’est pas un jeu, Freyja! » Cette fois-ci, son temps fusa. Parce que souffrir n’était pas un jeu, et qu’elle l’avait appris à ses dépends. Il n’y avait pas de règles dans cette vie, pas de temps de repos pour une situation de guerre, et Thorun n’avait qu’un seul but, et c’était de rentrer vivante en Norvège avec sa famille. Pour ne plus jamais enterrer quelqu’un. Mais Freyja avait tenter le diable, avait voulu faire une partie de carte avec lui, et pour cela, Thorun la détestait. Elle la détestait parce qu’inexorablement, elle l’aimait. Thorun n’était rien sans Freyja, et cela lui faisait si peur depuis qu’elle avait appris qu’il y avait une possibilité que cela puisse arriver. Elle avait imaginé des centaines de mondes alternatifs dans son enfants, mais thorun et freyja, freyja et thorun étaient toujours là. Toujours ensembles, toujours présentes. Elles n’étaient jamais divisées, car il n’existait rien sur terre qui puisse le faire. Et la guerre était arrivée et Thorun avait cru qu’elle allait laisser Freyja continuer sa vie sans elle. Au complexe, c’était ce qu’elle avait tant imaginé.
Elle n’aurait jamais songé au contraire, à cette vie où Thorun continuait de vivre sans Freyja. Elle ne pouvait pas l’imaginer. Son esprit se refusait à cette probabilité, son corps tout entier se tordant dans tous les sens, car ce n’était pas possible.
Cela ne pouvait pas arriver.
Jamais.
Jamais.

(c) cosmic dust

Son corps entier brûlait, se consumait de l’intérieur. La source de l’incendie se trouvait dans son épaule et irradiait jusqu’à la pointe de ses pieds, jusqu’au bout de ses doigts. On disait que la douleur était rapide à oublier, qu’il était impossible de se souvenir avec le temps à quel point on avait eu mal à un évènement précis. Mais Freyja savait que celle-ci, elle ne l’oublierait jamais. Celle-ci durait dans la longueur, celle-ci était interminable, celle-ci rendait sa simple existence inconfortable. Elle n’avait jamais réalisé les miracles que pouvait produire la médecine magique jusqu’à présent. Guérir sans l’aide de sorts, avec de simples onguents et potions pour accélérer le processus était agonisant. Elle n’avait jamais autant regretté une décision de sa vie. Elle qui réfléchissait habituellement trop ne l’avait pas fait cette fois-ci et elle s’en mordait les doigts à chaque seconde depuis. Elle réajusta sa position sur le canapé sur lequel elle était installé, un livre sur ses genoux, sa jumelle occupée de son côté en face d’elle. L’os de son épaule se décala. La douleur se réveilla, feu dévastateur qui lui fit fermer les paupières. Un soupire accompagné d’un gémissement s’échappa de ses lèvres, incontrôlé. « Je vois pas pourquoi tu te plains de la douleur. Tu l’as cherchée après tout. » Un murmure qui lui provint de l’autre côté de la pièce, un murmure qui sortit des lèvres de sa sœur jumelle, un murmure qui la força à rouvrir les yeux et redresser la tête. Un murmure. Et pourtant chaque mot la toucha en plein cœur, la blessant bien plus que les sorts qu’elle avait reçu. Thorun avait toujours été là pour elle, elle avait veillé sur elle depuis la bataille et ne lui avait jamais reproché quoique ce soit. Cela avait été le rôle de son frère, de ses parents, qui ne s’étaient pas privés de lui faire comprendre à quel point elle avait été inconsciente, à quel point elle les avait déçu. Elle n’avait pas réellement eu de contact avec le reste de sa famille depuis, étant coincée à Godric’s Hollow puisque ses blessures étaient trop importantes pour qu’elle transplane, vole ou prenne une cheminée. Thorun avait été sa seule bouée de sauvetage, son seul support alors qu’elle accusait les coups, recevant les reproches sans broncher. Après tout, elle les méritait, elle le savait. Mais ils faisaient mal et même si le ton de son frère s’était adoucit, même si ses parents prenaient de ses nouvelles chaque jour, réellement inquiets, elle ne pouvait totalement oublier leur réaction première. Thorun avait été la seule à ne pas s’énerver, à ne pas lui répéter ce qu’elle avait déjà entendu trop de fois à présent.
Mais le ton glacial qu’elle essayait de masquer par son murmure transparaissait sans mal dans ses mots durs, des mots qu’elle n’avait jamais prononcé auparavant et Freyja cru presque qu’elle avait mal entendu. Mais le regard de Thorun sur elle était aussi dur que ses mots, ne laissant aucun doute que ce qui était sorti de ses lèvres. La gryffondor fronça les sourcils, sentant sa gorge se nouer. Elle voulu ouvrir la bouche, lui dire qu’elle ne s’était pas plaint. Après tout, c’était vrai. Elle avait fait de son mieux pour ne jamais partager à quel point elle avait mal, simplement parce qu’elle n’avait pas l’impression d’en avoir le droit. Mais aucun son ne sortit de ses lèvres, son esprit essayant encore de comprendre les intentions de sa jumelle derrière ses paroles. « T’aurais du t’en douter, non? » reprit Thorun, le ton doux. C’était sans doute le pire, son ton doux et ses mots blessants. Freyja suivit du regard sa sœur alors qu’elle se relevait et s’approchait d’elle. Elle ne la reconnaissait pas. Ou du moins, elle ne la reconnaissait que trop bien, dans l’attitude qu’elle avait pu avoir envers d’autres. Jamais envers elle. Ce regard, elle l’avait déjà vu le poser sur autrui mais ce n’était jamais avec ces yeux qu’elle la regardait. Ce n’était jamais avec ces mots qu’elle lui parlait. Mais quelque chose venait de se briser, entre elles, à l’instant où Thorun avait fait sa remarque, à l’instant où elle s’était levée. Et Freyja était terrifiée, clouée à son siège, trop perdue pour répondre, trop secouée pour dire quoi que ce soit. Elle ne reconnaissait pas sa sœur. Elle ne voulait pas de cette Thorun. Elle voulait sa moitié, sa bouée, son ancre. Elle ne voulait pas les flammes qu’elle réservait à ceux qui lui faisait tort. « Ce n’est pas un jeu, Freyja! » Son cri résonna dans la pièce, faisant sursauter la blessée. Ses épaules s’étaient soulevées, envoyant une nouvelle vague de douleur à travers son corps mais elle pinça les lèvres, empêchant le moindre son de sortir. Elle se redressa à son tour mais resta assise, déglutissant pour chasser le nœud qui s’était formé au fond de sa gorge. « Pourquoi tu me parles comme ça ? » dit-elle d’une petite voix, sans doute trop faible pour être véritablement entendue. Elle ne comprenait pas, non, pourquoi celle qui avait été toujours de son côté, celle qui avait été toujours en accord avec elle était soudainement contre elle. Elle ne comprenait pas comment elle avait pu changer d’attitude si rapidement, si brusquement.  « J’ai jamais pensé que c’était un jeu, » reprit-elle, plus fort, les larmes brillants dans ses yeux. Elle avait mal. Mal dans son corps, mal dans son cœur. « J’ai fait une erreur. Tu ne fait jamais d’erreur, toi ? » Elle referma ses lèvres, trop tard. Les mots s’étaient échappés, teintés d’ironie, teintés d’agressivité. Thorun pouvait l’interprété comme elle voulait mais Freyja savait qu’elle le ferait de la bonne manière. La rouge et or n’avait jamais osé reproché à sa sœur jumelle de ne pas s’être protégée, d’être tombée enceinte à l’adolescence. Elle n’avait jamais osé jusqu’à ce qu’elle se sente attaquée, jusqu’à ce qu’elle ressente le besoin de se défendre. Thorun était en colère et lui avait clairement fait comprendre, déclenchant le même sentiment chez sa jumelle. Après tout, elle n’était que deux moitiés d’une même entité. Elles étaient liées à jamais, leurs émotions s’entremêlant pour ne devenir qu’une. Après tout, elles n’étaient qu’une âme, déchirée en deux. Une âme qu’elles s’appliquaient désormais à briser un peu plus.

SOL & MANI+ you asked me once what I am afraid of the answer is you, you not staying. my greatest fear, even after all this war, is losing you. it is not dying, I feel I’ve died a thousand times before this morning. because yes I would shatter, I would splinter. I couldn’t survive losing you to circumstance, to fear I’d become hollow, chest empty, gravestone written with traces of you if something other than the stars succeeded in threatening us.

Elles étaient nées à deux, et pendant des mois Thorun avait imaginé qu’elles allaient mourir séparées.
Elle avait tant imaginé sa propre mort que l’idée de la dérangeait plus. Elle vivait, elle mourait, c’était un cycle contre lequel elle ne pouvait rien. Elle aillait mourir un jour ou l’autre, et elle allait mourir seule. Lorsqu’elle s’était battu pour donner naissance à une fillette déjà morte, lorsqu’elle s’était battu pour survivre au sein du complexe, elle avait eu la certitude que Freyja était là, pour rester et veiller sur les autres à sa place. Thorun allait peut-être mourir, mais ce n’était pas si grave puisqu’une partie d’elle même restait vivante. Si elles étaient nées ensembles c’est qu’elles étaient liées, et que si l’une sans l’autre n’avait que peu de sens, l’une sans l’autre restait l’une. La poufsouffle avait appris que le deux n’était plus indivisible, et que le fil qu’elle avait imaginé les lier était faible, était fait d’un matériel trop fin pour résister à la cruauté de ce monde. Peut-être qu’elles pouvaient se battre, peut-être qu’elles pouvaient encore lutter, mais la réalité était un poids sur les épaules de Thorun. Elle et sa soeur étaient liées par la vie, mais non pas par la mort, et c’était une nouvelle qui avait réussi à réchauffer son coeur dès qu’elle souffrait. Parce que savoir que Freyja allait survivre était la seule chose qui lui permettait d’étirer ses lèvres en un simulacre de sourire. Parce que Freyja était la seule personne sur terre qui aurait tout de Thorun, tout son amour, tout son âme. Elles étaient une, elles étaient soeurs, et Thorun pouvait continuer à avancer dans n’importe quelle direction du moment que Freyja était là.
Mais la raison de sa colère était bien plus égoïste ; Thorun n’avait juste jamais imaginer un monde où elle vivait sans sa soeur. La vérité était qu’elle n’était pas prête à vivre sans Freyja, et elle ne pouvait avouer cette faiblesse. Elle s’était fait une raison d’un monde sans elle, d’une mort solitaire, parce qu’elle était incapable d’imaginer le corps sans vie de sa soeur. Elle s’était construit des histoires dans son crâne, des histoires où il ne restait que Freyja, sans jamais penser construire un monde où elle vivait seule, où elle pleurait seule sa soeur, où elle devait continuer sans sa moitié. Cela lui demandait une force qu’elle n’avait pas, et Thorun sentait son coeur se briser à la réalisation qu’il était possible qu’un tel monde soit le sien.
Alors Thorun détestait ce que Freyja lui faisait subir. Sa soeur venait de lui présenter un monde, une idée, qu’elle ne pouvait endurer, et chaque grognement de douleur de Freyja était un couteau planté dans le coeur trop grand de sa soeur. Chaque soupire était un rappel que l’une des deux pouvait mourir, et qu’elle-même ne pouvait survivre si c’était Freyja qui partait en premier.
« Pourquoi tu me parles comme ça ? » Il y avait une raison pour laquelle elles ne s’étaient jamais réellement disputées. Elles avaient le même visage, la même voix. Elles utilisaient les mêmes mimiques, et elles étaient deux copies conformes d’un même corps. Alors les disputes étaient trop crues, trop vraies. Elles étaient des disputes entre une personne et son mirage, et chaque phrase de Thorun était un supplice pour Freyja, et réciproquement. « J’ai jamais pensé que c’était un jeu, » Son ton était faible, une autre preuve que son corps avait été marqué par l’incident. Puis il y avait ses yeux, ces pauvres orbes dirigés vers le bas, incapable d’examiner le regard furibond de sa soeur. Thorun voulait la secouer, voulait retrouver le feu dans ses yeux, mais Freyja était Mani, elle ne brûlait pas. Elle reflétait la lumière de sa soeur en une harmonie que la poufsouffle ne pouvait exprimer. C’était Thorun qui cramait. Freyja était faite pour rester immortelle, similaire, un tendre sourire sur les lèvres.
« J’ai fait une erreur. Tu ne fait jamais d’erreur, toi ? » Et le coeur de Thorun explosa, parce qu’elle n’avait jamais pu oublier la douleur qui lui rongeait le corps depuis la perte de sa fille. Elle ne disait rien, elle souriait, mais à l’intérieur, elle pleurait chaque jour la perte de son bébé, de son futur tel qu’elle l’avait tant imaginé.
Elle n’avait jamais vu sa fille, elle ne l’avait jamais porter dans ses bras, et ces derniers criaient, imploraient le poids d’un enfant. Thorun se réveillait chaque matin avec l’infime espoir d’entendre un cris d’enfant, elle qui avait imaginé un futur remplis de chants de bambins. Et chaque matin, elle se rendait compte que ce futur ne pourrait pas avoir lieu, que son propre ventre le lui interdisait. « Et tu penses que je n’en souffre pas tous les jours?  » demanda t’elle, son souffle coupé par le vide qu’elle ressentait. La réalité était qu’elle pouvait survivre à la mort de sa fille, mais qu’elle n’était pas sûre de pouvoir continuer si elle devait également enterrer sa soeur. Elle se sentirait alors dépérir, s’éteignant peu à peu. Elle montrerait au monde qu’il est possible de mourir d’un coeur brisé. « Et je t’interdis de dire qu’elle était une erreur! » Elle tourna le dos à sa soeur, se pressant les paumes sur ses yeux, en un espoir vain de ne pas se perdre dans sa souffrance. « Est-ce que tu as pensé à nous au moins? Avant de te lancer dans la bataille comme si tu savais quelque chose à se battre?! » continua t’elle, se retournant une nouvelle fois, ses yeux clairs imbibés de déception et de crainte.

(c) cosmic dust