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 a - you might have some bruises and a few of scars, but you know you're gonna be okay (angelo)

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Riley Graham
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MessageSujet: a - you might have some bruises and a few of scars, but you know you're gonna be okay (angelo)   a - you might have some bruises and a few of scars, but you know you're gonna be okay (angelo) EmptySam 3 Aoû - 19:54

Il avait failli se prendre deux marches parce que ses pas étaient trop précipités. Sa canne dans sa poche, Hope à ses côtés, Angelo gravissait les escaliers avec raideur, énervé. Tu devrais te calmer, tu vas te faire mal. Ce dont il se foutait éperdument. Il revenait de l’entrée de la salle commune des poufsouffles, là où il avait eu une conversation mouvementée avec sœur. Il avait été trop vif, trop agressif, trop tout et pas assez. En tant que frère, il avait visiblement échoué son rôle, comme elle le lui avait si gentiment fait remarquer. Je ne comprends pas ce qu’elle veut. J’aurais dû faire quoi, la laisser faire une grosse connerie? Amadéa avait cherché à le faire réagir, en accompagnant l’autre sale type au bal, il en était certain. Mais savoir qu’elle avait volontairement cherché à le provoquer ne rendait pas l’évidence plus agréable à accepter. Cette liberté qu’elle revendiquait, elle l’utilisait mal. Et s’il devait cogner sur tous ceux qui s’approchaient d’elle de trop près, il le ferait. C’est justement ce qu’elle te reproche. L’aveugle grogna, sans répondre à son patronus. Il avait toujours été protecteur, prêt à tout pour sa famille. Madée, il l’avait pourtant perdue depuis deux ans, maintenant. Il s’efforçait de réparer leur relation, mais les moyens qu’il utilisait n’était visiblement pas les bons : pour que sa frangine soit satisfaite, il aurait dû la laisser voleter à son aise. Hors de question. Attention à ta gau… Il dévia de sa route avec aigreur, alors qu’une effluve parfumée lui signalait que quelqu’un l’avait frôlé.  En temps normal, il en aurait profité. Il aurait arrêté l’inconnue ou ne se serait simplement pas écarté, pour provoquer une rencontre aléatoire. Pas ce soir. Il était irrité, en colère, les nerfs à vif. Il n’avait pas bu et n’envisageait pas de le faire : ces jours-ci, l’alcool le rendait beaucoup trop agressif. Je vais écrire aux parents. Ils la ramèneront à la raison. Idée absurde, qu’il ne mettrait pas en application.  Mais ses options lui semblaient tellement limitées, qu’il avait besoin de croire qu’une solution existait. Une autre alternative que de simplement la laisser se détruire, sans agir. T’exagère. Elle s’en tire mieux que toi. Et c’était justement pour cette raison qu’il ne pouvait pas la laisser faire. Elle était la seule réussite des Borghese, le seul élément sain.

Le tableau pivota et il pénétra à l’intérieur de la salle commune, excédé par le silence qui y régnait. C’était puéril, indigne du psychomage qu’il était en train de devenir, mais il avait espéré que quelqu’un s’y trouve. Un ennemi, une personne qui pourrait tolérer cette irritation qui brûlait ses veines, sans qu’il n’ait à craindre de briser leur relation. Quelqu’un qui ne comptait pas. Y’a Freyja. Ses sourcils se froncèrent, son nez se plissa. Que son patronus lui ait négligemment lancé le prénom de celle qui se trouvait dans la pièce n’était pas un hasard, ni même un signe que le tigre approuvait ses réactions. Hope lui en voulait pour ce qui s’était passé avec cette fille, un an plus tôt. Elle n’était pas la seule : lui-même y songeait parfois, regrettant de ne pas pouvoir revenir en arrière pour effacer la bêtise, la trahison. Il n’avait pas même l’excuse de l’alcool. Ce qu’il avait fait, il l’avait fait à jeun, parce qu’il avait voulu croire son frère. Il se souvenait des mots échangés, de ses avances calculées, du baiser. S’il avait été aussi prompt à l’accuser, à la considérer aussi salope que ce que disait Samuele, c’était peut-être parce qu’il savait que le traître, c’était lui. Il avait fait plus que de simplement tester la fidélité de la gryffondor. Il avait apprécié ce qui s’était passé. Une erreur. Depuis, il n’avait pas chercher à rétablir la situation. Il se justifiait en se disant qu’au fond, elle avait réellement été déloyale à Sam, qu’elle méritait ce qui était arrivé. Mais il n’en était plus certain et ce, depuis plusieurs mois. Je pense qu’elle pleure.  Il aurait dû la laisser tranquille. Ne pas s’approcher, ne pas la provoquer. Elle ne méritait probablement pas son mépris, ni ce qu’il lui avait fait. Mais il ne parvenait pas à s’excuser, à changer d’attitude. C’était plus simple d’entretenir la haine que de s’expliquer, que d’avouer qu’il avait fait le con et qu’il regrettait. Ce qui avait été fait ne pouvait être changé, de toute façon. Ils auraient pu être amis, mais tout avait été détruit.

Il s’avança de plusieurs pas,  appuyant son bras sur haut du fauteuil qui lui faisait face. Ses traits étaient encore crispés, son visage était cynique :

« Qui t’as larguée cette fois? »  

Un rictus méprisant, une voix moqueuse. Lui donner l’occasion de le détester, c’était le mieux qu’il pouvait faire pour se faire pardonner.
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Riley Graham
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MessageSujet: Re: a - you might have some bruises and a few of scars, but you know you're gonna be okay (angelo)   a - you might have some bruises and a few of scars, but you know you're gonna be okay (angelo) EmptySam 3 Aoû - 19:54

Angelo Borghese & Freyja Mortensen + you can get used to pain and to being alone. you can get used to change and no place to call home. you can get used to fear and the constant lying. you can get used to being angry all the time. you can get used to anything if it goes on long enough.

Pleurer était devenu ridicule. Elle aurait pensé qu’au fil des semaines, des mois, ses larmes se seraient taries, même si son inquiétude elle ne diminuait pas. Mais ce n’était pas le cas et elle était là, encore une fois, à essayer de faire le moins de bruit possible, recroquevillée dans un coin de la salle commune sur un fauteuil. Dans sa main gauche, sa dernière lettre à Thorun, qui lui était revenue comme toutes les autres. Cela faisait des mois qu’elle avait disparue et pourtant cela faisait toujours aussi mal de savoir qu’elle n’avait pas avancé. Qu’elle était toujours aussi loin de savoir où sa jumelle était, si elle allait bien, si elle était vivante. Cela faisait toujours aussi mal de se rendre compte de son absence, de noter à quel point sa vie était dénuée de sens sans elle. Cela faisait toujours aussi mal et les larmes continuaient inlassablement de venir. Elle poussa un soupir, ses doigts s’enfonçant dans la fourrure du loup à ses côtés et essuya une nouvelle fois ses joues avec la manche de son pull. Elle détestait voir son patronus comme cela mais elle savait qu’il ne faisait que refléter son état mental. Elle savait que lui aussi était triste, déprimé, elle savait que lui aussi avait mal. Par sa faute. Tout ce qu’elle ressentait, il ressentait et elle s’en voulait d’une certaine manière. Thorun n’était pas sa sœur. Il n’aurait pas dû avoir à se sentir comme cela. Et pourtant d’une certaine manière, elle l’était, parce que Kaelin faisait partie de Freyja autant que Thorun faisait partie d’elle. Il posa sa tête sur ses genoux, comme pour signifier qu’il était bien là pour elle, qu’ils souffriraient ensemble, autant de temps que cela prendrait. Elle sourit faiblement, n’ayant toujours pas besoin qu’il s’exprime pour qu’elle comprenne ce qu’il voulait dire.
Elle était fatiguée. Fatiguée de sentir cette part d’elle-même qui souffrait, fatiguée de sentir les larmes couler sur ses joues, fatiguée de ne pas savoir et pire que tout, d’être impuissante. Elle ne pouvait rien faire pour aider à retrouver sa sœur, n’avait pas les ressources pour partir à sa recherche. Elle devait faire confiance aux autorités et elle détestait cela. Ils n’avaient certainement pas la même envie qu’elle de retrouver ceux qui étaient disparus. Ils ne mettaient surement pas tous les efforts possibles, puisque le temps continuait de courir et les disparus demeuraient disparus. Evanouis dans la nature, comme s’ils n’avaient jamais été là. La main qui se posa sur son fauteuil lui fit relever les yeux et elle retint presque sa grimace avant de se souvenir qu’il ne pouvait pas la voir. Angelo Borghese était penché vers elle, un sourire détestable sur le visage et il était certainement la dernière personne à qui elle avait envie de parler. Le détester était devenu routine, à présent, tout comme elle détestait son frère mais elle avait fini par l’ignorer plutôt que de lui lancer des insultes comme elle le faisait au départ. Elle était partie du principe qu’il ne méritait pas son attention et qu’elle avait mieux à faire que de perdre son temps à se disputer avec lui. Cependant, il ne semblait pas du même avis, puisqu’elle était certaine que ce qu’il avait à lui dire était loin d’être agréable. « Qui t’as larguée cette fois? » lâcha-t-il, confirmant ce qu’elle pensait. Il savait qu’elle pleurait, d’une manière ou d’une autre, alors elle entreprit d’essuyer ses joues une nouvelles fois tandis que son esprit assimilait ce qu’il venait de lui dire. Elle n’attendait pas mieux de lui, après tout mais elle n’aurait pas pensé qu’il puisse s’abaisser à ce niveau. Il devait être au courant pour les personnes disparues. Il devait être au courant pour sa sœur. Et même si elle avait peu d’estime pour lui, elle n’aurait jamais pensé qu’il puisse se servir de sa douleur pour rire d’elle ainsi. Elle n’essaya même pas de retenir sa colère, qu’elle essayait pourtant habituellement de canaliser, sachant qu’elle était de bien trop mauvaise humeur pour rester calme, surtout en ce qui concernait Borghese. D’un geste qui se voulut vif, elle repoussa son bras loin du fauteuil mais son poignet se tordit, si bien qu’elle utilisa bien moins de force qu’elle ne le voulu et qu’elle se fit mal. Il ne bougea pas, alors elle utilisa son autre bras pour le repousser, se levant en même temps et cette fois-ci elle n’échoua pas, le forçant à reculer de quelques pas. « Puisque visiblement tu n’as pas encore compris qu’on avait rien à se dire, laisse moi te l’expliquer de manière simple, » dit-elle en faisant attention de détacher les syllables, prenant plaisir à lui parler comme s’il s’agissait d’un enfant. « Ne m’adresse pas la parole. Peu importe la raison, je ne veux même pas entendre le son de ta voix. Même si tu as décidé de vouloir faire copain-copain, abstiens toi et va gaspiller ta salive ailleurs. » Elle ne chercha pas à se justifier, à prouver que non, elle ne s’était pas fait larguer et que ce n’était pas pour cela qu’elle prouvait. Elle n’avait rien à lui dire, après tout et elle se fichait bien de ce qu’il pouvait penser. Tant qu’il le faisait loin d’elle.
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MessageSujet: Re: a - you might have some bruises and a few of scars, but you know you're gonna be okay (angelo)   a - you might have some bruises and a few of scars, but you know you're gonna be okay (angelo) EmptySam 3 Aoû - 19:54

Il avait senti ses doigts sur son bras, geste visant probablement à l’éloigner d’elle. Il avait grimacé sans s’écarter, excédé que ce simple contact lui en rappelle un autre, semblable dans la forme, mais différent dans l’intention. Une main qui glisse sur la joue, une proximité provoquée, plus réelle qu’actée… Son second mouvement se fît plus vif,  l’obligeant à reculer, tout en ébréchant ses souvenirs. Il plissa les paupières, se laissant guider par le son de sa voix pour repérer sa nouvelle position, se tournant dans sa direction. « Puisque visiblement tu n’as pas encore compris qu’on avait rien à se dire, laisse moi te l’expliquer de manière simple. » Le sentiment de satisfaction qu’il pensait éprouver en provoquant une dispute ne venait pas. Il fronça les sourcils, glissant ses pupilles bleutées sur celle qu’il ne pouvait pas voir.   « Ne m’adresse pas la parole. Peu importe la raison, je ne veux même pas entendre le son de ta voix. Même si tu as décidé de vouloir faire copain-copain, abstiens toi et va gaspiller ta salive ailleurs. »  Il aurait dû suivre ses conseils et partir. Rien de bon ne pouvait sortir d’une confrontation avec Freyja : à son sujet, il ne savait toujours pas quoi penser. Il n’était pas comme son frère, qui considérait les femmes d’une drôle de manière. Il était convaincu que plusieurs étaient fidèles, que les fréquenter ne menait pas à une inévitable perte. Mais s’avouer qu’il s’était trompé sur la gryffondor, qu’il l’avait trahie sans raison, c’était admettre que ce soir-là, il avait agit en gros con. Et il n’était pas prêt à cet aveu. Il y avait sûrement un fond de vérité, dans ce que Samuele lui avait raconté. Si elle n’avait pas un penchant pour les situations faciles, pourquoi l’aurait-elle embrassé? Parce que tu l’as manipulée. Il aurait préféré que ce soit le cas. Il se serait senti moins coupable, moins responsable. Lorsqu’il avait rapporté à l’autre Borghese ce qui s’était passé, il avait fait abstraction du réel désir qu’il avait lui-même éprouvé, du réel bonheur – fugitif –  qu’il en avait tiré. Ce qui s’était produit n’avait pas été qu’un jeu de rôle pour prouver l’infidélité de la rouge. Pendant une infime seconde, ce soir-là, il avait même oublié qu’elle était la petite-amie de son frère. Tout aussi coupable qu’elle, sinon plus.

Il avait fait un pas dans sa direction, tendu, regrettant de devoir prolonger cette relation d’ennemis qui les unissait depuis un an.

« Je ne pense pas que je vais aller ailleurs, non » , répliqua-t-il, s’efforçant de reprendre son sourire narquois. Les raisons qui l’avaient poussée à pleurer, il les ignorait. Il aurait peut-être pu les deviner s’il s’était davantage concentré, mais il était trop occupé à entretenir une colère qu’elle ne méritait pas. Il ne pouvait pas s’excuser, ne pouvait pas lui poser de questions sur ce que son frère avait dit sur elle. Les conséquences d’une telle discussion, il ne pourrait pas les tolérer, pas alors que tout partait en vrille dans son entourage.

« T’es visiblement énervée… continua-t-il, faisant un nouveau pas avant de s’arrêter, peu pressé de se faire frapper. Et avoir un type qu’on déteste en face de soi quand on ne va pas bien, c’est généralement très efficace. »

Vachement efficace, s’il comptabilisait le nombre d’engueulades auxquels il avait participé dans les derniers vingt-quatre heures. Il aurait aimé s’enfiler un quart de rhum et la pensé l’effleura, mirage alcoolisé dans une sobriété forcée. Mortensen. Quoi? C’est son nom, Mortensen. Tu n’écoutes pas les rumeurs dans le château? Sa sœur n’est pas revenue à Poudlard. Il s’était crispé, cherchant dans sa mémoire le nom de celle qu’il aurait dû associer plus rapidement à la gryffondor. Thorun. Son teint avait blanchi, ses lèvres s’étaient pincées. Pendant une brève seconde, il oublia que Freyja n’était plus celle avec qui il aimait discuter parfois, qu’elle n’était plus celle qui l’intriguait de loin, avant que son frère ne lui mette la main dessus. Il retînt son impulsion initiale, celle d’aller la prendre dans ses bras, pour plutôt glisser son poing dans sa poche. Parce qu’elle ne voulait rien savoir de lui et qu’il ignorait à quel point il avait eu tort à son sujet, il ne pouvait pas la consoler, ni lui être d’une quelconque utilité.

« Paraît que ta sœur n’est plus là, dit-il, la voix teintée d’une émotion contenue. Tu dois être heureuse, ça te permet de te taper tout les lions sans avoir de compétition.»

Tu mériterais qu’on te crève les yeux pour cette réplique. Je sais. Ce n’était pas digne de lui, de l’homme qu’il était. C’était une affirmation à la Samuele, une phrase absurde, qu’il ne pensait pas. Lui donner l'occasion de se défouler sur lui, c'était pourtant sa seule option pour l'aider. Parce que le soutien qu’il avait spontanément envie d’apporter à la rouge et or, le réconfort qu’il aurait dû pouvoir lui donner dans un monde où ils ne se détestaient pas, seraient immanquablement rejetés par elle.   
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MessageSujet: Re: a - you might have some bruises and a few of scars, but you know you're gonna be okay (angelo)   a - you might have some bruises and a few of scars, but you know you're gonna be okay (angelo) EmptySam 3 Aoû - 19:55

Angelo Borghese & Freyja Mortensen + you can get used to pain and to being alone. you can get used to change and no place to call home. you can get used to fear and the constant lying. you can get used to being angry all the time. you can get used to anything if it goes on long enough.

Peut-être que se laisser consumer par la colère était la réponse, au fond. Peut-être que c’était le seul moyen pour elle de connaître autre chose que le désespoir et l’apathie qui l’habitaient ces derniers jours. Freyja n’était pas le genre à se mettre aisément en colère. Elle pouvait se montrer rapidement irritée, répliquer sèchement aux personnes comme Angelo, qui étaient loin de faire partie de ses proches ou de gens pour qui elle avait de l’estime. Mais se mettre en colère, véritablement en colère, était une occurrence rare pour la jeune femme. Elle n’avait jamais véritablement compris le but de la haine. Elle n’avait jamais compris à quoi cela servait de se laisser maîtriser par un sentiment aussi primal, aussi viscéral. Et si elle se montrait parfois désagréable, son naturel amical reprenait rapidement le dessus, lui permettant rapidement de penser à autre chose pour se focaliser sur ce qui comptait. Cependant, les choses n’avaient jamais été ainsi avec Angelo, du moins en ce qui concernait ce qu’il pouvait bien lui dire. Ses paroles lui restaient en tête bien après leurs rencontres et si elle ne cédait pas à la colère avec lui non plus, elle accordait sans doute bien trop d’importance à ce qu’il pouvait lui dire ou ce qu’il pouvait bien penser d’elle. Elle ressentait en sa présence ce besoin de se justifier, ce besoin d’avoir le dernier mot, ce besoin de conflit qui lui était habituellement étranger. Elle ne comprenait pas pourquoi il avait autant d’emprise pour elle alors qu’il était certainement la seule personne, avec son frère, pour qui elle éprouvait une véritable haine. Quelque part, elle savait que ce n’était que la déception qui parlait. Déception, de l’avoir porté aussi haut dans son estime quelques années plus tôt, pour retomber aussi brutalement à terre. Déception, qu’il lui ait laissé entrevoir une autre part de lui-même pour qu’elle se rende finalement compte qu’elle n’existait pas. Déception, qu’elle ait cru trouver en lui un ami pour finalement réaliser qu’il l’avait cataloguée comme ennemie  bien avant qu’elle ne le fasse. Et même avec cela, elle n’avait jamais voulu céder aux cris, aux véritables injures, parce qu’elle ne voulait pas lui donner cette satisfaction. Elle n’avait jamais voulu lui laisser voir à quel point ce qu’il lui disait l’affectait.
Mais à présent elle n’était plus sure de rien. Plus sure de vouloir sauver sa dignité. Plus sure que cela suffisse à ce qu’il la laisse tranquille. Plus sure de pouvoir se retenir, pas comme cela, pas maintenant. Elle serra les poings, essayant encore de se calmer, avant de se sentir totalement partir. « Je ne pense pas que je vais aller ailleurs, non. » Elle laissa un soupir audible lui échapper et croisa les bras. « Il en vaut pas le coup, Freyja, » lui dit doucement Kaelin en se frottant contre ses jambes. « Tu peux tourner les talons et le planter là, il se sentira suffisamment bête à continuer de parler tout seul. » Mais elle ne bougea pas pour autant, même si elle savait que son patronus avait raison. Elle voulait savoir, quelque part, ce qu’il dirait d’autre. Elle voulait voir jusqu’où il pouvait aller, peut-être à tort, puisque viendrait un moment où elle n’en pourrait plus et devrait s’en aller tout de même. Mais ce ne serait pas immédiatement. Pas avant de s’être défendue. « T’es visiblement énervée… Et avoir un type qu’on déteste en face de soi quand on ne va pas bien, c’est généralement très efficace. » Elle laissa échapper un ricanement froid, levant les yeux au ciel. « Parce que tu fais de la charité, c’est ça ? » Il s’était encore avancé mais elle ne recula pas, ne voulant pas être la première à céder, même si elle savait au fond que cela serait certainement le cas. Elle n’avait pas le fort caractère de son frère ou de sa sœur. Et dans l’état actuel des choses, elle savait qu’elle pouvait craquer à n’importe quel moment et le laisser gagner. Peut-être pouvait-elle y arriver. Peut-être arrêterait-il de parler. « Paraît que ta sœur n’est plus là. Tu dois être heureuse, ça te permet de te taper tout les lions sans avoir de compétition.»
Mais il ne s’arrêtait pas.
Elle sentit une vague de chaleur monter dans ses joues, alors que son cœur battait plus vite sous la colère. Ses ongles s’enfoncèrent dans ses paumes et elle se força à baisser les yeux pour ne plus avoir son sourire détestable sous le nez, prenant le temps de respirer. Elle ne pouvait pas craquer. Elle ne pouvait pas le laisser gagner. Elle releva la tête mais ne le regarda même pas, se détournant déjà. « Tu me fais de la peine Borghese. J’ai pas de temps à perdre avec toi. » Elle se retourna complètement pour se diriger vers les dortoirs, sentant déjà les larmes brûlantes de rage lui piquer les yeux, sa gorge se nouer. Quelque part, elle avait quand même l’impression de le laisser l’emporter.
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MessageSujet: Re: a - you might have some bruises and a few of scars, but you know you're gonna be okay (angelo)   a - you might have some bruises and a few of scars, but you know you're gonna be okay (angelo) EmptySam 3 Aoû - 19:55

Il était en train de merder et il le savait. Qu’importe si Freyja était réellement ou non comme son frère l’avait décrite : elle ne méritait pas ses paroles, ni ce qu’il était en train de lui dire. Il aurait normalement tenté de la réconforter, aurait voulu lui remonter le moral et se montrer sympathique. Mais il ne le pouvait pas et d’éventuels essais dans ce sens lui semblaient voués à l’échec. « Parce que tu fais de la charité, c’est ça ? » Il ne répondit pas, la gorge dangereusement nouée.  Ses traits étaient tendus, sa respiration était trop rapide. Énervé, mais davantage contre lui que contre elle. Il aurait aimé pouvoir mettre au clair cette histoire, savoir ce qui était vrai dans les mensonges proférés par Samuele, lui expliquer qu’il n’avait pas voulu se montrer aussi con. S’excuser, pas lui faire la charité. Tu devrais faire ça, plutôt que de lui balancer de tels trucs. Faudrait que tu revois tes méthodes de drague. Je ne la drague pas. Il était plutôt en train de s’assurer qu’elle le détesterait réellement pour toujours. Une belle bêtise. Et lorsqu’il reprit la parole, plus dur qu’il n’aurait voulu l’être, il dû faire un effort monumental pour ne pas revenir aussitôt sur ses propos. Il ne pouvait l’aider qu’en la poussant à bout, qu’en lui permettant d’évacuer ses émotions. Pas autrement. Se montrer amical ne lui servirait à rien, ni à lui, ni à elle.

Son calme, la gryffondor le conserva pourtant. Il soupira, excédé de voir qu’elle se contrôlait à ce point, qu’elle ne s’énervait pas. Elle était une lionne, une rouge et or. Il était persuadé que l’impulsivité devait dormir derrière ses paroles calmes, au même titre que l’envie de la consoler pulsait derrière sa dureté. Ou alors il se trompait encore sur elle et elle s’en foutait réellement. Si ce qu’il disait était vrai, elle devait ne pas s’en soucier. Une possibilité qui ne lui plaisait pas et qui ne le convainquait pas : même s’il avait passé l’année à se convaincre du contraire, il demeurait persuadé que Freyja ne se limitait pas à l’étiquette vulgaire à laquelle son frère avait voulu l’associer. « Tu me fais de la peine Borghese. J’ai pas de temps à perdre avec toi. » Et pourtant, elle était en train de le perdre, tout comme elle l’avait perdu dans le passé. Une époque qui lui semblait lointaine, maintenant qu’ils ne pouvaient plus se parler de façon amicale. Il l’entendit s’éloigner, hésitant quelques secondes, figé. Il n’avait rien changé à sa situation, ni à son humeur. Conversation vaine. Cette fois, il n’avait pas envie de simplement la laisser partir.

« Et toi, tu me fais pitié », rétorqua-t-il, la voix glaciale. Parole qu’il ne pensait pas, qu’il aurait pu se lancer à lui-même. C’était risible d’en être rendu à ce point, de devoir l’insulter pour la pousser à réagir, plutôt que de simplement s’excuser pour le passé. Il aurait dû la laisser partir, ne pas chercher à la provoquer davantage. Normalement, il n'aurait peut-être rien dit de plus, n'aurait pas essayé de la pousser à bout. Mais elle allait mal et il était impuissant, ne pouvant rien faire.

« Tu contiens toujours ta colère comme ça? demanda-t-il, faisant un pas vers elle. Ou tu t’en fous réellement que j’insinue que tu sois une salope? »

Insinuation implicite qui avait pourtant été claire. Il voulait qu’elle se vexe, qu’elle proteste, qu’elle se défende. Qu’elle lui hurle qu’il n’était qu’un con, qu’elle lui crie que c’était lui qui avait mal agit dans cette histoire, qu’elle n’y était pour rien. Il voulait comprendre ce qui s’était passé un an auparavant, mettre un terme définitif à ses remords. Samuele lui avait dit des choses qu’il avait crues et qu’il n’aurait pas dû croire, mais qu’il ne parvenait pas à écarter de son esprit. Des doutes idiots, qui entretenaient une rancœur brûlante et qui contrôlaient des regrets qui auraient dû être formulés. S’il méritait qu’elle s’énerve, il voulait qu’elle le fasse.

« J’imagine que la vérité n’est pas vexante » rajouta-t-il, froid, laissant ses pupilles errer dans le néant. Conclusion glacée qui appelait une réponse. Si elle quittait définitivement la salle commune, si elle ne le contredisait pas, il serait forcé d’envisager que Samuele n’avait pas dit que des mensonges et que la gryffondor se limitait peut-être réellement à la déloyauté.  
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Riley Graham
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MessageSujet: Re: a - you might have some bruises and a few of scars, but you know you're gonna be okay (angelo)   a - you might have some bruises and a few of scars, but you know you're gonna be okay (angelo) EmptySam 3 Aoû - 19:56

Angelo Borghese & Freyja Mortensen + you can get used to pain and to being alone. you can get used to change and no place to call home. you can get used to fear and the constant lying. you can get used to being angry all the time. you can get used to anything if it goes on long enough.

Elle pouvait sentir sa patience la quitter au fil des minutes et partir avant d’exploser véritablement lui semblait être la seule solution. Elle n’avait rien à dire à Angelo de toutes manières et elle savait qu’il s’appliquerait à continuer la conversation pour provoquer une réaction chez elle. S’il n’avait jamais vraiment réussi auparavant, à part en lui retirant quelques répliques irritées, elle n’était pas sure à présent de pouvoir rester calme. Ses nerfs étaient trop à vifs, son moral était déjà au plus bas et elle savait parfaitement qu’il lui en faudrait que peu pour laisser ses mots l’atteindre. Et elle ne savait pas si c’était parce qu’elle était déjà vulnérable mais les mots qu’il prononça l’atteignirent de plein fouet, ne faisait que retourner le couteau dans la plaie lorsqu’il mentionna sa sœur. Les ongles plantés dans ses paumes, elle s’était détournée, déterminée à partir avant de céder à la colère. Elle n’avait pas besoin de se mettre dans tous ses états, certainement pas à cause de lui. La disparition de sa sœur préoccupait déjà la moindre seconde de ses journées sans qu’elle n’est besoin d’ajouter la colère à l’afflux d’émotions qui semblaient la traverser. Partir lui éviterait de lui donner raison, de le laisser avoir une emprise négative sur elle. « Et toi, tu me fais pitié. » L’insulte la stoppa net dans son mouvement et sans réellement le vouloir, elle se retourna vers lui. Elle savait qu’elle aurait dû continuer. Elle savait qu’elle n’aurait pas dû s’arrêter. « Tu contiens toujours ta colère comme ça? Ou tu t’en fous réellement que j’insinue que tu sois une salope? » Il s’avança vers elle et elle fit de nouveau un pas également, sans y réfléchir. « Freyja, arrête. T’étais sur le point de partir. Le laisse pas avoir raison. » Kaelin avait raison, comme toujours mais elle n’arrivait pas à l’écouter, à prendre son conseil et simplement partir. Quelque part, elle avait besoin d’avoir le dernier mot. Surtout parce qu’il avait mentionné la disparition de sa sœur comme si elle s’était simplement en allée en vacances. « J’imagine que la vérité n’est pas vexante, » ajouta-t-il finalement et Freyja pu sentir son sang bouillir à l’intérieur de ses veines. Cela n’aurait pas dû la faire céder. Il ne s’agissait que d’une stupide remarque par rapport à tout ce qu’il avait bien pu lui dire. Et pourtant, elle s’avança encore, jusqu’à se retrouver juste devant lui. « Quelle vérité ? » commença-t-elle d’un ton glacial. Ses bras tremblaient et elle ne fit pas d’effort pour le cacher, puisqu’il ne pouvait pas le voir. Elle vit du coin de l’œil quelques élèves quitter la salle commune, comprenant qu’ils étaient sans doute de trop. « Celle que tu as inventée après avoir profité de moi ? » Elle avait été trop stupide, à l’époque, pour l’empêcher de lui faire des avances et si elle avait tenu un tant soit peu plus à Samuele, elle l’en aurait empêché. Mais son petit-ami faisait déjà surement pire derrière son dos, alors elle avait voulu croire en la connexion qu’elle ressentait avec Angelo et elle s’était laissée allée à un moment de faiblesse. « C’est toi qui m’a embrassé, Borghese. Tu m’as manipulée pour obtenir ce que tu voulais et donner une raison à ton frère de me larguer et ce devrait être moi, la salope ? » Elle n’avait été qu’un jeu pour lui. Et s’en rendre compte alors qu’elle lui faisait confiance était sans doute ce qui avait fait le plus mal. « Alors non, ça ne me fait rien, parce que je m’en fiche de ce que tu peux penser. Ton avis ne compte pas à mes yeux. » Et pourtant, elle le laissait l’énerver. Et pourtant, elle le laissait l’atteindre.
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MessageSujet: Re: a - you might have some bruises and a few of scars, but you know you're gonna be okay (angelo)   a - you might have some bruises and a few of scars, but you know you're gonna be okay (angelo) EmptySam 3 Aoû - 19:56

Il avait espéré qu’elle le contredise, qu’elle se fâche, qu’elle réagisse. Qu’elle lui dise qu’il inventait des conneries, qu’il était le responsable de ce bordel. Parce qu’il avait évité longtemps une remise en question sur ce sujet, parce qu’il avait préféré se dire que Samuele avait raison, plutôt que d’accepter de côtoyer des remords. Plus simple. « Quelle vérité ? » Cette vérité qui n’en était pas une, qu’il avait tenté de s’enfoncer dans le crâne pour justifier ce qu’il avait fait, pour continuer de la mépriser, tout en sachant qu’il n’en avait pas le droit. Il l’avait entendue s’avancer et ses sourcils s’étaient froncés, sans qu’il ne se recule. Immobile, il avait attendu la suite, avec une appréhension agitée. Des sons de pas diffus lui signalèrent que s’ils n’étaient pas seuls, ils l’étaient probablement désormais. Tant mieux. Il se foutait de régler ses problèmes en public, mais il appréhendait d’éventuels dérapages. Depuis ce qui s’était passé, ils ne s’étaient jamais tout à fait expliqués. Lui avait repoussé une éventuelle confrontation, gardant intactes de fausses impressions, sans trop vouloir les remettre en question. Jusqu’à maintenant. « Celle que tu as inventée après avoir profité de moi ? » Il s’était raidi, pinçant les lèvres. Cette vérité, cette réputation, il l’avait crue confirmée après ce qui s’était passé. Infidèle. Son frère n’était pas un saint, mais Frey ne l’avait pas non plus été. Le terme salope il est quand même un peu…Fort, je sais. Et injustifié. Tout comme cette affirmation selon laquelle il aurait profité d’elle.

« T’étais consentante, répliqua-t-il, froid. Alors ne dit pas que j’ai profité de toi. Tu savais ce que tu faisais. »

Tout comme lui savait très bien ce qu’il était en train de faire. Il était venu la voir avec une intention précise, avait suivi un plan déjà établi. Il avait profité de la situation, réellement, même s’il ne voulait pas l’admettre, même si ça le tuait de prendre conscience des défauts qu’il avait exposé, ce jour-là. « C’est toi qui m’a embrassé, Borghese. Tu m’as manipulée pour obtenir ce que tu voulais et donner une raison à ton frère de me larguer et ce devrait être moi, la salope ? » Crispé, il détourna la tête, même s’il ne pouvait pas la voir. Ouais, il l’avait embrassée, ouais, il l’avait manipulée pour que son frère puisse la larguer. Mais elle n’avait qu’à résister, non? Il n’était pas responsable de sa faiblesse. T’es de mauvaise foi. Son frère, il était pire en matière de déloyauté, et il le savait très bien. Tout comme il le savait, lors de sa conversation avec Frey, après s’être donné la permission de l’embrasser, sous l’excuse raisonnable de simplement rendre service à son frère. Il ne l’avait pas simplement fait pour tester sa fidélité, pour obéir à Sam : il l’avait fait parce qu’il en avait envie, parce qu’il pouvait le faire sans trop jouer dans le dos de l’autre italien. « Alors non, ça ne me fait rien, parce que je m’en fiche de ce que tu peux penser. Ton avis ne compte pas à mes yeux. » Il eut un sourire faussement dubitatif, tout en glissant la main dans sa poche, triturant machinalement sa flasque. Conversation merdique. Il n’aimait pas les conclusions qui s’imposaient à lui, ni cette impression d’avoir véritablement merdé, de s’être montré con avec une amie qu’il avait définitivement perdue, sans possibilités de la retrouver. Ses gestes, il ne pouvait que les assumer, sans pouvoir se les justifier.

« Tu te fiches pas réellement de ce que je pense, répondit-il, croisant les bras sur son torse. Sinon, t’aurais déjà quitté cette salle commune. »

L’envie de le frapper avait aussi probablement joué.

« T’aurais dû me repousser, ce jour-là, poursuivit-il, les traits figés.  Je t’ai manipulée, ouais. Et je le regrette. »

Ça ne lui ressemblait pas, d’agir ainsi. Il était habituellement honnête, ne complotait pas derrière le dos de ceux qu’il appréciait. Mais une part de lui avait été authentique, ce soir-là. Il n’avait pas seulement menti, pas seulement joué : il avait voulu l’embrasser, égoïstement, sans penser aux éventuelles conséquences. Ses pupilles éteintes, il les avait ramenées sur elle, fronçant les sourcils :

« Sauf que t’es responsable aussi de ce qui s’est passé, poursuivit-il, la voix plus douce. Pourquoi t’as cédé Freyja? Pourquoi tu ne m’as pas simplement envoyé me faire foutre? »

Au fond, c’était ce qu’il ne comprenait pas, ce qu’il ne parvenait pas à s’expliquer. Avait-il à ce point profité de cet instant de faiblesse, pour qu’elle cède à ses avances?
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MessageSujet: Re: a - you might have some bruises and a few of scars, but you know you're gonna be okay (angelo)   a - you might have some bruises and a few of scars, but you know you're gonna be okay (angelo) EmptySam 3 Aoû - 19:57

Angelo Borghese & Freyja Mortensen + you can get used to pain and to being alone. you can get used to change and no place to call home. you can get used to fear and the constant lying. you can get used to being angry all the time. you can get used to anything if it goes on long enough.

Elle ne savait pas réellement ce qui la retenait dans la salle commune. Elle savait qu’elle aurait déjà dû partir depuis longtemps et en temps normal, c’était probablement ce qu’elle aurait fait. Peut-être qu’elle avait enfin atteint sa limite et qu’elle ressentait désormais le besoin de lui faire comprendre qu’elle en avait assez. Assez qu’il l’agresse au moindre prétexte, sachant pertinemment qu’il l’énerverait. Assez qu’il rejette toute la faute sur elle alors qu’ils avaient été deux à échanger ce baiser. Assez qu’il l’énerve à ce point. Elle aurait voulu s’en ficher, simplement l’ignorer jusqu’à ce qu’il se fatigue. Elle aurait voulu ne pas répondre. Mais pour une raison qu’elle ignorait, elle en était incapable. « Tu te fiches pas réellement de ce que je pense. Sinon, t’aurais déjà quitté cette salle commune, » dit Angelo, trahissant ses pensées. Elle leva les yeux au ciel et poussa un soupir, comme pour masquer le fait qu’il avait raison. Elle ne savait pas pourquoi elle avait autant de mal à quitter la conversation mais aujourd’hui particulièrement, elle ressentait le besoin de le confronter, de se justifier. Il devait probablement ressentir la même chose, puisqu’il continuait de parler. « T’aurais dû me repousser, ce jour-là.  Je t’ai manipulée, ouais. Et je le regrette. » Freyja secoua la tête, déstabilisée. Elle ne s’était pas attendue à ce qu’il l’admette. Elle ne s’était pas attendue à ce qu’il devienne honnête, au lieu de continuer à la blâmer pour une erreur dont ils étaient tous les deux coupables. « Sauf que t’es responsable aussi de ce qui s’est passé. Pourquoi t’as cédé Freyja? Pourquoi tu ne m’as pas simplement envoyé me faire foutre? » Son ton avait changé, contrastant avec l’agressivité dont il avait fait preuve seulement quelques minutes plus tôt. Freyja pris une inspiration, ne sachant pas comment prendre la tournure de la conversation. Elle lui en voulait toujours autant. Mais c’était la première fois qu’ils avaient une véritable conversation sur le sujet. C’était la première fois que les cris laissaient place à quelque chose de plus calme et elle avait été tellement perdue dans sa colère contre lui qu’elle ne savait pas comment réagir à présent. « Tu devrais peut-être essayer de lui dire la vérité, toi aussi, » lui dit doucement Kaelin. Elle savait qu’il avait raison et elle considéra un instant l’écouter. Peut-être qu’il était temps qu’ils soient tous les deux honnêtes, après tout. « Parce que j’avais un faible pour toi, » lâcha-t-elle simplement, dans un souffle, sa colère laissant à présent place à la peur. Admettre cela n’était pas facile pour elle, surtout lorsqu’elle avait voulu lui tenir tête juste avant. Elle croisa les bras, mal à l’aise. « Ça n’excuse rien, j’ai fait une erreur. J’ai eu un moment de faiblesse. Mais toi… » Elle secoua la tête.  « T’as profité du fait que j’étais vulnérable. T’as agis en salaud volontairement, en sachant très bien ce que tu faisais. » Au fond, c’était ce qui la blessait le plus. Parce qu’elle avait cru qu’il avait eu un moment de faiblesse aussi. Elle avait cru qu’il avait fait une erreur aussi, qu’il avait été dans le même état d’esprit qu’elle à cet instant. Maintenant, elle avait la confirmation que ce n’était pas le cas. Et si elle avait toujours pensé qu’elle serait soulagée de l’apprendre, elle était d’avantage blessée que ce qu’elle avait été auparavant. « Voilà la différence entre toi et moi, Borghese. J’ai été stupide. T’as été un connard. » Elle aurait préféré qu’ils aient été stupides tous les deux. Cela lui aurait probablement fait moins mal.
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MessageSujet: Re: a - you might have some bruises and a few of scars, but you know you're gonna be okay (angelo)   a - you might have some bruises and a few of scars, but you know you're gonna be okay (angelo) EmptySam 3 Aoû - 19:57

Sa réponse, il la craignait. Pas envie de savoir qu’il était responsable de l’échec de leur amitié, de cette dérape qui les avait conduit à se détester. Mais au fond, il savait déjà que c’était le cas. Le soir où il l’avait testée pour son frère, il avait fait quelque chose qui n’était pas dans ses habitudes, ni dans ses valeurs. Il aurait plutôt dû être là pour elle, pour l’écouter et la conseiller, pas pour foutre encore plus le bordel dans son couple et la trahir. Pas pour la manipuler. Ce n’était pas elle, la salope: c’était plutôt lui, le salaud. « Parce que j’avais un faible pour toi.» Il s’était crispé, glissant une main contre ses tempes. Il avait déconné, véritablement, mais cette information, il ne savait pas quoi en faire. Freyja ne l’avait pas non plus laissé indifférent, autrefois. Et le baiser échangé, il l’avait prolongé bien plus que nécessaire pour un simple test. Sauf que c’était une erreur de sa part, une trahison envers Samuele. Il n’aurait jamais dû accepter de faire ça avec une fille qui lui plaisait. « Ça n’excuse rien, j’ai fait une erreur. J’ai eu un moment de faiblesse. Mais toi… » Mais lui était allé bien plus loin. « T’as profité du fait que j’étais vulnérable. T’as agis en salaud volontairement, en sachant très bien ce que tu faisais. » Il avait croisé les bras contre son torse, la machoîre crispée. Avait-il réellement prit conscience de ce qu’il faisait, à ce moment-là? Il n’était lui-même pas d’humeur, n’avait voulu que faire taire les doutes absurdes de son frère. Parce qu’il avait cru en la fidélité de la gryffondor, parce que ça l’emmerdait que l’Italien ose user de qualificatifs qu’elle ne méritait pas, lorsqu’il lui parlait d’elle. Ce n’était supposé être qu’une simple épreuve, qu’elle aurait remporté haut la main. Il avait cru qu’elle le giflerait, qu’elle lui dirait d’arrêter. Mais elle n’en avait rien fait et il avait perdu le contrôle d’une manipulation qui avait prit des dimensions plus importantes que ce qu’il avait voulu.

« Toi aussi tu savais ce que tu faisais, grinça-t-il, ignorant le grognement d’Hope.   Les faiblesses, ça n’excuse pas tout.»

Sa colère, il la sentait faire de nouveau palpiter violemment son cœur, alors qu’il serrait les poings. Fâché contre lui-même, de ce qu’il avait fait, de ce qu’il était encore en train de faire. Freyja n’était responsable de rien. « Voilà la différence entre toi et moi, Borghese. J’ai été stupide. T’as été un connard. » Un connard, carrément. Il l’avait défendue pourtant, avant qu’ils ne merdent, avant qu’il ne gâche tout, avant qu’il n’écoute un frère qui ne méritait pas d’être entendu. Il était responsable, énormément. Mais il avait été aussi déçu, lorsqu’il avait constaté, après coup, qu’il s’était trompé sur son compte. T’es chiant. Tu ne t’es pas trompé sur son compte, c’est toi qui a provoqué ce qui est arrivé.  Et c’est elle qui aurait dû tout arrêter.

Il avait incliné légèrement la tête, attentif aux bruits, sans répondre immédiatement, sans savoir ce qu’il voulait exactement dire. Perdu dans ce qui s’était passé, dans ses propres responsabilités, dans cette foutue culpabilité qui nouait sa gorge et qui lui faisait regretter. Il n’avait pas l’habitude d’être le mauvais type et instinctivement, il était porté à vouloir rejeter la faute sur celle qui ne la méritait pas.  Réflexe absurde. Il aurait dû lui demander des excuses, mais il ne le pouvait pas. Parce qu’elle se trompait, il n’avait pas été simplement un connard qui l’avait manipulée, sans sentiments. Il avait été un ami qui l’avait trahie elle et son frère, parce qu’il avait aussi eu ce penchant qui avait scindé sa volonté en deux, qui l’avait poussé à apprécier une situation qui n’aurait pas dû l’être.
Dis-lui. Non. Elle n’avait pas besoin de tout savoir et de toute façon, elle lui en voulait probablement déjà suffisamment. Ce n’était pas nécessaire qu’elle sache que lui aussi avait eu un instant de faiblesse, qu’il s’en voulait, qu’il n’avait pas été uniquement poussé par une promesse faite à son frangin.

« T’as raison, j’ai été un connard , rétorqua-t-il, la voix plus froide. Mais quand j’ai accepté de… »

Il s’arrêta, sans terminer sa phrase. Ce que Samuele lui avait demandé de faire, il ne l’avait jamais précisé à voix haute, même si c’était implicitement clair. Il reprit, acerbe :

« Je lui avais dit que t’étais pas ce type de fille, que t’étais fidèle. Je pensais que tu valais mieux que ça. »

Mieux que lui. Ce qu’il était en train de lui dire, elle ne le méritait pas. Mais au fond, que pouvaient-ils se dire de plus? Il avait merdé et même des excuses n’arrangeraient probablement pas la situation. Il se souvenait de son objectif de départ, lorsqu’il était entré dans la salle commune et l’avait entendue parler : lui remonter le moral en lui permettant d’évacuer. Un sourire factice naquit sur ses lèvres, alors qu’il reprenait :

« Alors t’avais un penchant pour moi hein? Je suis curieux…T’aurais couché avec moi, si je te l’avais demandé? »

Hope lui signala d’une poussée contre les genoux qu’elle l’aurait bien mordu et il était amplement d’accord avec elle. Désolé, Frey. Sincèrement.
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MessageSujet: Re: a - you might have some bruises and a few of scars, but you know you're gonna be okay (angelo)   a - you might have some bruises and a few of scars, but you know you're gonna be okay (angelo) EmptySam 3 Aoû - 19:58

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Les aveux avaient quitté ses lèvres bien trop vite à son goût. En quelques mots, elle avait révélé ce qu’elle s’était promis de garder pour elle, principalement pour maintenir sa fierté après que sa relation avec les frères Borghese se soit détériorée. Pourtant, elle avait prononcé les mots sans trop d’hésitation, laissant enfin Angelo savoir qu’il lui avait plu, par le passé. Trop tard, c’était sans aucun doute trop tard pour qu’elle le lui dise. Il avait été trop tard à partir du moment où ses lèvres s’étaient posées sur celles de son frère et elle l’avait toujours regretté, même si elle ne s’en était probablement pas rendue compte jusqu’à maintenant. Sortir avec Samuele avait été une erreur, dès le départ et elle l’avait fait pour les mauvaises raisons. Par simple envie d’être comme tout le monde, d’avoir un petit-ami, de connaître l’amour. Elle avait ignoré sa personnalité désagréable, son arrogance, sa réputation de coureur de jupons. A présent, elle s’en mordait encore les doigts, puisqu’Angelo ne semblait pas vouloir lui faire oublier qu’elle était tombée dans le piège qu’il lui avait tendu, au point le plus désastreux de sa relation. Elle s’y était jetée à corps perdu, pensant naïvement sur le moment que son erreur pouvait encore être réparée. Elle savait à présent que ce n’était pas le cas et que tout avait été pire depuis le moment où elle avait laissé Angelo l’embrasser, dans cette même salle commune. « Toi aussi tu savais ce que tu faisais.   Les faiblesses, ça n’excuse pas tout. » Freyja baissa les yeux au sol. Il n’avait pas tort. Elle aurait très bien pu détourner la tête, se rendre compte sur le moment que même si son couple était en miettes, tromper Samuele n’était certainement pas une solution. « Je le sais, » admit-elle. « J’aurais simplement bien aimé ne pas être la seule à avoir fait une erreur, plutôt que d’avoir été manipulée, » cracha-t-elle, sa rancœur prenant le dessus. C’était sa colère qui transparaissait le plus lorsqu’elle lui parlait, masquant le sentiment le plus important qui avait fait surface depuis cette soirée. Elle avait ressenti de la colère, oui mais par-dessus, elle avait été blessée, plus que de raison. Blessée, parce que quelque part dans son esprit naïf, elle avait toujours idéalisé Angelo, simplement parce qu’il lui plaisait. Blessée, parce qu’elle avait cru l’espace d’un instant qu’elle lui plaisait, elle aussi et son cœur s’était emballé à cette idée. Blessée, parce que même s’il n’était pas censé se passer quoi que ce soit entre eux, elle l’avait toujours considéré comme son ami. Et se rendre compte qu’une fois de plus elle s’était trompée, que cela n’avait été qu’une idée dans son esprit était sans doute ce qui lui avait fait le plus mal. « T’as raison, j’ai été un connard , » reprit Angelo et Freyja ne répondit pas, trop surprise qu’il l’admette pour qu’elle puisse dire quoi que ce soit. « Mais quand j’ai accepté de… » Il ne termina pas mais la jeune femme n’avait pas besoin de la fin de sa phrase pour savoir de quoi il parlait. Aucun des deux frères n’avait jamais dit explicitement qu’ils avaient essayé de la tester mais ils ne l’avaient jamais dissimulé non plus.
« Je lui avais dit que t’étais pas ce type de fille, que t’étais fidèle. Je pensais que tu valais mieux que ça. »
Freyja entrouvrit les lèvres pour répondre mais elle ne réussit pas à trouver les bons mots. Elle ne s’était pas attendue à ce que cette conversation prenne cette tournure et que pour la première fois en un an, ils soient honnêtes l’un envers l’autre. Ils n’avaient jamais eu de conversation sincère depuis et maintenant que c’était le cas, il restait un ton de reproche, un ton froid dans chacune de leurs paroles. « Je ne le suis pas. Pas habituellement, » répliqua-t-elle, sur la défensive. Elle s’empêcha de poursuivre, essayant de se rappeler qu’elle n’avait pas à justifier. Cependant, pour une raison qu’elle ignorait, elle cherchait désormais à lui faire changer d’avis, à lui montrer qu’il avait tort. Puis il sourit, de ce sourire narquois qu’elle ne connaissait que trop bien et elle sentit la déception l’envahir. « Alors t’avais un penchant pour moi hein? Je suis curieux…T’aurais couché avec moi, si je te l’avais demandé? » Elle poussa un soupir, avant de lâcher un rire amer. Elle aurait dû savoir que cela ne pouvait pas durer, pas avec lui. Elle n’était même plus certaine qu’il avait été entièrement honnête. Cela avait probablement été un jeu de plus pour lui. « Je n’ai pas envie d’attraper toutes les MST du château en une seule fois, donc non, désolée, » rétorqua-t-elle sur un ton exagéré. Elle secoua la tête. « Dire que j’ai presque cru que je pouvais avoir une conversation normale avec toi, » lâcha-t-elle en poussant un nouveau soupir, peut-être d’avantage pour elle-même que pour son interlocuteur. Elle pris la direction des escaliers de son dortoir mais s’arrêta au pied de celui-ci. « Je n’ai plus rien à te dire, donc s’il-te-plaît, abstiens toi la prochaine fois » lui lança-t-elle. Elle ressentait presque le besoin de lui signifier qu’elle s’en allait, puisqu’il ne pouvait pas la voir partir. Elle savait cependant que sa demande ne serait pas écoutée et qu'il profiterait du moindre prétexte pour la provoquer. Elle se retourna pour gravir les marches, le cœur lourd.
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