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 riley

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Riley Graham
Riley Graham
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Date d'inscription : 29/03/2018

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MessageSujet: riley   riley EmptyVen 23 Aoû - 11:07


Riley Montserrat
my mind was burning
and my heart got lost in the fire
crédit joe-keerys @tumblr

identification complète. Montserrat, nom qui ne veut rien dire, nom qui ne lui appartient pas, héritage d'un père qui n'en avait rien à faire. Riley, prénom simple, prénom choisi à la va vite, prénom qui aurait pu convenir à un garçon si le sort en avait décidé autrement. lieu et date de naissance. Seattle, elle a vu le jour le dix-neuf avril 1963. âge. vingt-deux ans, trop jeune pour être aussi dépassée par la vie, trop vieille pour se reposer sur sa famille. boulot ou études. elle fait le ménage au motel de la ville, prends d'autres petits boulots pour arrondir ses fins de mois, rien de stable pour vraiment lui suffire. Parfois, elle pique un souvenir dans l'une des chambres, une fois, elle a volé une montre qu'elle a revendu ensuite pour quelques billets. Personne n'est venu la réclamer, parce que personne n'en avait vraiment quelque chose à faire. situation familiale. Un père disparu, une mère absente, des parents qu'elle ne connait au fond que peu. Sa vraie famille se trouve dans sa fratrie, dans son aînée, Vera, qui a pris soin d'eux comme s'ils étaient les siens, comme s'ils avaient la même mère alors que ce n'était pas le cas. statut. Célibataire, l'amour ne lui est jamais réellement tombé dessus. Il y avait quelqu'un, il y a longtemps, mais plus maintenant. finances. $$, elle ne vient pas d'un foyer aisé mais depuis qu'elle ne compte plus que sur elle-même, c'est plus dur encore de garder la tête hors de l'eau. Pourtant, elle s'accroche et arrive à se convaincre qu'elle réussira à s'en sortir, même si elle n'a aucun plan concret pour son avenir. orientation sexuelle. Homosexuelle, elle l'a accepté, ne voyant pas d'autre possibilité; elle ne sait juste pas si les autres le feront et a trop peur de le découvrir. Alors elle se tait, elle garde ses préférences pour elle, parce que de toutes manières, il n'y a que elle que ça regarde. plus grande qualité. Dévouée, elle est prête à tout pour sa famille, n'ayant pas hésité à mettre la main à la pâte dès qu'elle a eu l'âge de travailler. Elle donne les sous qu'elle a en plus à son frère, à ses sœurs, lorsqu'ils en ont besoin, parce qu'elle préfère prendre soin d'eux plutôt que d'elle-même. plus grand défaut. Son incapacité à faire face à ses problèmes. Elle préfère fuir lorsqu'ils arrivent, les ignorer lorsqu'ils s'accrochent, les enterrer lorsqu'ils l'étouffent. Elle ne sait pas comment gérer ce qui lui arrive, n'a jamais appris à correctement comprendre ses émotions, alors elle préfère se servir du déni comme bouclier, prétendant que tout va bien jusqu'à ce qu'elle ne le puisse plus.

zodiac bundy cullen manson

prénom (ou pseudo) badlands (laura) + tu viens d'où paris + où as-tu trouvé le forum? sur bazzart + tu es (x) un inventé - () un prélien - () un scénario.

There was a ghost in your lungs you hoped to burn out
one - Elle accorde difficilement sa confiance, ne se fait pas beaucoup d’amis de longue durée, ces derniers se comptant sur le doigt d’une main. Elle a son père à blâmer pour ça, l’ayant connu toute sa vie comme quelqu’un de violent, quelqu’un d’absent, quelqu’un de pas fiable. Disparu du jour au lendemain, il lui a fait réaliser que tout le monde n’était pas censé rester pour toujours dans sa vie. Que peu de personnes l’étaient, à vrai dire. Depuis elle est terrifiée que cela arrive à nouveau, terrifiée de créer de nouveaux liens et de se voir abandonner, une seconde fois. Elle en a tellement peur qu’elle en devient parano, qu’elle voit des signes là où il n’y en a pas. Et ses relations, elle finit tout de même par les perdre, pas sur un coup du destin mais parce qu’elle contribue à leur fin.

two - Il arrive que l’on qualifie son caractère d’explosif. Tranquille un instant, elle peut sortir de ses gonds à tout moment, provoquée par un mot, provoquée par un geste. Pourtant, elle déteste les conflits. Elle déteste les cris, les disputes, les portes claquées. Surement parce que c’est ce qui a bercé son enfance. Mais c’est justement parce que c’est le seul genre de réponses dont elle a été témoin en grandissant que c’est celui qui lui paraît le plus naturel. Elle se sent vite agressée, attaquée, à tord et préfère hausser la voix que discuter calmement. Elle ne va jamais au cœur des problèmes, préférant provoquer une dispute sur un détail plutôt que sur le noyau lui-même. Elle ne sait pas réellement reconnaître ce qui cloche lorsque c’est le cas, parce qu’elle préfère ignorer tout signe de soucis plutôt que d’y faire face. Elle fuit, elle crie, elle tape du pied mais il est rare qu’elle s’arrête et qu’elle prenne une seconde pour réfléchir.

three - Elle a grandit à Seattle, forcée de faire face tous les jours aux plus fortunés qu’elle, forcée de s’écraser même lorsqu’elle n’en avait plus envie. S’il y a bien une chose qu'elle ne supporte pas, c’est qu’on la prenne de haut, elle et sa famille. Elevée par une mère débordée et une demi-sœur trop jeune pour toutes ces responsabilités, elle se demande encore comment ils s’en sont tous sortis en seul morceau, dans sa famille. Elle déteste qu’on lui fasse comprendre que sa vie est misérable, parce qu’à ses yeux, elle ne l’est pas. A ses yeux, sa mère, ses sœurs, son frère se sont battus pour se faire une place dans un monde qui ne voulait pas d’eux et il n’y a rien qu’elle ne trouve plus admirable. Sa reconnaissance pour ses ainés est infinie, tout comme son mépris pour ceux qui, même étant nés avec une cuillère en argent dans la bouche, trouvent encore le moyen de se plaindre des difficultés de leur vie.

four - Il y avait des rêves qui dansaient derrière ses paupières, autrefois. Avant qu’elle ne comprenne que la vie ne serait pas si simple pour elle, elle avait de grandes ambitions, enfant. Un jour, elle dit au revoir à ses rêves, à ses grandes ambitions, parce qu’elle comprit qu’ils étaient seuls, sans son père. Pas à contre-cœur, simplement résolue à l’idée que la vie n’en avait pas voulu ainsi pour elle. A treize ans, elle commença à aider comme elle le pouvait. Promenant les chiens du quartier, tondant des pelouses, faisant le ménage pour quelques personnes âgées. A seize ans, elle décrocha son premier boulot à mi-temps. A dix-huit ans, elle dit adieu aux bancs de l’école, sans réel regret. Elle ne s’était pas imaginée à vingt-deux, toujours en train de nettoyer des chambres de motel, toujours en train de chercher des deals supplémentaires pour gagner un peu plus. Elle avait pensé, naïvement, qu’à cet âge-là elle aurait trouvé un moyen de poursuivre un de ses rêves d’enfant. Elle se surprend parfois à imaginer ce qu’elle pourrait faire, pour obtenir une bourse, pour aller à l’université. Mais elle pense à sa petite sœur, à peine majeur, et elle oublie ses rêves, ses ambitions d’enfant, fanés aujourd’hui.

five - Trop vite, trop tôt, elle a compris que ce n’était pas des garçons qu’elle avait envie d’embrasser. Trop vite, trop tôt, elle a commencé à refuser cette part d’elle-même, ce secret dont elle ne pouvait parler à personne. Puis une personne, une amie, lui a tendu la main, a compris ce qui la rongeait de l’intérieur, lui a montré qu’elle n’était pas la seule. Que ce sentiment d’être différente n’était peut-être pas si terrible, qu’il y en avait d’autres, comme elle. Elles ont fait des paris, au lycée, captant des regards furtifs, des gestes discrets, s’amusant de leur jeu qui d’un côté ne faisait que la rassurer, encore et encore, qu’elle était normale. Elle a finit par accepter sa fatalité, décidée sur le fait que ce n’en était pas une après tout, que c’était simplement comme ça qu’elle était née et pas autrement. Puis son amie est partie, aussi vite qu’elle est arrivée. Et elle n’a jamais osé avouer quoi que ce soit à quelqu’un d’autre. Trop peur des répercussions, trop peur des regards, trop peur des coups. Elle le garde pour elle, parce que c’est mieux comme ça.

Si tu avais l'occasion d'anéantir ton pire ennemi, le ferais-tu? Plus maintenant. Avant, peut-être qu’elle se serait sentie pousser des ailes, peut-être qu’elle se serait laissée tenter. Mais maintenant elle a trop peur, trop peur de ce qui pourrait lui arriver si elle faisait quelque chose de terrible, trop peur de gâcher sa vie sur un coup de tête. On a tous des secrets, jusqu'où irais-tu pour protéger les tiens? Plus loin qu’elle irait pour elle-même. Quand il s’agit des siens, elle ne réfléchit plus, il n’y a que leur protection - et parfois leur vengeance - qui compte. Elle irait plus loin, trop loin, et le regretterait très certainement trop tard. As-tu déjà été persécuté par quelqu'un? Oui, au lycée, à l’époque où il était facile de la pointer du doigt et de compter ses différences. Elle a toujours baissé la tête, encaissant les insultes et moqueries, parce qu’elle a osé répondre une fois et elle se souvient encore des répercutions. Depuis, elle choisit ses batailles, sait quand elle n’est pas en mesure de répondre, même si l’envie n’en manque pas.

started from the bottom, now we're here
Six ans. Six ans et une innocence encore accrochée à son cœur. Six ans et une innocence brisée, alors qu’elle voit pour la première fois sa mère tomber à terre. Elle relève les yeux vers son père, qui baisse la main, et retourne derrière le pan de mur où elle s’est cachée. Elle le reconnaît à peine, à cet âge-là. Elle l’oublie trop vite, lorsqu’il s’en va, plus souvent absent que présent. Pourtant, elle a encore ce désir d’enfant de lui faire plaisir, quand il est là, d’avoir son attention et de jouer avec lui. Elle comprend rapidement qu’il n’est pas vraiment intéressé.

Treize ans. Treize ans et une adolescence à peine entamée. Treize ans et une adolescence avortée, alors qu’elle prend une responsabilité que personne ne lui a demandé. Elle est trop jeune, pour ramener de l’argent à la maison, trop jeune, pour aider comme sa grande sœur, qui a déjà dix-huit ans. Personne n’attend cela d’elle, personne ne lui a demandé. Mais elle le fait, ramène dix dollars à la fois, dix dollars qui font une petite différence mais une différence quand même. Elle accepte cette responsabilité qui n’est pas sienne et elle continue sans jamais regarder en arrière.

Dix-sept ans. Dix-sept ans et la vie qui pèse déjà sur ses épaules. Dix-sept ans et un secret qui pend au bord de ses lèvres. Elle le prononce à voix haute pour la première fois. Ou plutôt, à voix basse, tremblante, manquant de respirer. Un regard bienveillant sur elle, un regard qui lui fait comprendre qu’elle peut tout dire, tout faire, sans qu’il ne change. Une main tendue, qui l’aide à accepter plus sur elle-même qu’elle aurait su le faire, seule. Elle croit presque qu’elle aura le courage, un jour, d’admettre ses sentiments à celle qu’elle observe parfois, à l’autre bout du couloir. Mais l’année scolaire se termine et elle n’ose pas.

Vingt-et-un ans. Vingt-et-un ans et une première goutte d’alcool. Vingt-et-un ans et la goutte d’alcool de trop, faisant chavirer sa voiture, la propulsant trop vite sur la route. Elle ne sait pas comment elle s’est retrouvée là, elle qui s’était jurée ne jamais y toucher, elle qui avait vu les ravages que la boisson avait fait sur son père. Elle aurait pu le faire plus tôt, si elle l’avait voulu, âge légal ou non. Mais elle avait résisté, s’était posé des principes qu’elle ne voulait pas briser. Puis son anniversaire était venu. Et une invitation à fêter leur majorité avec d’anciennes connaissances du lycée, dans la ville natale de l’un d’entre eux, au Canada. Elle craque, elle cède, elle veut se faire bien voir. Et elle le regrette quand son pied rate la pédale de freins, quand la route se tord sous ses pneus, quand la voiture s’arrête enfin, trop brutalement.

Vingt-deux-ans. Vingt-deux ans et une envie de tout recommencer. Vingt-deux ans et une culpabilité qui pourrit dans ses veines. On lui fait remarquer qu’elle a changé. On lui fait remarquer qu’elle a un comportement étrange, depuis un moment. Qu’elle a l’air coupable, sans qu’on puisse vraiment déterminer de quoi. Elle s’éloigne de tout le monde, elle se cache là où ne peut pas la voir, elle nie tout en bloc. Puis elle fait ses valises pour les poser à Astoria Grove, parce que c’est là que se trouve sa famille et qu’elle n’en peut plus de la puanteur de Seattle. Elle s’installe, persuadée qu’elle peut se faire plus discrète, qu’elle peut recommencer, ici, où personne ne la connait, où personne ne peut noter les différences. Elle s’installe mais elle ne parvient pas à oublier.
Code:
<taken>zendaya coleman</taken> ≈ <name>riley montserrat</name>


Dernière édition par Riley Graham le Lun 13 Jan - 19:29, édité 1 fois
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Riley Graham
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MessageSujet: Re: riley   riley EmptyVen 23 Aoû - 11:07

Les Montserrat
Tout d'abord, merci beaucoup d'avoir cliqué sur ce sujet 🇯🇲 :cute: Les Montserrat ont été pensé avec amour par @"Vera Montserrat" et moi-même, donc vous pouvez vous douter que les personnages ci-dessous sont très importants pour nous.

En ce qui concerne les avatars, on a mis plusieurs suggestions mais le choix vous revient, tant que l’avatar respecte les origines des personnages (Ada, la mère, est afro-américaine, le père est caucasien).

Pour les prénoms, c’est libre aussi, tant qu’il s’agit d’un prénom anglais/américain.

Enfin, pour les liens, on a décrit rapidement la dynamique avec chacun(e) mais ils seront à voir directement avec les personnes qui prendront les pré-liens. Dans tous les cas, les Montserrat sont une famille soudée, qui se serre les coudes, et il n’y a pas de relation essentiellement mauvaise au sein de la fratrie. Un peu de conflits parfois, mais rien de bien méchant.

Si vous avez des questions, n'hésitez pas à nous mp, @"Vera Montserrat" ou moi-même :haon:

Background de la famille
Montserrat rappelle l’Espagne qu’ils ne connaissent que par récits et actualités, que par les mots d’autres et non leurs propres yeux. Paternel Montserrat, avec sous l’bras un bambin de quelques semaines, est arrivé sur les territoires d’Amérique du Nord il y a vingt-neuf ans. L’installation se fait dans Seattle même, dans un immeuble d’à peine dix étages qui, parmi tant d’autres, a poussé d’l’asphalte. L’Amérique sonne le renouveau. Pourtant, très vite, le paternel est happé dans une spirale infernale de tracas insurmontables. Il se lie de bonnes gens en apparence, de crapules sous les masques. L’alcool remplace l’eau, la chaleur des mots s’efface dans le glas de l’intonation calomnieuse. Il élève la môme de façon douteuse. Puis trouve une femme, qu’il aime à sa façon. Il se marie, et six mois plus tard, c’est Noah qui pointe l’bout d’son nez. Paternel Montserrat n’est que rarement dans les parages. Il manque comme on craint son retour. Il revient, l’argent dans les poches, argent sûrement sale mais qu’on accepte sans broncher. C’est soit ça, soit la rue. Il est violent, dans les gestes, le poing cogne la femme, cogne l’aînée. Jamais le fils, qu’il veut façonner à son image. Jamais les gamines, nées une poignée d’années plus tard, sur lesquelles seulement il hurle à plein poumon, lexies teintées d'insultes et de reproches sans fond. Il boit et dans l’air s’ancre les effluves d’alcool, qui s’imprègnent dans les façades, restent et jamais ne partent quand bien même on aère. L’environnement dans lequel ils grandissent et survivent, déplorable. Mais au moins, ils sont en vie. Puis un jour, l’paternel revient de moins en moins, puis finit par disparaître. Mort, que l’on dit, quand bien même il n’y a pas d’corps, ni d’sang. Tout devient plus difficile alors qu’le quotidien déjà n’est pas tendre. Mère Montserrat enchaîne plusieurs petits boulots, Vera abandonne ses études à l’âge de quinze ans pour aider aux corvées et à amener l’bifton dans l’compte en banque. Vera s'en va d'la métropole pour Astoria Grove il y a quatre ans, elle envoie d'l'argent à la famille, tous les mois. Car même si elle a abandonné l'cocon familial, jamais elle ne les abandonnerait, eux.

Astoria Grove, leur nouvel Eden d'puis un an et demi. Le loyer y est moins cher, la vie y est plus paisible, moins néfaste. C’est Vera, qui leur trouve de p’tits logements, Vera qui déjà a pris ses marques dans la bourgade. Ici, ils s’y plaisent. Même s’ils ont eu du mal à quitter leur cocon de Seattle, leur cocon d’malheurs et d'si peu d’joie. Mais il n’y avait d’autres solutions aux problèmes auxquels ils faisaient face, n’avaient plus d’quoi payer le logement, les charges et tout c’qu’il y avait à côté, les nécessités. Alors Astoria Grove l'accueille à bras ouverts, les bambins et leur mère. Et tout compte fait, c’n’est pas si mal.

Ramon Montserrat - père, 50 ans, pnj
Ada Montserrat - mère, 45 ans, libre
@"Vera Montserrat" - fille de Ramon, 29 ans, prise
Noah Montserrat - fils de Ramon et Ada, 25 ans, libre
@"Riley Montserrat" - fille de Ramon et Ada, 22 ans, prise
Shiloh Montserrat - fille de Ramon et Ada, 18 ans, réservée

Ada Montserrat (libre)
âge quarante-cinq ans statut veuve études/jobs au choix orientation sexuelle au choix avatar zoe saldana, bianca lawson, naomie harris, gina torres
histoire et caractère Originaire même de Seattle, autrefois ambitieuse et rêveuse, aventurière et intrépide. S'est entichée de Ramon, phantasmes devinrent brisés et éclatés. Amour aveugle pour un homme mauvais, à l'apparence aimable, chaleureuse, l'aura charismatique, père d'un enfant. Elle se noie dans une relation sans fin. Devient elle-même mère de trois enfants. Parfois, elle en oublie deux, pense seulement à Noah avec qui elle a toujours eu plus de complicités, plus de temps à accorder. À la naissance de Riley et Shiloh, déjà elle travaillait sans relâche, pour boucler des fins de mois difficiles. Alors elle les voyait moins. Les connaissait moins. À la disparition de Ramon, soulagement inavoué. Liberté récupérée. Mais le quotidien reste difficile. Elle accepte l'aide de Vera qui, obstinée, lâche ses études et gagne d'l'argent pour le foyer, non sans culpabilité du côté d'Ada. Fière, mais sait accepter l'aide d'autrui. Pourtant, encore, elle sombre dans des profondeurs qui l'accablent. Invivable. Elle part alors à Astoria Grove avec Shiloh et Noah, y rejoint Vera qui leur propose plusieurs logements à bas prix qu'elle a repéré dans l'coin. Une nouvelle vie. Un sourire qui fend le visage fatigué de l'Ada, un sourire qu'elle n'avait plus montré depuis si longtemps. Elle est prête pour façonner l'quotidien comme elle l'entend, confiante, à nouveau l'âme intrépide.

Vera Montserrat (prise)
âge vingt-neuf ans statut veuve études/jobs barmaid @the caribou, chanteuse occasionnelle au pub orientation sexuelle hétérosexuelle avatar úrsula corberó
histoire et caractère Née à Salamanca, dans l'Espagne inconnue, n'a connu la terre que dans des souvenirs insondables aujourd'hui. Une poignée de s'maines et déjà l'envol pour des sols nouveaux, Seattle et sa banlieue. La belle-mère arrive, les autres enfants aussi, famille décomposée puis recomposée au gré des envies. Elle s'entend plutôt bien avec eux, plus qu'avec l'paternel détestable. L'poing de ce dernier cogne sur les pommettes. Pas des claques, des poings. Elle pleure en silence, l'visage boursoufflé qu'on lorgne anxieusement. A la dure, elle a été élevée. Caractère façonné, d'venue indépendante très tôt, bien trop tôt pour l'adolescente qui n'avait encore rien goûté d'la vie. Quand l'père disparaît, c'est un soulagement qu'elle tait. Elle est libérée des paumes fielleuses. Doit quand même travailler pour la fratrie. Les remettre sur l'droit chemin quand ils font un mauvais pas. Mère de substitution. Puis Vera trouve l'amour. Puis il décède, alors qu'elle n'a que vingt-cinq ans et les projets pleins la tête. Aussitôt, elle quitte Seattle, va à Astoria Grove. Caractère de feu. Violente et impulsive, l'éloquence pend aux lèvres mais les poings sont toujours prêts à cogner, s'emporte d'une facilité déconcertante. Sarcastique à souhait, tellement qu'elle en est blessante. Secrète, tait les tracas qu'elle peut vivre. Cibiche entre les lèvres, continuellement, voix enrouée à cause d'la cigarette qui détruit. Autoritaire, envers les gamins chez qui elle met tous ses espoirs de réussites, peu indulgente, tolérante sur les sujets sensibles.

Noah Montserrat (libre)
âge vingt-cinq ans statut au choix études/jobs au choix orientation sexuelle au choix avatar jacob artist, alfred enoch, elliot knight, justice smith, luka sabbat, reece king
histoire et caractère Le seul garçon de la fratrie, alors forcément, un père violent, un père absent, il s’est dit petit que c’était son seul modèle. Que plus tard, il serait comme ça, lui aussi. Enfant difficile à vivre, enfant qui sortait un peu trop vite les poings, il a grandi un peu plus calme, après s’être fait reprendre à plusieurs reprises par son aînée sur l’exemple qu’il donnait à leurs petites sœurs. Violent, colérique, Noah l’est toujours un peu, au fond. Mais il faut vraiment creuser pour réussir à voir ce côté de lui. Il a cet aspect conflictuel qui le rend mystérieux pour certains, pas honnête pour d’autres. Mais il est simplement un people pleaser, influençable, adaptant sa personnalité à ses fréquentations, ce qui peut parfois être bon comme mauvais. Il se fait encore reprendre régulièrement par ses sœurs, mais il ne les écoute pas toujours, préférant se penser indépendant.

Riley Montserrat (prise)
âge vingt-deux ans. statut célibataire. études/jobs femme de ménage au motel + prend des petits boulots supplémentaires où elle peut. orientation sexuelle homosexuelle, mais sa famille n’est pas au courant. avatar zendaya coleman
histoire et caractère Riley, c’est sans doute la plus discrète. Elle a une dévotion particulièrement marquée envers sa fratrie, reconnaissante de les avoir eu à ses côtés pendant leur enfance difficile et leur pardonne parfois les choses un peu trop facilement, les idéalise parfois un peu trop. Elle a tendance à mettre son nez dans ce qui ne la regarde pas juste pour s’assurer qu’ils n’ont pas d’ennuis. Souriante, aimante, parfois un peu naïve, elle a la mauvaise habitude d’éviter les sujets qui fâchent, ceux qui sont vraiment sérieux. Elle préfère s’emporter sur des détails, sans jamais aller au cœur du problème. Mais il y a un an, elle s’est renfermée d’avantage, elle a pris ses distances, elle est devenue encore plus discrète qu’avant. Le reste des Montserrat n’a pas compris et elle ne leur a rien dit. Elle est arrivée à Astoria Grove en dernier, il y a quelques mois.

Shiloh Montserrat (réservée)
âge dix-huit ans statut au choix études/jobs au choix orientation sexuelle au choix avatar alisha boe, ashley moore, kiana ledé, jessica sula, taylor russell
histoire et caractère La petite dernière, le bébé de la famille, Shiloh a grandit en ayant une couche de protection supplémentaire par rapport aux autres. Chacun(e) de ses frère et sœurs a passé un accord tacite de veiller sur elle et de lui offrir tout ce qu’eux ne pouvaient pas avoir. Certes, elle a eu une enfance pauvre, elle aussi, mais l’amour ne lui manquait pas et elle a certainement été plus poussée que les autres à essayer d’obtenir une bourse pour aller à l’université. En grandissant, elle est devenue quelqu’un d’aimant, d’un peu trop rêveur parfois, à s’imaginer lui pousser des ailes et conquérir le monde. Mais elle a un fort caractère et un côté entêté aussi, à se croire invincible. Lorsqu’elle a une idée en tête, elle va jusqu’au bout, peu importe ce qu’on lui dit. Elle veut croire qu’elle est adulte, maintenant. Qu’elle n’a plus besoin de la protection de sa fratrie. Mais c’est toujours chez l’un(e) d’entre eux qu’elle va s’échouer lorsqu’elle a un soucis et elle est bien contente d’avoir autant d’épaules sur lesquelles pleurer.
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MessageSujet: Re: riley   riley EmptyLun 11 Nov - 17:52

Riley Cassandra Graham
had this thought that maybe i can be good at this. pretending i am a person, pretending time doesn’t terrify me, pretending this body is a good body & it does not need to be filled by anything, pretending i belong, pretending my fucking heart out.
#aboutme
âge vingt-deux ansanniversaire dix-neuf juilletné(e) à springfield, missouriorigines afro-américaines et irlandaisesrelation célibatairemétier femme de ménage dans un hôtel & agente d'accueil dans un cinémarichesse $
#photos
#myreallife
petite précision sur toi, histoire qu'on sache qui tu es + Je m'appelle Laura, j'ai 25 ans, j'habite en région parisienne et c'est @"Eugenia Lancaster" qui me traine ici Rolling Eyes Je m'étais déjà inscrite une fois il y a deux ou trois mois mais j'ai pas réussi à rester :bril: je reviens avec un autre perso, en espérant que cette fois-ci sera la bonne :potté:
#imtaken

check
Confidentialité · Conditions générales
Codage fait pour Nyac. Merci de ne pas utiliser ailleurs.
Riley Graham ● 1 mn

Comment ça je suis râleur ? #williamsburg


Souriante
souriante
Bruyante
Bruyante
Serviable
Serviable
Impliquée
Impliquée
polie
Polie
râleuse
râleuse
Riley Graham ● 1 mn

A la glamour, mais en moins glamour #resultatsdemerde

On a tous une chose qui nous effraie dans la vie, quelque chose qu’on fuit à tout prix… vous ce serait quoi ?
{ } L’échec, il n’y a rien de pire que de ne pas parvenir à atteindre ses objectifs ou ne pas être reconnu.
{ } L’immobilisme, bouger c’est la vie, ne rien faire c’est la mort.
{ } La solitude, mourir seul(e) ou passer ses journées sans compagnie c’est bien triste.
{ } Le conflit, ça prend la tête pour rien et ça donne des migraines pas possible.
{x} La naïveté, ou du moins se laisser trop influencer, mieux vaut être banal mais tranquille.

Ça y est, les premiers flocons de neige tombent sur New York, que c’est beau…
{ } Enfin pour vous, un flocon c’est avant tout de l’eau sous son état solide… et comment ça on s’en fout ?
{ } Et alors ? C’est la même chose tous les ans, on va pas passer notre vie à s’extasier… en plus il fait froid !
{x} Un bonnet, une écharpe… peut-être même des gants et on file travailler, pas le temps pour observer les flocons tomber.
{ } De la neige ? BATAAAAAILLE ! Ouais, même si vous voulez pas, la boule de neige va rencontrer sa cible malgré tout.
{ } C’est beau, mais c’est tout de même mieux de l’observer bien au chaud auprès d’un petit feu et avec un plaid sur les jambes… peut-être même avec une tasse de chocolat chaud plein de guimauves.

Si tu devais emmener un seul objet pour un séjour à durée indéterminée sur une île déserte, ça serait...
{x} Un couteau suisse, pour être prêt à affronter n'importe quel danger et pouvoir te fabriquer n'importe quoi.
{ } Un chapeau, pour éviter l'insolation tout en étant au soleil pour parfaire ton bronzage.
{ } La saga complète d'Harry Potter, le temps risque d'être long, autant avoir de quoi t'occuper.
{ } Une moustiquaire, s'il y a bien quelque chose que tu détestes, c'est les piqûres d'insecte alors ils n'auront aucune chance d'arriver jusqu'à toi.
{ } Un téléphone portable avec chargeur solaire, même s'il n'y a pas de réseau, ça peut toujours servir à faire des photos et mettre de la musique. Il paraît que la vie est plus belle en musique.

Ce week-end, c'est les fiançailles de tes meilleurs potes. Hélas, ton boulot t'appelle en urgence. Que fais-tu ?
{ } Tu déclines, il est hors de question que tu bosses ce jour-là. En plus, ton discours est prêt et il est hilarant.
{ } T'acceptes, presque hésitant, en leur disant bien que tu devras bien partir à une heure précise.
{ } Des excuses t'en a des tas, tellement que ton boss finit par se rétracter.
{x} Bosser ce jour, c'est regrettable hélas, t'as déjà trop donner dans ce boulot pour te faire mal voir.
{ } Tu joues tellement sur les sentiments de ton patron qu'il finit par accepter, car tu lui promets de travailler les deux prochains weekends.

Tu viens d'apprendre que la voisine du 5ème s'est fait cambrioler. Comment réagis-tu ?
{x} Tu l'épaules et organises une cagnotte pour qu'elle puisse se racheter ce qu'elle a perdu.
{ } Tu es désolé pour elle, peut-être assez pour participer à la cagnotte, et tu espères surtout que tu ne seras pas le prochain.
{ } Tu te dis que le quartier est plus dangereux que ce que tu pensais et envisages de déménager.
{ } Tu lui proposes ton aide pour ce dont elle pourrait avoir besoin et rajoutes un verrou à ta porte, au cas où.
{ } T'es mort de rire, t'attends juste quelques heures de plus pour voir la réaction de tous les voisins quand tu révéleras que c'est ta dernière blague.

Si tu devais vivre dans l'univers d'une série télé, laquelle ça serait ?
{ } Grey's Anatomy
{ } How I met your mother
{ } Game of thrones
{ } Desperate Housewives
{ } Mad Men
{ } Gossip Girl
{x} Shameless
{ } The Walking Dead
{ } Dexter
{ } Breaking Bad

Si tu devais te réincarner en animal dans une autre vie, ça serait...
{ } Chimpanzé
{ } Lama
{ } Loup
{ } Baleine bleue
{ } Chien
{ } Dauphin
{ } Aigle
{ } Perroquet
{ } Crabe
{x} Caméléon

Dans tes rêves les plus fous, tu t'imagines vivre à...
{x} Toronto
{ } Los Angeles
{ } Tokyo
{ } Bombay
{ } Paris
{ } Ibiza
{ } Le Caire
{ } Sydney
{ } Londres
{ } Moscou

Riley Graham ● 1 mn

Rétrospective, pourquoi faire ? #storyofmylife

Un bruit de semelles qui claquent sur l’asphalte.
Des chuchotements distordus.
La route dure et froide sous sa joue.
Le sang qui commence à coller, poisseux.
Ses paupières qui battent tant bien que mal.
La douleur qui la brûle à chaque inspiration.
Et une seule question.
what
the
fuck

Ses pensées lui échappent déjà, les bruits s’éteignent, s’éloignent. Un crash résonne encore dans ses oreilles. Celui contre son corps ou contre le mur, elle n’en sait rien. Elle va mourir, ici. Elle en a la certitude, parce qu’elle ne s'est toujours pas relevée, parce que le silence s’est réinstallé, parce qu’il n’y a personne qui a rien vu à part ceux qui viennent de l’abandonner au milieu de la route déserte. Elle n’aurait pas dû sortir, pour son anniversaire, brandissant sa fausse carte d’identité à chaque bar rencontré. Elle n’aurait pas dû les suivre, ces inconnus, quand ses amis ont fini par se lasser et rentrer. Elle aurait dû rentrer, elle aussi. A la place, elle ferme les yeux et expire une dernière fois, incapable de lutter plus longtemps.

***
Sa main tremble, ses yeux peinent à lire les chiffres sur la feuille qu’elle tient du bout des doigts. Mais elle sait qu’il y en a au moins cinq, et sa main tremble encore plus. « Hum… Vous m’avez donné tout ça comme soins ? » Sa voix tremble elle aussi, rauque, comme si elle venait à peine de se réveiller, alors que ça fait deux semaines qu’elle est sortie de son coma. Deux semaines et elle peine encore à comprendre comment sa vie a basculé autant, en l’espace d’une soirée. Elle peine encore à se souvenir, même si on lui a dit qu’elle a été retrouvée seule, presque trop tard. Elle peine encore à accepter qu’elle a passé presqu’un mois à l’hôpital, la moitié inconsciente, incapable de les prévenir qu’elle ne peut pas se le permettre. Elle n’a pas l’argent. « J’ai pas les moyens, » ajoute-t-elle dans un souffle. « Vous avez des aides ou… ou quelque chose comme ça? » Le seul argent qu’elle a est rangé soigneusement dans son épargne pour l’université, économies qui doivent encore lui durer pour les trois prochaines années. Economies qui n’atteignent même pas la somme qu’elle a sous les yeux. « Vous avez une assurance maladie ? » demande celui qui lui a remis sa facture. Elle secoue la tête à la négative, incapable de répondre, des larmes commençant à brûler ses joues, le nœud dans sa gorge l’étouffant presque. Le réceptionniste a une expression désolée mais n’ajoute rien, et fait semblant de ne pas la remarquer alors qu’elle étouffe ses sanglots dans sa manche, la tête baissée.

***
Un soupire passes ses lèvres. « Maman… pourquoi j’ai un chèque dans mon courrier ? » Le téléphone coincé entre son épaule et son oreille, elle fixe l’enveloppe qu’elle vient d’ouvrir, identique aux quelques unes qu’elle a reçu les deux années passées de la part de ses parents. « Je vais vous le renvoyer, » ajoute-t-elle avant que sa mère ne puisse répondre. « Riley… C’est pour toi, tu en as plus besoin que nous. » Elle ne répond pas tout de suite, fermant un instant les yeux. La générosité étouffante de ses parents ne fait que nourrir sa culpabilité, encore et encore. Ils lui ont déjà trop donné, des espoirs, de l’argent, une épargne pour ses études dans laquelle elle a rajouté ses propres fonds, en commençant à prendre des petits boulots à quinze ans. Toutes ses économies parties en fumée dans ses soins médicaux, deux ans plus tôt, maigre contribution qui avait dû être complétée par un prêt, qu’elle commençait à peine à rembourser à présent. Pas d’études pour elle, qui avait déjà tant mis dans son futur, qui s’était déjà préparée à se faire une place là où on ne voulait pas d’elle, qui avait déjà misé sur son succès pour ne pas voir son cv jeté à la poubelle au premier coup d’œil. Pas d’études, juste des dettes pour un accident sur lequel elle n’avait eu aucun contrôle, pour des soins qu’on lui avait imposé alors qu’elle était encore dans le coma. « Non, vraiment. Ça va bien en ce moment. » Elle jette un œil à la peinture écaillée de son studio, au carrelage cassé de sa cuisine, à quelques mètres de son lit. « Tu ne penses pas qu’il serait temps que tu rentres ? Tu serais mieux à la maison. » Nouveau soupire, elle décline encore une fois, comme elle l’a déjà tant fait. Elle ne peut pas rentrer, alors qu’ils ont déjà donné dix-huit ans de leur vie à économiser pour elle. Elle ne peut pas rentrer alors qu’elle est venue à New York pour réussir. Elle reste, même si elle en oublie ses rêves, même si elle se contente de survivre pour le moment.



Citation :
pessimiste + altruiste + déterminée + vulgaire + débrouillarde + sociable + curieuse + fuyante + fiable

riley vient d’une famille modeste, qui a mis énormément de côté pour qu’elle puisse étudier à new york + son père a des origines irlandaises qui remontent à plusieurs générations, sa mère est afro-américaine, sans savoir précisément d'où elle vient; riley n'a jamais quitté les états-unis + elle est arrivée à New-York en 2015, où elle a pris une gap year pour bosser et s'installer avant l'université + a étudié à college staten island en marketing à partir de septembre 2016 + s’est fait renverser par une voiture en mai 2018 et est endettée depuis, a été forcée d’abandonner ses études, ses économies parties dans ses soins médicaux + souffre de mobilité réduite dans la jambe gauche, qu’elle ne peut plus plier complètement + a des troubles de concentration, qui ont diminué ces derniers mois mais qui lui ont coûté plusieurs emplois + travaille deux jobs, parfois trois quand elle a le temps de prendre quelque chose en plus + espère un jour reprendre ses études, grâce à des options moins coûteuses, probablement en ligne, probablement dans les services sociaux + se porte volontaire dans diverses organisations caritatives et à l’hôpital quand elle le peut + ne touche jamais à l’alcool, ni à d’autres substances addictives + n’a pas une vie sociale très remplie mais aime se lier aux gens, en apprendre plus sur leurs expériences + éternelle curieuse, elle met souvent son nez là où il ne faut pas + déteste les conflits sur les sujets vraiment sérieux, préfère faire l’autruche + garde ses proches près de son cœur, a du mal à totalement s’ouvrir aux autres malgré son besoin d’interactions sociales + adore trouver les meilleurs plans et failles pour économiser, ce qui lui vaut parfois des ennuis + altruiste, elle donne beaucoup d'elle-même pour ses proches ou les personnes dans le besoin, pouvant parfois se montrer envahissante


Riley Graham a écrit:
juil 1997 naissance à Springfield, Missouri
avril 1999 naissance de son petit frère, Noah
mars 2009 commence à distribuer le journal dans son quartier
mai 2013 obtient son premier vrai travail, au café de sa rue
août 2015 déménage à NYC et prend une gap year pour s'installer
août 2016 commence à étudier le marketing à l'université
mai 2018 est renversée par une voiture lors d'une soirée alcoolisée
juin 2018 s'endette pour payer sa facture d'hôpital
juillet 2018 commence son service communautaire de six mois
sept 2018 emménage rutledge street; ne retourne pas à la fac
janv 2019 commence à travailler au williamsburg cinemas
mars 2019 commence à travailler en parallèle au pointe plaza hotel
oct 2019 revoit les témoins de son accident pour la première fois
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Riley Graham
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MessageSujet: Re: riley   riley EmptyLun 11 Nov - 17:58

Riley Cassandra Graham
research : 1/1; petit frère
#wanted
Noah petit frère
#pourparlers
le petit mot + Tout d'abord, merci beaucoup d'avoir cliqué sur mon pré-lien, comme tu peux t'en douter, il est très important pour mon personnage :flirty: J'aimerais apporter quelques précisions sur ce que j'attends: en ce qui concerne l'avatar, il est tout à fait négociable, même si j'avoue avoir une grande préférence pour reece king mais si jamais tu n'es pas tenté par les célébrités que je propose, il existe plusieurs listings où on peut filtrer par éthnie pour t'aider: un, deux, trois, quatre, cinq; le métissage afro-caucasien est non-négociable pour la célébrité choisie, par soucis de cohérence et je me réserve quand même un véto :sad: Pour l'âge et le prénom, c'est tout à fait négociable. L'histoire quant à elle est entièrement libre en dehors du contexte familial et le caractère est malléable en fonction de tes envies :mih:

En ce qui concerne le lien, j'ai posé des bases et j'espère sincèrement qu'on pourra développer ça ensemble et que tu pourras faire part de tes idées :cutie: L'idée c'est quand même que tu puisses t'approprier le personnage et le jouer sans mal. Enfin, je dirais que j'attends quelqu'un qui soit quand même un minimum présent. Pour donner une indication, j'écris entre 500 et 1000 mots, dépendant du partenaire et du sujet.

Il va sans dire que je serais hyper heureuse si tu tentes mon pré-lien et que je l'attends avec impatience  :trognon:  :fanboy:  :blowakiss:
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Plus d'infos sur les Graham + Riley

Famille modeste, famille sans prétention, famille pas pauvre mais sans pouvoir se permettre d’excès, les Graham n’ont jamais eu énormément à offrir, à posséder mais ils ont toujours été là les uns pour les autres. Ils ont connu leurs tensions, comme chaque famille, mais au bout du compte, chacun d’entre eux tient énormément aux siens et sait montrer sa gratitude. Les parents se tuent à la tâche, décident très tôt d’ouvrir une épargne à chacun de leurs enfants pour leur permettre à tous les deux d’avoir de quoi se payer une partie de l’université.

Alors à 18 ans, Riley, l'aînée, part pour New York, parce que la grande ville l’attire et que c’est là qu’elle se voit faire ses études. Elle prend un break d’un an pour bosser, s’installer avant de commencer la fac et c’est en septembre 2016 qu’elle rentre en première année de marketing, au College Staten Island. Elle passe deux ans comme ça, dépendant une bonne partie de ses économies, avec une bourse et un prêt supplémentaire, bossant à mi-temps pour se nourrir et payer son logement. Mais en mai 2018, tout s’arrête. Elle est renversée par une voiture, passe un mois à l’hôpital. Sa facture d’hôpital affiche cinq chiffres et elle est obligée de prendre un autre prêt, mais surtout de dépenser tout le reste de ses économies. La fac s’arrête là pour elle, de nouvelles dettes lui tombent dessus et elle se retrouve plus bas qu’auparavant. Elle refuse de retourner chez ses parents, ne veut pas être un fardeau pour eux mais survit difficilement, accumulant deux boulots à présent, après en avoir perdu quelques uns à cause de nouveaux troubles de la concentration.

De caractère, elle est devenue plutôt pessimiste depuis son accident, déteste la naïveté et n’arrive pas à croire qu’elle ait pu se laisser entraîner à boire ce soir-là, ce qui l’a irrémédiablement menée à se faire renverser. Elle est de nature très sociable, adore se lier aux autres mais n’a que peu de temps libre pour des sorties, en casant là où elle le peut, dès qu’elle le peut. Elle est paradoxalement très secrète et a du mal à en dévoiler trop sur elle, sur ce qui lui est arrivé et sur les difficultés de sa vie. Elle ne veut pas qu’on la prenne de haut. De même, elle a horreur du conflit et préfère faire l’autruche quand de vrais problèmes arrivent plutôt que d’y faire face. Si elle avait pu ignorer les conséquences de son accident, elle l’aurait fait. Hypocrite, elle a la mauvais habitude de mettre son nez là où il ne faut pas et peut parfois se montrer trop envahissante avec ses proches, qui se comptent sur les doigts de la main et qu’elle tient près de son cœur. C’est quelqu’un d’extrêmement loyal, altruiste et fiable, mais il peut lui arriver d’aller trop loin en voulant se mêler de ce qui ne la regarde pas et si elle a du mal à se retenir, elle vit mal qu’on puisse lui en vouloir pour quoi que ce soit.
Riley Graham ● 1 mn

Noah Graham (Reece King, Luka Sabbat, Chance Perdomo, Algee Smith, Justice Smith)

infos plus +age 20 ans
anniversaire au choix, en 1998 ou 1999
né(e) à springfield, missouri
origines afro-américaines et irlandaises
relation au choix
métier au choix, n'a pas fait d'études
richesse classe moyenne inférieure
histoire plus +Comme sa sœur avant lui, Noah a pris du temps après le lycée pour travailler et économiser un peu plus pour la fac, habitué au plan que ses parents avaient prévu pour lui. Mais Riley a eu son accident en 2018, quand il avait 19 ans et a été obligée d'arrêter ses études. A ce moment-là, leurs parents lui ont envoyé avec l'accord de Noah une petite partie de l'argent pour ses études à lui. Il a prétendu être d'accord pour travailler encore un an, pour économiser d'avantage pour la fac mais il avait déjà renoncé à ses études, n'ayant aucune envie de s'endetter autant que sa sœur. Il est tout juste arrivé à New York, ayant redonné la moitié de l'argent pour ses études à ses parents et leur ayant annoncé que finalement, il ne comptait pas faire d’études. L'autre moitié, il compte la diviser entre Riley et lui.

NB - Je ne pose des bases que pour l'histoire familiale, le reste est entièrement libre.

Noah et Riley ont été très proches depuis leur enfance, n'ayant que deux années d'écart et n'ayant pas grand chose en grandissant, se reposant largement l'un sur l'autre. Riley a toujours été très protectrice de son petit frère, espérant qu’il ne répète pas les mêmes erreurs qu’elle et qu’il réussisse là où elle a échoué. Noah, lui, a toujours peiné à prouver à sa sœur qu’il est enfin adulte et qu’il est capable de prendre ses propres décisions pour son futur. Son arrivée à New York et sa nouvelle vision des choses désespère Riley, qui jusqu’à aujourd’hui cherche encore à lui trouver des études peu chères, en ligne ou même en Europe. Elle n’approuve pas du tout qu’il ait décidément l’air d’avoir envie de profiter autrement de ses économies et ne souhaite absolument pas le voir galérer autant qu’elle. Elle s’en veut également beaucoup que ses parents aient pris dans ses économies à lui pour l’aider après son accident et demeure persuadée que sans ça, il serait allé à la fac. Leur relation est un peu tendue actuellement, Riley préférant le voir sur les bancs de la fac qu’à faire un petit boulot et Noah essayant désespéremment de lui prouver qu’elle n’a pas réellement son mot à dire, que son plan de vivre au jour le jour et d’improviser lui convient parfaitement. Il débarque à NY également pour se rapprocher de Riley, qui n’est revenue que rarement chez eux après être partie et qui est devenue d’autant plus secrète et distante depuis son accident..
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MessageSujet: Re: riley   riley EmptyLun 11 Nov - 17:58

explications / May 28th, 2018 - La soirée n’aurait pas dû tourner comme ça. On l'avait simplement invité a boire un verre, à rencontrer de nouvelles personnes. Riley aurait pu ne pas les apprécier, ne pas se sentir inclue, ne pas dépasser les trois verre, les quitter tôt. Mais le courant a été instantané, électrique, le groupe d'ami.e.s l'acceptant immédiatement comme l'une des leurs. Une amitié immédiate, un bar, deux bars, six bars, jusqu’à ce que les derniers ferment et qu’iels se retrouvent à errer dans les rues désertes, à quatre heures du matin, les quatre dernier.e.s à avoir tenu jusque là. Il n’a pas fallu grand chose pour que la soirée dérape. Un état d’ébriété avancé, des chamailleries pour savoir qui garderait la plaque d'immatriculation tombée dans le canniveau, une poussée de trop, la voiture remarquée trop tard. C’est Riley qui essaye de récupérer le plaque des mains de Chelsea, qui se fait repousser, qui se laisse emporter, trop ivre, qui atterri sur la route, qui se fait renverser par la voiture, trop rapide. Elle fait un vol plané, retombe sur la route, inerte, tandis que la voiture braque et percute un mur. Puis c’est la panique, l’incompréhension, la certitude qu’iels sont morts, Riley et la personne derrière le volant. Puis une décision, hâtive, prise sous le coup de la panique mais surtout de l’alcool, pour couvrir leurs arrières, surtout pour les membres du groupe trop jeunes pour avoir bu. Iels l’abandonnent. Iels la laissent, persuadé.e.s qu’on ne peut rien pour elle, qu’elle est déjà partie, effrayé.e.s des répercussions. Iel ne savent pas ce qui lui est arrivé depuis.

je recherche / 0/3 liens

The bad influence - @"Fidji del Aguila"
La personne qui a mené la soirée, qui a proposé qu’iels restent plus tard, qui a relancé à chaque fois pour passer de bar en bar. Les idées venaient toujours de sa bouche. C'est la personne à avoir influencé les autres, mêmes les plus réticent.e.s, trouvant toujours les bons mots pour consommer plus, s'amuser plus. C'est ses directives qui les a finalement conduit en bord de route, sans savoir où se rendre. Iel a immédiatement accepté de quitter les lieux après l'accident, ayant beaucoup à perdre et ne souhaitant pas être arrêté.e. Pourtant, iel se tient en partie responsable, d'avoir autant inciter le reste du groupe à la consommation mais préfère laisser l'incident dans son passé, préfère l'ignorer.

The reckless - @"Chelsea Rothschild"
La wild card, l’électron libre, l’irresponsable, qui a été la première personne à pousser les autres à sortir de leur zone de confort, à chahuter pour garder une plaque d'immatriculation trouvée dans la rue, qui a finalement poussé Riley trop fort vers la route. C’est la première personne a avoir suggéré de quitter les lieux, après l’accident, ne pensant qu’à sa propre personne. Le plaque est toujours cachée dans un tiroir, comme un trophée, comme une honte. Iel prétend de plus penser à l'accident, ne pas s'en vouloir, ne pas penser avoir été capable de faire plus et ses proches sont incapables de savoir si c'est la vérité ou une simple façade.

The follower - @"Poppy Rothschild"
La personne plus calme, qu’on entendait moins, pas moins alcoolisée pourtant. C’est la personne a avoir suivi le groupe sans broncher, même s’il se faisait tard, même si l’histoire autour de la plaque d'immatriculation la mis.e mal à l’aise. Puis après l’accident, incluencé.e encore une fois, iel suit le plus large nombre et décide de s’enfuir, se laissant convaincre que c’est la meilleure solution, que Riley ne peut plus être aidée. C’est sans doute la personne sur laquelle la culpabilité pèse le plus. C'est la seule personne a avoir cherché à retrouver Riley et la contacter, mais n'osant pas passer le pas, préférant confirmer seul.e qu'elle est toujours vivante, qu'elle va bien, sans partager la nouvelle avec les autres.

les critères / Le seul critère que je demande c'est que les personnages aient eu moins de 21 ans, en mai 2018, au moment de l'accident  :bril: c'est un gros point pour expliquer leur panique et le fait qu'iels n'aient pas appelé les secours, parce que sous l'influence de drogues et d'alcool

Sinon, j'ai vraiment aucune exigence, j'espère simplement trouver des gens qui ont le même rythme/style de rp que moi et qui est intéressé pour creuser les différents liens  :awn: Si vous êtes intéressé.e, je serais super heureuse de vous accueillir dans la bande du drama et de parler de tout ça avec vous :moustachu:
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MessageSujet: Re: riley   riley EmptyLun 11 Nov - 17:59

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MessageSujet: Re: riley   riley EmptyLun 13 Jan - 19:17

RILEY AMBRE DE STAËL
featuring kiana ledé
nom, prénom, surnom : riley, un prénom qui ne sonne pas français, un prénom que lui a collé sa mère, américaine, pour lui donner un truc en plus; ambre, comme sa grand-mère du côté de son père et de staël, héritage paternel lui aussi.

âge, date de naissance : vingt-deux ans, elle a ouvert les yeux la première fois le dix-neuf juillet 1997.

lieu de naissance : elle est née en région parisienne.

origines et nationalité(s) : origines françaises par son père, afro-américaines par sa mère, elle n'a aucun détail sur ses origines précises; elle a la double nationalité française et américaine depuis sa naissance; elle a passé la majorité de sa vie en france, mais ça n'a jamais empêché les parisiens de la traiter comme une étrangère.

statut civil et orientation : pansexuelle, elle ne s'est jamais posé la question avant d'entendre le terme; célibataire, elle est incapable de s'engager dans quoi que ce soit de sérieux, le manque de confiance envers les autres lui colle à la peau.

métier, job, études : a abandonné ses études de marketing à new york, ruinée, et tente de survivre sur deux boulots, un en faisant le ménage à l'hôtel neptune, l'autre en tant qu'agente d'accueil au mk2 bibliothèque.

situation financière : endettée jusqu'à la moelle, elle ne peut faire aucune économie.

trigger warnings : renversée par une voiture, consommation d'alcool et de drogues dures, syndrome de stress post-traumatique



NINTENDO 64
famille & co

père : henri de staël, au chômage, vit grâce à des allocations depuis qu'il a été renvoyé de son travail; il a déménagé à nantes peu après que ses enfants aient pris leur indépendance et a une relation compliquée avec eux depuis.
mère : cassandra graham, une américaine qui s'est éprise d'un français, pour finalement demander le divorce dix ans après; elle est retournée vivre à new-york et s'investit peu dans la vie de ses enfants.
frère : noah de staël, son cadet de deux ans, son roc, la seule vraie famille qui lui reste.

parcours scolaire

école fréquentée : elle a fait toute sa scolarité au collège-lycée henri bergson, public, dans le dix-neuvième; elle a entamé un bachelor de marketing au college staten island de new york mais l'a abandonné au bout de deux ans sur quatre.
diplôme(s) : bac ES, rien depuis
situation actuelle : dans le monde du travail.
langue(s) parlée(s) : bilingue anglais-français (langues maternelles), ses cours de LV2 allemand et LV3 espagnol remontent à trop longtemps pour qu'elle puisse encore s'en servir

santé et consommation

cigarettes : non-fumeuse
alcool : ne boit plus
drogues douces : n'en prend plus
drogues dures : n'en prend plus

télévision : n'a pas de télévision
ordinateur : n'a pas d'ordinateur
téléphone portable : trois heures par jour
réseaux sociaux : une heure par jour

régime : ce qui rentre dans ses moyens
maladie(s)/handicap(s) : mobilité réduite dans la jambe gauche, doit faire de nombreux checkups à l'hôpital depuis son accident


I THINK MY BODY FORGOT HOW TO BE A BODY AGAIN; IT'S BEEN NOTHING FOR THE LONGEST TIME
psychologie et caractère

PESSIMISTEALTRUISTEDÉBROUILLARDESOCIABLESECRÈTEHYPOCRITE o1. elle a grandi dans une famille modeste, pas riche, pas pauvre; pendant la majorité de sa vie, ça lui a suffit. o2. elle a économisé depuis le divorce de ses parents lorsqu'elle avait dix ans pour faire ses études aux états-unis, prenant très tôt des petits boulots où elle ne gagnait rien pour mettre de côté; elle a aussi pris un prêt et a obtenu une bourse pour couvrir une partie de son bachelor et s'est envolée pour la grosse pomme en 2015. o3. elle a toujours su se faire une place là où ne voulait pas d'elle, a su jouer des coudes et hausser la voix pour se faire entendre, souvent mise à l'écart, surtout pas les générations les plus âgées. o4. elle n'accorde pas sa confiance facilement, surtout depuis qu'elle a été abandonnée sur le bord de la route après avoir été renversée par une voiture; elle ne parle pas d'elle et se lie d'amitié plus difficilement que lorsqu'elle était plus jeune, sa nature sociable étouffée par ses doutes; elle a quand même toujours besoin de contact humain, ne gardant à présent que des relations superficielles, aussi bien amicales qu'amoureuses. o5. quand elle s'attache, elle s'attache fort; une fois qu'elle a le déclic pour quelqu'un, elle peut vite devenir envahissante, surtout pour ce qui ne va pas dans leurs vies à eux; elle se dit que c'est pour ne pas se concentrer sur sa propre merde mais quoiqu'il en soit, elle sait que ce n'est pas sain. o6. elle a passé son enfance et son adolescence entre paris et new-york, surtout après le divorce de ses parents, mais elle a toujours habité paris, sauf pour ses études; les billets d'avion se prenaient toujours des mois à l'avance et ils ne pouvaient s'accorder qu'un voyage par an mais elle a toujours considéré new-york comme sa deuxième maison.   o7. elle est extrêmement pudique depuis son accident et ses nombreuses opérations, la plus grande cicatrice se trouvant à la verticale, au milieu de sa torse; lorsque les vêtements tombent, elle éteint toujours les lumières, même quand l'autre personne insiste. o8. elle vit dans un logement social, où elle a emménagé après être rentrée des états-unis sans avoir d'endroit pour dormir, ses frais médicaux réguliers justifiant de son besoin d'aides; elle n'a quand même eu droit qu'à une pièce et a dû attendre plusieurs semaines pour l'avoir, dormant chez des amis et dans la rue lorsqu'elle n'avait pas d'autre option. o9. elle bosse deux boulots, un à temps plein, l'autre à mi-temps sur le reste de son temps libre et il est rare qu'elle ait une minute à elle; mais il arrive que ses emplois du temps coïncide parfaitement, lui accordant une demi-journée de plus de repos toutes les deux ou trois semaines. 1o. elle boite, parce que sa jambe gauche ne peut pas se plier complètement, et elle a parfois des douleurs dans celles-ci; avec ses cicatrices, c'est les seuls signes physiques de son accident et elle sait qu'elle a été bien plus chanceuse que d'autres dans sa situation; c'est le reste qui a détruit sa vie.
laura / badlands

âge : vingt-cinq ans   région :  banlieue parisienne fréquence de connexion : au moins une fois par jour type de personnage : inventé. crédits : avatar par miserunt autre commentaires ? :  (riley) surely she was too young to have so many ghosts. 1733779764
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MessageSujet: Re: riley   riley EmptyLun 13 Jan - 19:18


(un)

Elle a la morve qui lui coule du nez, le téléphone pressé contre son oreille, ses pleurs d’enfant la seule chose qu’elle fait parvenir à sa mère, à l’autre bout du fil. « You’ll come visit, Riles, I’ll come back too. It’ll be okay, I promise. » Des mots qui se veulent rassurants, qui ne la calment pas pour autant. « I miss you, » elle sanglote. Elle entend un soupir, et elle se rend compte que sa mère a pas envie de lui parler, alors elle raccroche.
C’est son monde qui vient de s’écrouler. A neuf ans. Ses deux parents explosés d’une part et d’autre du globe. Sa mère n’a pas voulu les prendre avec elle, elle et Noah, sa carrière étant une de ses raisons. Maintenant elle pense qu’elle ne les aime juste pas.
Il lui faut plusieurs mois pour digérer, pour rationaliser, pour se convaincre encore que sa mère les aime vraiment mais que c’est compliqué. Les voyages à New York promettent de se faire plus rares, alors elle se fixe un nouvel objectif. Rendre sa mère fière ou se rapprocher de ses racines américaines, elle ne sait pas vraiment, mais elle sait qu’elle ira faire ses études là où sa mère a fait les siennes, de l’autre côté de l’Atlantique.

(deux)

Le cachet luit étrangement sous la lumière bleue de la boite de nuit et elle le regarde sans doute trop longtemps, parce qu’on lui jette un regard impatient. D’un geste, elle l’attrape et le glisse entre ses lèvres, mais elle le laisse un instant sur sa langue, son cœur battant de manière désordonnée dans sa poitrine. Elle est déjà bourrée, la piste de danse tangue sous ses pieds, et elle n’a jamais pris d’ecstasy dans sa vie. On lui en a déjà proposé mais elle a toujours eu peur, peur de partir trop loin, peur de se retrouver dans une situation compromettante. Elle est le genre de coupable que les flics cherchent, alors elle a jamais voulu faire trop de vagues, préférant s’en tenir à des shots de tequila et quelques joints. Mais elle a dix-neuf ans, elle est enfin à New York, elle veut pas foirer son arrivée.
Alors elle accepte. Alors elle laisse le cachet couler dans sa gorge.
Et elle recommence, plusieurs fois par semaine parfois, son quotidien rythmé de soirées étudiante et de soirées tout court. Elle recommence, pas assez pour laisser l’addiction noircir ses veines, juste assez pour que ça devienne une mauvaise habitude.

(trois)

Des chuchotements distordus.
La route dure et froide sous sa joue.
Le sang qui commence à coller, poisseux.
Ses paupières qui battent tant bien que mal.
La douleur qui la brûle à chaque inspiration.
Et une seule question.
what
the
fuck
Ses pensées lui échappent déjà, les bruits s’éteignent, s’éloignent. Le crash résonne encore dans ses oreilles. Celui de la voiture contre son corps ou contre le mur, elle n’en sait rien. Elle va mourir, ici. Elle va mourir, elle le sait, parce qu’elle ne s’est toujours pas relevée, parce que le silence s’est réinstallé, parce qu’il n’y a personne qui a rien vu à part ceux qui viennent de l’abandonner au milieu de cette rue de Paris, déserte. Elle aurait pas dû sortir. Elle aurait pas dû les suivre. Elle aurait dû rentrer. Elle veut rentrer. Mais elle ferme les paupières.

(quatre)

Sa main tremble, ses yeux peinent à lire les chiffres sur la feuille qu’elle tient du bout des doigts. Mais elle sait qu’il y en a au moins cinq, et sa main tremble encore plus. « Vous m’avez donné tout ça comme soins ? » Sa voix tremble elle aussi, rauque, comme si elle venait à peine de se réveiller, alors que ça fait deux semaines qu’elle est sortie de son coma. Deux semaines et elle peine encore à comprendre comment sa vie a basculé autant, en l’espace d’une soirée. Elle peine encore à se souvenir, même si on lui a dit qu’elle a été retrouvée seule, presque trop tard. Elle peine encore à accepter qu’elle a passé presqu’un mois à l’hôpital, la moitié inconsciente, incapable de les prévenir qu’elle ne peut pas se le permettre. Surtout après qu’ils l’aient déplacée en clinique privée par manque de place. Elle n’a pas l’argent. « J’ai pas les moyens, » ajoute-t-elle dans un souffle. « Vous avez des aides ou… ou quelque chose comme ça? » Le seul argent qu’elle a est rangé soigneusement dans son épargne pour l’université, économies qui doivent encore lui durer pour les trois prochaines années. Economies qui n’atteignent même pas la somme qu’elle a sous les yeux. « Vous n’avez pas de mutuelle? » demande celui qui lui a remis sa facture. Elle secoue la tête à la négative, incapable de répondre, des larmes commençant à brûler ses joues, le nœud dans sa gorge l’étouffant presque. « La sécurité sociale couvrira une partie mais les dépassements d’honoraires seront à votre charge. » Puis il fait semblant de ne pas la remarquer alors qu’elle étouffe ses sanglots dans sa manche, la tête baissée.

(cinq)

Les doigts s’aventurent sous son t-shirt et par réflexe, elle tend le bras, cherche l’interrupteur. Elle sent qu’il va protester mais elle secoue la tête et l’empêche de parler, ses lèvres sur les siennes. Il n’insiste pas. D’autres le font et parfois, elle n’arrive même pas à aller au bout, l’ampoule grésillante au-dessus de sa tête projetant une lumière trop vive, trop invasive. Elle n’arrive même plus à se regarder dans le miroir, nue. Seulement quand elle y est obligé. Pourtant, c’est qu’une cicatrice. Un morceau de chair boursoufflée, entre ses seins, là où ils ont ouvert pour atteindre ses poumons. Pourtant c’est pas grand-chose, mais c’est le seul signe physique qu’elle a de cette nuit, ça et sa jambe boiteuse. C’est suffisant. Il suffit d’un coup d’oeil dans le miroir pour que les flashs reviennent, pas tout le temps mais souvent, lui coupent la respiration, lui font revivre le pire moment de son existence, douleurs et tout le reste compris. Il suffit d’un coup d’oeil dans le miroir pour être ramenée à sa nouvelle réalité, celle où ses parents ont définitivement arrêté de faire semblant d’en avoir quelque chose à faire de leurs enfants, trop préoccupés par leurs propres problèmes. Celle où elle finit les mois à gratter des restes de cuisine à l’hôtel où elle fait le ménage, à se nourrir des snacks en trop que le mk2 veut bien lui refiler. Celle où elle doit payer une mutuelle hors de ses moyens pour couvrir la rééducation qu’elle n’a pas le choix de suivre, et toute les autres visites médicales qui font partie de son quotidien. Celle où elle a laissé ses rêves pourrir aux Etats-Unis, celle où elle prétend ne pas regretter de n’avoir jamais pu y retourner. Parfois, elle oublie. Parfois, c’est pas si terrible. Parfois, elle se dit que ça pourrait être pire. Mais plus souvent, elle a envie d’hurler.
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