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 Ása Strandgaard

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Riley Graham
Riley Graham
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MessageSujet: Ása Strandgaard   Ása Strandgaard EmptyDim 13 Déc - 11:08

Ása Johairen Strandgaardi have made oceans out of my sadness and still i drown
(c) fayrell + mistborn
nom(s), prénom(s) c'est strandgaard qui est inscrit sur ses papiers, et pourtant il lui a paru étranger pendant des années, nom de ce père inconnu, jusqu'à qu'il ne vienne la chercher; on l'a baptisée ása quelques jours après sa naissance, deux syllabes qui la rattachent à sa scandinavie natale, puis johairen, prénom qu'elle partage avec sa mère, prénom qui perpétue son héritage. Âge, date et lieu de naissance premier souffle pris dans les lueurs matinales d'un vingt-neuf mai, à göteborg, en scandinavie, il y a vingt-quatre ansOrigines elle tient son nom de son père, norvégien, origines auxquelles elle n'arrive pas à s'identifier totalement; c'est les traits philippins de sa mère auxquels elle est attachée mais qui la démarquent de ses demi-frères et sœurs, qui suffisent à ce qu'on la pointe du doigt. Nature du sang familles déchues depuis des générations, aussi bien du côté de son père que de sa mère, son sang est mêlé. Province elle a passé son enfance à gasan, sur l'île de marinduque, aux philippines, mais c'est sur les terres scandinaves de sa famille paternelle, vágrbarn, qu'elle réside désormais. Statut civil et orientation elle n'a jamais eu de relation amoureuse, célibataire depuis toujours, son cœur bat silencieusement pour d'autres yeux bruns; elle a réalisé jeune qu'elle était pansexuelle, et n'a jamais réellement essayé de le cacher. Métier ou études elle entame sa première année de l.o.u.p.s., dans le régiment de la marine royale de durmstrang, son corps épuisé, poussé à bout; avant cela, elle a obtenu un c.o.q.s. à l'institut de la nature de durmstrang, ses intérêts pour les potions et la médicomagie étouffés par le désir de sa famille à ce qu'elle obtienne son diplôme et entre dans l'armée. Double christina nadin.
Patronus elle n'a réussi que tard à produire le sort, et qu'encore plus récemment à produire un patronus corporel; il prend la forme d'une salamandre. Baguette sa baguette est en bois de bouleau et contient de la cendre de phénix en son cœur; elle mesure vingt-huit centimètres et demi et est particulièrement souple. Amortentia une odeur d'un chocolat chaud particulier qu'elle n'a bu qu'une fois dans sa vie, le sabaw de sa mère et l'odeur des pins. Miroir du Riséd elle s'y verrait avec une blouse médicale sur le dos, ses doigts entrelacés avec ceux de sa meilleure amie, sa mère derrière elle, lui souriant, fière; sa famille paternelle serait absente. Épouvantard une vague immense, prête à s'abattre sur elle et l'emporter sans qu'elle n'ait aucun contrôle sur son corps, ses branchies disparues.

Famille D’abord, elle a connu celle de sa mère, les Manahan, sorciers et sorcières des Philippines, habitant sur l’île de Marinduque. Il y avait sa mère, Johairen Manahan, aimante, souriante, pleine d’énergie. Sans doute la femme à l’avoir le plus inspiré au cours de sa vie, même si cela ne dura pas pour toujours. Elle avait de nombreux oncles et tantes, des cousins et cousines mais elle avait toujours pensé être fille unique. Jusqu’à ses sept ans, âge fatidique où la famille de son père, les Strandgaard, décida de lui remettre la main dessus. Trop jeune pour dire au revoir à tout ce qu’elle avait toujours connu, à son identité-même, l’arrivée à Vagbarn fut brutale. Elle ne revit jamais ces oncles, tantes, cousins, cousines qui avaient rythmé son quotidien jusqu’à lors. Elle garda une relation purement épistolaire avec sa mère, la voyant à de très rares occasions, les voyages entre les Philippines et la Scandinavie n'étant pas évident pour l'une comme pour l'autre. A son arrivée en Norvège, Ása se découvrit une demi-sœur, Vigga, avec qui l’entente a toujours été compliquée, et un demi-frère, Rune, qui deviendra au fil des années la seule personne à qui elle accordera totalement sa confiance. Son père, Ingvar Strandgaard, l’impressionne et elle n’a jamais osé allé à l’encontre de sa parole, sans doute parce qu’elle avait toujours souhaité le connaître, enfant, sans doute parce qu’il a toujours su montrer à quel point elle le rendait fier. Elle n’a que très peu de relations avec sa belle-mère, Moon Ha Strandgaard, qui demeure jusqu’à aujourd’hui presque une étrangère. Elle se sent extrêmement seule dans sa famille, bien qu’elle y ait trouvé sa place et qu’on l’ait acceptée. Elle se sent extrêmement seule, surtout depuis que son frère a disparu, laissant un gouffre derrière lui qu’elle peine à combler.

Divinité choisie A ses onze ans, Ása a prêté allégeance à Rán, déesse des fonds marins, comme on le lui avait instruit. Trois ans après son arrivée en Scandinavie, elle avait encore du mal à se familiariser avec les traditions si opposées à celles qu’elle connaissait et n’en savait que très peu sur les familles nobles et les clans de Durmstrang. Alors elle écouta sa famille, désirant plus que tout lui faire plaisir et qu’on l’accepte comme l’une des leurs. Elle entra à Trøbbel sans se poser de question, ne connaissait pas particulièrement les valeurs que représentait chaque clan. Ce n’est qu’au fil des années, à travers une amitié particulière, qu’elle comprit que son choix était peu renseigné et que les valeurs et l’image associée aux Trøbbel ne s’alignaient pas réellement avec ce qu’elle ressent. Depuis, elle se demande si elle n’aurait pas été plus à l’aise chez les Skjerme, sans réellement pousser cette pensée jusqu’à chercher une divinité qui lui aurait mieux convenu. Elle reste loyale à sa famille, même si elle regrette parfois ne pas avoir cherché à être elle-même, même à seulement onze ans.

Particularité magique Elle est demi-sirène, malédiction héritée de la divinité paternelle, malédiction qui lui colle particulièrement à la peau depuis ses sept ans. Enfant, avant même qu’elle ne sache ce qu’elle était, elle adorait l’océan. Elle adorait la sensation des vagues sur sa peau, la liberté que lui inspirait la mer. Depuis son arrivée chez les Strandgaard, son rapport avec l’eau a changé. Véritable obsession pour les adultes de sa famille, ses aptitudes ont été observées, analysées, interprétées, encore et encore, jusqu’au point où se baigner était devenu une corvée. Mais ce n’est qu’à ses douze ans que l’océan, son allié, se transforma en cauchemar, en peur, en appréhension. Si elle doit se baigner régulièrement et qu’elle apprécie étrangement encore cette partie d’elle-même, elle panique bien trop rapidement une fois qu’elle n’a pas pied, une fois qu’elle a la tête sous l’eau, une fois qu’elle se retrouve dans des situations qui sont tout sauf calmes. Même si elle sait qu’elle est incapable physiquement de se noyer, son corps refuse de l’accepter.

Trivia elle souffre d’aquaphobie depuis ses douze ans, elle peut encore nager dans des eaux peu profondes et se baigner pour combler ses besoins, mais elle n’arrive pas à se débarrasser de sa peur des eaux agitées et profondes + elle déteste qu’on la touche si elle ne connait que peu la personne, si elle ne l’a pas demandé ou si elle ne s’y attend pas + elle n’a plus aucun lien avec les philippines, sa famille maternelle et sa culture et en souffre terriblement + elle a déjà été amenée à pratiquer la magie noire et s’y aventure encore parfois, seule, par curiosité morbide; cela a affecté sa capacité à produire des formes de magie plus pure, comme un patronus, qu'elle a de plus en plus de mal à former. + elle a des idéaux plutôt traditionnels en ce qui concerne le monde sorcier, calqués sur ceux de sa famille. + elle a du mal à accorder sa confiance mais lorsqu'elle le fait, elle est extrêmement loyale, parfois un peu trop. + athlétique, elle s'est découvert un intérêt pour le combat et le challenge que ce dernier représente; ce qu'elle n'aime pas, c'est les enjeux impliqués avec l'armée. + ses années à l'institut de la nature ont réveillé en elle une passion pour les potions et la médicomagie; sans sa famille, elle aurait surement construit une carrière dans le domaine. + elle passe souvent des noëls chez sa meilleure amie, chez les hammarskjöld et si elle avait peur au début des a priori, c'est désormais le meilleur moment de ses vacances.
influençablehonnêtesentimentaleirréalisteimpulsivesecrètecourageusepersévéranteperfectionnisteimmorale
derrière l'écran  👀


Citation :
((soldier girl)) there will be no flowers by your g r a v e. even if the world drowned in flames, even if heaven fell from light, who will be there to m o u r n you? the world has already forgotten your name. ((mikaela)) they say the universe exploded into being and i guess at the time, it was s l o w,  but i bet it felt as fast as this, as fast as my heart where it beats in my chest, pressed against yours. ((rune)) when you left i felt that all the skies of all the worlds in all the universe could not contain my g r i e f. ((vigga)) i have lived my life trying to predict where your lightning will strike. i still carry burns from the last failed attempt and i am always a f r a i d of what might come next.

(what can i do but burn)
you love her, and it’s a goddamn  t r a g e d y. because you look at her and she’s blinding, she’s the sun, and she touches you and it burns, leaves your heart in flames. and you love her, god, you do love her, and you want to talk, you want to open your mouth - iloveyouiloveyouiloveyou - no words come out, but she understands. she always does.


Dernière édition par Riley Graham le Dim 13 Déc - 11:10, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Ása Strandgaard   Ása Strandgaard EmptyDim 13 Déc - 11:08

histoirei am a shipwreck, your words wash over me like a tidal wave
juillet 1995 Elle avait été naïve, sans doute trop. En Scandinavie depuis seulement deux ans, Johairen avait mis du temps à trouver sa place, apprendre la langue, être acceptée. Mais elle avait très vite rencontré Ingvar Strandgaard, était très vite tombée amoureuse, malgré le mystère qu’il faisait planner autour de lui, puis était très vite tombée enceinte. Terrifiée par tous ces changements, elle avait été rassurée lorsqu’il lui avait dit qu’iels se marieraient et emménageraient ensemble, dès que le bébé serait là. Mais elle tenait Ása dans ses bras, à présent, et rien n’avait changé. Rien, si ce n’était les informations qu’elle avait appris sur les Strandgaard, au travers d’une conversation avec une de ses collègues sur les familles nobles du Royaume. Elle avait été naïve, ne comprenant pas qu’elle avait déjà entendu ce nom, ne comprenant pas qu'il avait déjà une famille. Qu’en tant qu’héritière des Strandgaard, sa fille ne serait qu’un outil dans leurs jeux de pouvoir. Ása contre elle, sa valise à la main, elle posa ses doigts sur le Portoloin International qui la ramènerait chez elle. Elle disparu dans un nuage, sans un regard en arrière, sans un mot.

janvier 2001 Elle avait observé pendant des heures ses mains sous l’eau, assise au bord de la plage de son village, faisant miroiter les écailles sous les rayons sur soleil. Cela n’avait fait que quelques jours qu’Ása avait commencé à remarquer des changements mais c’était la première fois qu’elle avait une vision aussi claire de ce qu’elle pourrait être, de ce que ses pouvoirs signifiaient. Sa mère lui avait expliqué, aussi simplement que possible, d’où elle venait. La malédiction qui se réveillait parfois dans la famille de son père, ce père qu’elle ne connaissait pas. D’une certaine manière, elle avait l’impression d’être plus proche de lui lorsqu’elle observait l’aspect nouveau de sa peau, au contact de l’eau. Au fond, elle sentait que les changements n’étaient que physiques. Depuis toujours, elle avait passé le plus clair de son temps dans l’océan,  à portée de main et avait su nager presque avant de savoir marcher. Elle sentait que son physique s’adaptait à ce qui était déjà dans son cœur, et non le contraire.

novembre 2002 Des larmes sur les joues, un hoquet qui lui secouait les épaules, des cris de protestation. Le départ d’Ása n’avait rien eu de calme, rien des retrouvailles attendrissantes que son père avait probablement espéré. Sa mère l’avait serré pendant une éternité contre elle, lui murmurant que tout irait bien. Elle n’avait pas compris, Ása. Elle n’avait pas compris comment sa mère l’avait laissé partir aussi facilement, alors qu’encore quelques mois plus tôt elle lui parlait de cet homme en mal. Elle avait perdu, lui avait dit Johairen et Ása n’avait pas compris de quel jeu elle parlait. Elle ne comprenait pas le procès qui avait eu lieu pour sa garde, le peu de preuves d’un bon foyer que sa mère avait pu apporter, faute de moyens, faute d’être mariée et surtout parce qu’elle s’était enfuie avec l’enfant, sept ans auparavant. Elle n’avait pas compris, alors elle n’avait pas cessé de pleurer, pas même lorsque ses pieds touchèrent le sol glacé de Vágrbarn.

décembre 2002 Le froid avait fini par engourdir ses doigts, à peine protégés par la laine de ses gants. Elle avait presque abandonné. Elle s’était presque enroulé sur elle-même, sur le sol couvert de neige, puisqu’elle savait qu’on ne lui ouvrirait pas tant qu’elle n’avait rien à montrer. Elle n’était pas allée bien loin, peut-être à quelques centaines de mètres de la propriété, pourtant cela faisait quatre heures qu’on lui avait fermé la porte au nez. Quatre heures qu’elle avait passé à trembler, incapable de se réchauffer, essayant de se convaincre de passer à l’acte. Elle s’était retenue de pleurer, effrayée par ce que Vigga lui avait dit si des larmes restaient trop longtemps sur ses joues, dehors. Quatre heures, et elle s’était finalement approchée de la côté, ses yeux sur la dorsale d’un dauphin qui dépassait de temps à autre des vagues. Brutalement, elle était entrée dans l’eau, sans prendre la peine de se déshabiller, persuadée que cela serait pire. Ouvrant finalement les yeux sous la surface, ses branchies l’aidant à respirer, elle avait pris le harpon qu’on lui avait donné, avait visé, puis tiré, les larmes rejoignant finalement ses joues. Elle avait tiré de toutes ses forces sur la corde pour ramener son corps sur la côte, dégoûtée pour la première fois par le contact de l’eau, mêlée au sang, sur sa peau. Après avoir abandonné le corps trop lourd sur la plage, elle s’était finalement traînée jusqu’à la bâtisse familiale et avait guidé les adultes de sa famille jusqu'à son trophée. On l’avait félicitée, on lui avait dit à quel point elle avait fait honneur au nom Strandgaard. Mais elle se fichait de leur rite de passage, de leur cérémonie, de leurs traditions. Elle n’était qu’une enfant et elle n’était pas prête pour ça.

mai 2004 Un sourire étirait ses lèvres, son père s’exclamant d’admiration, l’air visiblement aux anges. Ses pouvoirs se renforçaient chaque jour et elle pouvait maintenant respirer plus longtemps sous l’eau, nager plus loin, avec plus de vigueur. Elle pouvait voir dans le regard des Strandgaard qu’elle représentait un espoir retrouvé, un espoir presque perdu au fil des naissances dans sa famille, sans succès. Elle avait finit par se sentir fière, elle aussi, des réactions qu’elle provoquait, particulièrement chez son père. Elle avait toujours imaginé le rencontrer, elle avait toujours eu peur qu’il ne voudrait pas d’elle. Et quand elle s’était rendue compte que ce n’était pas le cas, elle avait regagné espoir. Sa mère lui manquait, chaque jour, et elle patientait près de la fenêtre chaque semaine pour sa lettre. Mais elle avait l’impression qu’elle pourrait s’y faire, à ce nouveau quotidien, à cette nouvelle famille. Elle voulait être acceptée, elle voulait leur faire honneur, parce qu’on lui avait dit à quel point c’était important. Même si cela voulait dire qu’elle nageait pendant des heures pour s’entraîner, même malade, même lorsqu’il pleuvait, même si elle n’était pas faite pour passer autant de temps dans l’eau. Même si cela voulait dire que se baignait s’accompagnait d’anxiété, de peur de ne pas être à la hauteur, de peur de décevoir.

août 2006 Elle pouvait sentir son regard sur elle et elle avait l’impression que c’était son père qui la regardait, attendant sa décision. Ses yeux étaient levés vers les statues qui surplombaient la salle et son cœur battait sans sa poitrine, à mesure que les noms étaient appelés. Vigga était déjà assise, ayant un an de plus, l’enseigne trøbbel sur son uniforme. Elle savait qu’elle devait prendre la même décision. Les Strangaard faisait partie de ce genre de familles qui étaient très attaché au clan auquel iels avaient été associés, lorsque Durmstrang avait ouvert. Elle n’y comprenait pas grand chose mais elle ne savait pas pourquoi cela avait une importance, autant de temps après. Elle n’avait pas eu d’autre choix, n’ayant pas la possibilité de s’intéresser aux autres clans, pas même aux autre divinités de trøbbel. Il n’y avait que Rán comme possibilité, que Rán qui guidait leur vie, des siècles plus tard. Rán, la déesse qui lui avait donné sa malédiction. Enfant, elle avait voulu croire que c’était plutôt un cadeau. Mais maintenant qu’elle voyait l’ampleur qu’il prenait, l’importance qui était placée sur ses frêles épaules, elle n’en était pas si sure. Elle avança tout de même lorsque son nom fut appelé et ne laissa pas trop de temps s’écouler avant de se placer aux pieds de la statue de Loki, prononçant son allégeance. Pour la première fois, elle vit sa sœur lui sourire.

tw: noyade, violence

août 2007 Elle pouvait encore sentir ses mains sur cou, ses yeux fixés sur l’eau agitée en contrebas du quai, la passerelle trop étroite pour qu’elle arrive à la passer. Elle pouvait encore sentir ses doigts, fermant ses branchies par la pression qu’ils exerçaient, l’eau, trop épaisse, se coinçant dans ses voies respiratoires, l’étouffant. Elle pouvait encore voir son visage, distordu par les surface de l’eau qui les séparait, alors que Vigga maintenait avec force, l’empêchant de se relever. Cela n’avait duré que quelques secondes. Quelques secondes qui s’étaient éternisées. Quelques secondes qui avaient suffit. L’eau, qui avait toujours été sa meilleure alliée, s’était finalement retournée contre elle, d’une manière qu’elle n’avait jamais pu imaginer. Elle ne s’était pas baignée depuis, sa peau se faisant de plus en plus sèche, ne se satisfaisant pas des douches qu’elle se forçait à prendre. Mais elle n’avait pas pensé à ça. Au navire de Durmstrang. Au port de Göteborg. La simple idée de monter à bord la rendait malade et elle était incapable de rationaliser, les élèves derrière elle commençant à s’impatienter. Puis elle lui avait fait signe, ne lui prenant la main qu’après son autorisation, lui murmurant qu’elle la protégerait. Ása s’était laissée guidée jusqu’à une cabine où l’inconnue avait tiré les rideaux, masquant le liquide épais de l’autre côté de la vitre. Puis elle s’était présentée, lui avait dit qu’elle s’appelait Mikaela et lui avait demandé si ça allait. Et Ása, n’ayant pas entendu cette question de manière sincère depuis bien trop longtemps, lui avait tout raconté. Elle s’était entièrement livrée à cette élève qu’elle ne connaissait pas, le regrettant presqu’aussi tôt, gênée d’être aussi vulnérable. Pourtant, plus tard, elle se rendit compte que c’était l’une des meilleures impulsions qu’elle avait eue.

février 2008 Le goût du chocolat chaud était restée sur sa langue tout l’après-midi, la recette surement la meilleure de toutes celle qu’elle avait un jour goûté. Mikaela lui avait demandé de la suivre dans les cuisines, en pleine nuit et même si Ása avait  passé des mois à l’éviter, gênée par tout ce qu’elle lui avait montré d’elle, elle avait été trop curieuse pour dire non. C’était la première fois qu’elle brisait les règles de l’institut et elle sentait son cœur au point d’exploser, à la moindre ombre mouvante, au moindre craquement. Elles n’avaient pas été dérangé pourtant, Mikaela lui garantissant que personne ne rodait autour des cuisines à cette heure-ci et Ása s’était finalement détendue, le sentiment qu’elle avait gagné une amie pour la vie étirant ses lèvres. Elle avait arrêté de l’éviter par la suite, convaincue qu’elle avait eu raison de lui faire confiance, convaincue qu’elle trouvait en elle ce que sa famille ne lui donnait pas.

décembre 2010 Doucement, elle lui avait pris la main sous la table, essayant de calmer les tremblements qui secouaient son corps d’enfant. Leurs parents étaient aux anges, surtout Moon Ha, sans doute rassurée qu’une des ses progénitures aient perpétué les gènes. Cela faisait quelques temps que l’on supposait Rune d’être lui aussi atteint par la malédiction de Rán, son intérêt pour l’océan ayant toujours été encouragé. Mais le pire avait été envisagé lorsque les années s’étaient écoulées, alors qu’il ne montrait toujours pas de signes de magie, ou de signes de l’héritage familial. Il avait dix ans maintenant et il avait enfin montré ses capacités, provoquant une célébration dans la demeure familiale. Après tout, on annonçait une nouvelle importante. Le nouvel héritier. L’héritier légitime. Ása avait mis des années à comprendre l’enjeu de sa présence chez les Strandgaard, à comprendre pourquoi son père, qui avait d’autres enfants, qui ne la connaissait pas, s’était autant battu pour sa garde. Ce n’était que lorsqu’on l’avait appelé héritière pour la première fois qu’elle avait commencé à se poser des questions. Elle avait compris que son père, Moon Ha et toute la famille se languissait d’un héritier dans leur lignée. Elle avait compris que Vigga ne montrait aucun signe et que son père n’avait pas voulu attendre que Rune grandisse de peur de perdre une opportunité. Alors il était allé chercher Ása aux Philippines et l’avait préparée pour le rôle qui occuperait toute sa vie. Mais elle avait toujours été une bâtarde, moindre comparée à ce que Rune représentait à présent. Elle ne montra pas son soulagement, prétendant être déçue alors qu’elle avait l’impression que son avenir venait de s’ouvrir devant elle. Si ce n’était qu’elle ne pouvait pas rentrer chez elle, qu’elle était légalement sous la tutelle d’Ingvar et Moon Ha maintenant. Elle serra les doigts de son petit frère entre les siens, se promettant au moins d’être là pour lui alors qu’il répéterait les mêmes étapes qu’elle.

octobre 2012 Cela faisait plusieurs mois que son cœur battait un peu plus vite, que sa respiration se faisait un peu plus courte, que ses paumes devenaient un peu plus moites. Plusieurs mois qu’elle n’était plus elle-même en présence de Mikaela, ses sentiments étouffant la faisant s’inquiéter de ses moindres gestes. Ce n’était que lorsqu’elle avait compris que tout s’était amplifié. Ce n’était que lorsqu’elle avait compris que le mot amitié ne lui suffisait plus qu’elle avait perdu ses moyens. Elle n’avait pas vraiment eu le temps de s’imaginer ce que cela pourrait donner, sa main dans la sienne. Mikaela était revenue de ses vacances un sourire aux lèvres, des histoires plein la tête, un prénom aux lèvres. Et même si la Styrke lui avait expliqué que cela n’était que le temps des vacances, Ása l’avait pris comme un signe qu’elle n’était pas intéressée, qu’il y avait quelqu’un d’autre à ses yeux. Au départ, elle avait cru qu’elle n’arriverait jamais à passer à autre chose. Puis il y avait eu Nahël. Nahël et son pari qui l’avait fait rire. Nahël et ses sourires qui avait précipité les battement de son cœur. Nahël et cette personnalité qu’elle aimait tant. Nahël, qui avait occulté tout le reste.

août 2015 Les lettres avaient cessé de venir, pourtant, elle continuait d’aller à la fenêtre, chaque semaine, même si elle savait que cela ne servait à rien. Les lettres ne viendraient plus et c’était finalement son oncle, qu’elle n’avait pas revu depuis son enfance, qui lui avait écrit pour lui annoncer la nouvelle. Johairen était décédée un peu plus tôt cette année, de complications suite à une maladie. Elle n’avait pas eu de détails. Elle n’en avait pas demandé. Elle n’avait aucune raison de retourner chez elle, maintenant. Elle n’aurait plus l’espoir de la retrouver un jour. Elle ne la reverrait plus jamais, le dernier souvenir qu’elle avait de son visage remontant à plusieurs années. Un creux s’était formé en elle et avait continué de grossir, tout le long de l’été, engouffrant tout sur son passage. Elle avait ignoré les lettres de Nahël, n’avait même pas pris la peine de les lire, se promettant de le faire plus tard. Elle avait remis à plus tard, encore et encore, jusqu’à ce que Rune l’invite de lui-même, trop habitué à voir le petit-ami de sa sœur à la demeure familiale pendant l’été. Elle savait qu’il n’avait pas fait cela pour la mettre devant le fait accompli. Elle savait qu’il comprenait mieux que quiconque qu’elle aurait sans doute eu besoin de sa présence, de son soutien. Au fil des années, elle s’était rendue compte que ce serait probablement le seul Strandgaard à vraiment la comprendre, à vraiment l’apprécier pour qui elle était et non pas ce qu’elle représentait. Il avait pensé bien faire, donner du soutient à Ása dans sa douleur, ignorée par le reste de sa famille. Mais il était trop tard. Nahël était venu, était resté trois jours et été reparti. Ils ne s’étaient jamais reparlé.

juillet 2018 Elle n’avait plus de doute sur le fait qu’elle ne retrouverait jamais une paix intérieure, qu’elle ne serait jamais totalement satisfaite de sa vie et des évènements qui y éclataient. Elle avait gardé le mot, froissé à présent à force de le relire, parce qu’elle était la seule à se soucier de lui. Ses parents avaient déclaré que Rune était un traître, qu’il ne méritait pas qu’on le retrouve. Qu’iels étaient contents d’avoir Ása, la seule héritière qui avait su leur faire honneur, Ása, qui n’aurait jamais dû perdre son titre, Ása, qui n’avait jamais pensé le retrouver. Elle avait gardé le mot, se demandant encore et encore pourquoi. Pourquoi il était parti sans elle. Pourquoi il ne lui avait rien dit. Elle finit par croire que leur relation n’était qu’à sens unique. Qu’elle trouvait du réconfort dans leurs échanges mais que lui la détestait au même titre que les autres.

novembre 2019 Elle avait dit au revoir à l’institut de la nature en juin, alors que Mikaela reprenait les cours qu’elles avaient suivi ensemble jusque là. Elles se voyaient moins, à cause des cours, à cause du rythme qu’Ása devait suivre. Elle n’avait eu aucun désir de s’engager dans la marine, n’ayant aucun doute sur le fait qu’elle serait confrontée à la mer à de trop nombreuses reprises. Elle s’était débrouillée depuis ses douze ans pour toujours avoir le contrôle sur la situation, lorsqu’elle se retrouvait sous la surface, pour toujours y voir clair, avoir pieds, être calme. Mais l’armée ne lui ferait aucun répit. L’armée testerait ses limites et elle n’avait pas d’autre choix que de supporter ses angoisses, parce que c’était ce que son père voulait pour elle. Il était persuadé que les autres familles affluantes les respecteraient si leur héritière servait la Couronne. Vigga l’accompagnait partout, depuis la fin de leur service militaire. Vigga n’aurait pas dû être autorisée à faire des études supérieures, la coutume étant plutôt de privilégier les enfants qui reprenaient le flambeau. Même si Ása n’avait plus eu son titre à la fin de l’institut secondaire, elle restait privilégiée par ses capacités aux yeux de sa famille, elle restait une favorite. Et Vigga avait été désignée pour l’assister, veiller sur elle, la protéger. Vigga ne l’avait plus quittée, sauf pendant l’année passée, sa présence oppressante la rendant plus nerveuse que nécessaire.
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Riley Graham
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MessageSujet: Re: Ása Strandgaard   Ása Strandgaard EmptyMer 31 Aoû - 17:18

Ása Ellingboeunder a setting sun, i will not be undone
(c) gideonfry, night glow & mistborn
Nom(s), prénom(s) ellingboe, nom qui a toujours été difficile à porter. on l'a baptisée ása quelques jours après sa naissance, deux syllabes qui veulent dire dieu en vieux-norrois. Âge, date et lieu de naissance premier souffle pris dans les lueurs matinales d'un vingt-neuf mai, dans le nord de la scandinavie, il y a vingt-cinq ans. Origines philippines par sa mère, suédoises par son père. Nature du sang malgré la présence de vampires dans leurs ancêtres, le sang est redevenu pur, une fierté que sa famille ne manque pas de mettre en avant. si avant cela n’avait pas vraiment de signification pour elle, elle commence à y accorder d’avantage d’importance. Province sa famille maternelle vient des îles visayan, aux philippines, mais elle n'y a jamais habité. c’est ljóssvægher qui l’a vue grandir, province qu’elle n’a pas quittée depuis, habitant toujours avec sa famille pendant les vacances. Statut civil et orientation bisexuelle, elle n'a eu qu'une seule relation amoureuse et est célibataire depuis. son cœur bat silencieusement pour une autre. Métier ou études elle entre en deuxième année de chien au sein de l’institut de la nature, sa dernière à durmstrang. elle se spécialise en médicomagie, et suit les cours de potions et poisons, ainsi que sortilèges et maléfices en options. elle fait également partie du club de course sur balai de durmstrang, quand elle a le temps d'aller aux entraînements. Double christina nadin. Trigger-warnings parent abusif, perte d'un proche, blessures, sang.
Patronus elle n'a réussi que tard à produire le sort, brumeux, et sa forme animale lui est restée inconnue; depuis quelques temps, elle n’arrive plus du tout à le lancer, son progrès interrompu. Baguette sa baguette est en bois de bouleau et contient de la cendre de phénix en son cœur; elle mesure vingt-huit centimètres et demi et est particulièrement souple. Amortentia l'odeur de l'orage sur le point d'éclater, mêlée aux effluves salées de l'océan, et aux douces notes de jasmin. Miroir du Riséd elle s'y verrait, une blouse médicale sur le dos, une épingle du ministère y est accrochée, et son père lui sourit fièrement à ses côtés; son teint est hâlé, ses yeux dépourvus de cernes, la malédiction envolée. ce n'aurait pas toujours été le reflet qu'elle y aurait vu, mais elle est incapable de se souvenir ce que cela aurait pu être d'autre. Épouvantard son père, à nouveau, sans qu’elle ne parvienne à le justifier; elle ne pense pas avoir peur de lui.

Fylgia Il lui apparaît soudainement un soir de décembre dernier, prenant l’apparence d’un chat noir, et elle panique immédiatement, ne comprenant pas comment cet animal peut lire dans son esprit et lui parler. Après avoir réalisé que le phénomène touche toute la société, elle commence à essayer de l'accepter, ayant du mal avec le fait d’avoir quelqu’un qui peut lire la moindre de ses pensées. Elle conçoit encore plus difficilement qu’il puisse s'agir d’une autre part d’elle-même et n’apprend pas son prénom pendant plusieurs semaines, avant qu’il ne finisse par lui dire qu’il a choisi Jesper, par lui-même. Passée la période d’instabilité où il change fréquemment d'apparence, il s'arrête sur une forme de loutre de mer, sans en montrer d’autre, et Ása pense pendant longtemps que ce sera la seule. Seulement, lorsqu’elle goûte au sang humain pour la première fois il y a quelques mois, Jesper subit une transformation brutale, passant de loutre de mer à un corbeau géant, aussi grand qu'elle. Il bat brièvement des ailes et laisse une entaille sur la joue d'Ása. Il passe alors à une forme brumeuse, la vidant de son énergie. Au bout de quelques heures, elle finit par reconnaître l’animal des légendes racontées par sa famille maternelle, l’oiseau vampirique de la mythologie philippine appelé wakwak, accompagnant sorcières et vampires depuis la nuit des temps. Il n’a pas montré de troisième forme à ce jour, et reste le plus souvent sous sa forme de loutre de mer, physique, se posant sur les épaules de sa sorcière ou trottant à ses pieds. Lorsqu’il devient wakwak, à quelques rares occasions, il reste sous forme brumeuse, sa forme physique épuisant Ása instantanément, ses ailes et serres de toutes manières trop tranchantes pour risquer un contact. Elle a formé un lien beaucoup plus proche avec lui depuis, et il l'oriente souvent en faveur des volontés de sa famille, convaincu de leur impact positif sur Ása.

Alignement Ása a été influencée toute sa vie par les valeurs traditionalistes de sa famille, apercevant jeune la marque qui ornait aussi bien l’avant-bras de son père que de sa mère. Ce n’est plus tard qu’elle en appris la signification, son père ayant été séduit par Voldemort et ses promesses d’une vie meilleure pour les sorciers hybrides, dans les années quatre-vingt-dix. Au contraire de la famille dont les Ellingboe sont les vassaux, les Solheim, son père n’a fait que prétendre se repentir de son choix, espérant secrètement une nouvelle opportunité de ce genre pour accéder à une plus haute place dans la société. Il n’a jamais porté beaucoup d’égard envers les moldus et les né-moldus, les considérant d’avantage comme de la vermine, sans qu'Ása ne parvienne totalement à partager cette opinion. Elle a par ailleurs appris qu’il avait intégré une société politique secrète, mais elle n’a pas pu obtenir plus d’information et son père estime qu’elle n’est pas prête à les rejoindre, malgré ses demandes.

Famille Froid et distant, élevé dans les traditions de la société sorcière, Ansgar Ellingboe n’a jamais entretenu de lien affectueux avec ses deux enfants, estimant que son rôle était plus de les former à être irréprochables et dignes de leur famille. Les Ellingboe descendent de Máni, la déesse de la lune, et une branche de la famille s'est liée par le mariage aux Solheim il y a plusieurs générations, devenant demi-vampires à leur tour. Il cache mal la honte qu’il porte par rapport à sa condition de demi-vampire et la transmet à sa progéniture, leur inculquant qu’iels doivent s’élever au-dessus, prouver qu’iels valent mieux que les préjugés qu’on a sur elleux. De nombreuses portes lui ont été fermées, étouffant dans l’œuf l’ambition grandissante qu’il possédait depuis l’enfance et il espère à présent que son aînée a sa chance, que les mœurs ont changées et qu'elle pourra redorer leur blason. Elle n’entretient que des relations cordiales avec lui, mais elle tient énormément à son opinion, et à l’image qu’il a d’elle, espérant arriver à la hauteur de ses attentes.

Johairen Manahan, sorcière d'une ancienne famille de sang-purs philippins et descendants de Magwayen, déesse philippine des mers et du monde souterrain, arrive en Scandinavie au début de sa vingtaine. Elle se lie aux Ellingboe par le mariage en épousant Ansgar, poussée par sa famille, qui y voit l’intérêt d’assoir leur influence en Europe. Elle donne naissance à Ása peu après leur union et, convaincue par son mari qu’il s’agit de la meilleure option pour garantir un meilleur avenir à leurs enfants, si iels sont touché.es par la malédiction familiale, elle rejoint à ses côtés les rangs des Mangemorts, dont elle ne connaît pas l’étendue de la réputation. Mais le Seigneur des Ténèbres est vaincu seulement un an après et elle porte à présent  sa marque à jamais, traquée dans ce pays où elle vient d’arriver. Regrettant ce choix indélébile et inquiète de ce qui lui arrivera si elle se fait arrêter, elle finit par demander le divorce, ne ressentant pas d’amour sincère pour son mari et espérant rentrer aux Philippines avec Ása. Elle renonce finalement à la garde de sa fille, inexplicablement, et dans les années qui suivent, elle ne la voit que lorsque celle-ci vient lui rendre visite aux Philippines, voyages toujours découragés par son ex-mari. Si sa mère lui montre plus d'amour que son père, Ása est rejetée par la majorité de sa famille maternelle, craignant sa nature de demi-vampire. Alors, lorsque Johairen meurt brutalement il y a quelques années, Ása perd le seul parent qui lui ait jamais montré de l'affection. Elle perd tout contact avec sa famille maternelle et ne retourne plus aux Philippines.

C’est Lành Huynh, la deuxième femme de son père avec laquelle il se marie peu de temps après son divorce, qui l’élève au sein du foyer avec la même autorité. Ása ne l’appelle jamais maman ou mère et ne tisse pas ce genre de lien avec elle, consciente des limitations de sa relation avec sa belle-mère, qui la tient à l’écart et lui rappelle régulièrement qu’elle n’est pas son enfant.

Elle et son père ont un autre enfant, Rune, dont Ása s'est toujours sentie très proche et auprès duquel elle a toujours pu se confier. Elle se souvient qu'iels ont souvent partagé les mêmes ressentis au sein de leur famille, plus jeunes et se sont épaulés jusqu'à ce qu'elle grandisse et oublie ces sentiments. Puis il a disparu, et elle n’a plus eu de nouvelle de lui. Si au début elle a été dévastée, et s’il lui a énormément manqué, elle réalise à présent la trahison que représente sa fuite, et à quel point cela a blessé sa famille. Elle s’inquiète encore souvent de savoir s’il va bien, mais elle choisirait désormais les siens plutôt que lui, si un choix devait être fait.

Allégeance Décision évidente, qui avait été déjà faite pour elle, puisque son ancêtre est représentée par le clan Skjerme. Pourtant, les valeurs de son clan ne peuvent pas être plus éloignées de celles de sa famille, mais même si elle n’a réellement pas choisi, elle s’y est toujours sentie à sa place.

Particularité magique Une intolérance aux rayons doux du soleil depuis l’enfance, sa peau rougissant à la moindre exposition, il n’y eu aucun doute sur le fait qu'Ása hériterait de l’affliction de son père, demi-vampire comme toutes les générations avant elle. En grandissant, elle apprend de sa famille paternelle à traiter sa particularité comme une honte, quelque chose à cacher, quelque chose à surmonter. Être en marge de la société frustrent les Ellingboe, et elle apprend donc à prouver qu’elle a de la valeur pour une demi-vampire, et cherche constamment à faire ses preuves. Les proches de sa mère l’appellent manananggal ou encore aswang, faisant référence aux vampires mythiques des Philippines, et voient sa nature d'un très mauvais œil. Pendant longtemps, elle ne boit que du sang synthétique, ce que sa famille encourage en public, mais elle a récemment goûté au sang humain que son père consomme en secret, encouragé par ce dernier. Le goût du plasma lui paraît fade à présent, à côté de l'original, indescriptible. Elle reste cependant discrète, et n’a pas encore osé charmé quelqu’un par elle-même, se contentant des invitations de son père à le rejoindre, quand l’occasion se présente. Elle n’a d’ailleurs jamais utilisé ses pouvoirs de persuasion ou de modification de mémoire, mais pense se souvenir vaguement de quelques incidents où son père a utilisé les siens contre elle.

Trivia (un) elle se découvre une affinité et fascination pour l'océan lorsqu'elle est aux philippines et elle se réfugie désormais sur les côtes atlantiques lorsqu’elle le peut, le simple bruit des vagues l’aidant à s’apaiser. elle passe ses étés à s'y baigner, sous les étoiles. (deux) ses années à l'institut de la nature ont réveillé en elle une passion pour les potions et la botanique, mais son père a préféré qu’elle s’oriente vers la médicomagie, pour laquelle elle n’a pas le même intérêt. ce qui était d’abord un choix fait par véritable intérêt est devenu un plan calculé pour prétendre intégrer, quand elle le pourra, le ministère de la santé à un poste prestigieux. (trois) elle a déjà été amenée à pratiquer la magie noire et s’y aventure encore parfois, seule, par curiosité morbide; cela a affecté sa capacité à produire des formes de magie plus pures. (quatre) elle est bilingue en suédois et en bisaya, cette dernière étant la langue natale de sa mère, dans laquelle elle lui a parlé depuis qu'elle est bébé. elle parle couramment norvégien, et a quelques notions en danois.
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derrière l'écran laura, 28 ans, j'étais sur dd avec asa pendant un an après qu'il ait ouvert :nerdy: on m'a corrompue Rolling Eyes


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MessageSujet: Re: Ása Strandgaard   Ása Strandgaard EmptyMer 31 Aoû - 18:39

histoirei wish i could figure it out, but the world's upside down
18/02/1996 Johairen Manahan commence à fréquenter Ansgar Ellingboe, peu de temps après son arrivée en Scandinavie. La voix de ses parents au creux de son oreille, le doute étouffé dans son esprit, elle se rappelle que la puissance de sa famille vient avant ses propres désirs et accepte la bague qu'il lui offre au bout de quelques mois. Elle l'épouse, alors qu'elle le connaît à peine.

25/05/1997 Le bambin pousse ses premiers cris et Johairen la serre de ses bras tremblants, un sourire soulagé sur les lèvres. Elle note à peine la déception de son mari, absent pendant l'accouchement, trop occupée à observer le petit être qu'elle a créé. L'amour qu'elle ressent immédiatement pour sa fille surpasse le malaise qu'elle ressent dans son mariage et elle se dit que peut-être, cela en valait la peine.

03/05/1998 Les journaux annoncent la nouvelle comme une célébration. Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom a été vaincu, au Royaume-Uni. Johairen regarde la marque inerte qui orne son avant-bras et sent l'étau qui se resserre, l'étouffant un peu plus. Elle a été naïve de suivre son mari, sans prendre la mesure de ce qui pourrait lui arriver si le Seigneur des Ténèbres échouait. Elle ne veut pas finir en prison pour le reste de ses jours, alors elle songe à rentrer à l'autre bout du monde et prendre Ása avec elle.

14/01/1999 Elle pose ses valises sur le sol de sa demeure familiale, de retour sur l'île de Bohol et elle se retrouve seule pour la première fois en presque deux ans, son enfant absent de ses bras. Elle a fini par demander le divorce et au terme des négociations, courtes, Ása est restée vivre avec son père en Scandinavie. Maintenant qu'elle est rentrée, Johairen ne sait pas très bien pourquoi elle n'a pas plus insisté pour avoir sa garde.

18/08/2000 Ása observe le bébé endormi avec attention, sur la pointe des pieds, apercevant difficilement l'enfant dans son berceau. Elle se fait jeter hors de la chambre dans les secondes qui suivent, la main de sa belle-mère tenant fermement son épaule et manquant de la faire pleurer. Elle a déjà appris la différence. Lành n'est pas sa mère. Sa mère, c'est celle chez qui le soleil brille plus fort, celle qui la couvre de baisers et lui offre des cadeaux, juste comme ça. Celle qu'elle ne voit que trois fois par an.

12/06/2005 Un nœud au fond de la gorge, elle écoute sa grand-mère utiliser des mots qu'elle ne comprend pas pour parler d'elle, criant sur sa mère de la renvoyer en Suède. Elle se tient éloignée de la fenêtre, où les rayons du soleil entrent avec violence et lui écorchent la peau, déjà couverte de coups de soleil. Ses canines s'allongent pour la première fois il y a quelques jours et elle-même a déjà compris ce qui lui arrivait, mise en garde par son père. Sa mère la prend dans ses bras quand elles se retrouvent seules et elle lui rappelle qu'elle l'aimera toujours. Mais Ása ne peut pas oublier que sa grand-mère a déclaré ne plus jamais vouloir la voir sous son toit.

12/10/2007 (tw) abus émotionnel - La voix tonne, les larmes coulent silencieusement sur les joues des deux enfants. Son frère vient de faire sa rentrée à ses côtés à l'école primaire magique, mais les premiers résultats sont décevants pour elleux-deux. Ansgar leur rappelle à quel point iels sont une déception, qu'il regrette de les avoir pour enfants et les enferme dans leurs chambres respectives, sans dîner. Ása se glisse dans la celle de son petit frère quand tout le monde est couché et lui donne les gâteaux de riz que sa mère lui a offert à sa dernière visite à Bohol. Elle ne les aime plus mais lui a toujours un appétit pour la nourriture humaine. Elle le serre contre elle, essuie ses larmes et lui rappelle qu'elle l'aimera toujours, comme sa mère le fait avec elle. Quand on sera grands, on pourra faire ce qu'on veut, lui promet-elle. Une éternité à attendre d'être libres.

19/08/2009 (tw) blessures, sang - Le sang lui couvre le bas du visage, alors qu’il relève la tête, et Ása recule, horrifiée, après avoir ouvert innocemment la porte de la salle à manger. Son père est penché sur le cou d’un homme, une plaie sanglante là où les crocs d’Ansgar se sont plantés, à plusieurs reprises. L’odeur la pousse presque à avancer mais la scène elle-même lui retourne l’estomac. Un cri s’échappe des lèvres de la fillette et son père s’avance, couvert de sang, lui assure que c’est normal, que tout va bien. Elle s’enfuit en courant et se jure de ne jamais se nourrir d’humain.es.

18/10/2014 Cela fait plusieurs mois que son cœur bat un peu plus vite, que sa respiration se fait un peu plus courte. Plusieurs mois qu'elle ne regarde plus sa meilleure amie de la même manière. Elle n'a pas le temps de s’imaginer ce que cela pourrait donner, sa main dans la sienne. Mikaela revient de vacances un sourire aux lèvres, un prénom à la bouche. Ása comprend qu'elle s'est fait des idées et essaye de recoller les morceaux brisés de son cœur. Puis il y a Nahël. Nahël et son pari qui la fait rire. Nahël et ses sourires qui précipitent les battements de son cœur. Nahël, qui occulte tout le reste.

12/07/2017 (tw) perte d'un proche - La nouvelle arrive dans une lettre, signée de sa grand-mère, et Ása apprend de ses mots froids que sa mère est décédée suite à des complications après un sortilège raté, du jour au lendemain. Elle n'est pas invitée à l'enterrement. Un gouffre crève sa poitrine et continue de grossir, tout le long de l’été, engloutissant tout sur son passage. Elle ne sort pas de sa chambre, même la nuit quand le soleil leur donne du répit. Sa famille l’ignore, ne la console pas dans sa peine, sauf Rune qui lui apporte des sacs de plasma et lui propose de rester avec elle. Mais elle préfère être seule, ne répond pas aux lettres que son petit-ami lui envoie. Elle finit par aller au rendez-vous que Nahël lui donne à Göteborg mais elle lui dit immédiatement de rentrer chez lui. Qu’iels feraient mieux de rompre, qu’elle ne pourra plus s'investir dans leur relation. Iels ne se reparlent jamais.

25/12/2017 Les lumières brillent, les rires fusent, on lui adresse des sourires, et Ása ne sait pas où se mettre, se fait toute petite dans un coin. Mikaela l’invite à passer Noël avec sa famille, et si elle accepte sans hésitation, elle ne s’attend pas à un tel contraste avec son foyer, sobrement décoré, les festivités rapidement pliées. Sa meilleure amie la rejoint, lui demande si ça va. Alors Ása lui sourit, le cœur léger, et lui assure que oui. Ça va, beaucoup mieux que l’été dernier. Beaucoup mieux que lorsqu’elle est chez elle.

23/08/2018 La lettre froissée dans son poing, elle se surprend parfois à la relire, les mots dansant sur la page à travers ses larmes. Rune a disparu. Il s'est volatilisé, n'a jamais pris le bateau pour Durmstrang. Ses parents lui écrivent pour lui annoncer qu'iels ont été prévenu par l'institut, et qu'iels ne se lanceront pas à sa recherche. Qu'il est un traître, qu'il ne mérite pas d'être retrouvé, et qu'Ása est la seule à pouvoir les rendre fier.es. Elle relit la lettre, se demande encore et encore pourquoi. Pourquoi il ne lui a rien dit. Pourquoi il est parti sans elle. Pourquoi il l'a laissée seule, avec leur père.

05/07/2019 On vient la chercher au port de Göteborg, quand elle rentre de Durmstrang, et elle sait immédiatement que les choses seront différentes. Elle rejoint le domaine familial avec une boule au ventre, et lorsqu’elle exprime de la peine que Rune ne soit pas rentré aussi, son père laisser éclater sa colère. Alors elle se tait, elle ne dit plus ce qu’elle pense. Et si elle a envie de partir, elle aussi, elle est épiée dans le moindre de ses mouvements, et le courroux perpétuel de son père ne fait que la paralyser, encore et encore. Elle n’ose pas agir. Elle préfère prétendre, pour survivre. La pression ne se relâche que peu, les années qui suivent. On en attend encore plus d’elle, et la fierté de la famille repose soudainement sur ses épaules. Et avant d’avoir pu élaborer une évasion à son tour, elle est piégée. Si elle échoue dans sa fuite, elle ne sait pas ce qui restera d’elle.

16/08/2021 Ása sent son cœur couler, alors que son père se lève et s’avance à quelques centimètres d’elle. Elle a mal à la gorge. Elle a haussé la voix, pour la première fois, les yeux embrumés sous l’émotion qu’elle ne s’est jamais permise d’exprimer. C’est l’anniversaire de Rune, et comme chaque année, tout le monde l’a oublié. Mais pas Ása, qui demande pourquoi personne ne s’inquiète. Le mot traître est encore prononcé, le mauvais prénom utilisé et alors que les insultes fusent, elle leur crache qu’elle les déteste, qu’elle ne s’est de toute façon jamais sentie à sa place dans cette famille. Elle ajoute qu’elle voudrait partir à tout jamais, elle aussi. Son père s’avance sans un mot, et elle se tait immédiatement, la peur qui la tenue immobile pendant tant d’années la saisit à nouveau. Pourtant c’est d’une main douce qu’il saisit son menton, l’incite à le regarder dans les yeux. Les mots quittent les lèvres d’Ansgar mais elle n’entend rien. Son esprit se calme, ses muscles se détendent. Elle ne sait pas combien de temps ça dure. Elle ne sait plus pourquoi elle pleure, ou pourquoi sa gorge lui fait mal. Elle ne sait pas pourquoi Rune est dans ses pensées, alors qu'elle n'a pas pensé à lui depuis des mois. Elle n'est pas sûre de vouloir le revoir un jour.

27/12/2021  Elle passe les vacances de Noël chez elle, pour la première fois depuis des années, et si Mikaela lui manque, elle est soulagée de retrouver les siens. Les fêtes des Hammarskjöld lui ont toujours paru trop bruyantes, trop extravagantes, et elle se sent plus apaisée chez elle, au calme. Une nuit, un miaulement la réveille en sursaut, et elle se redresse, le chat noir l’observant depuis le sol. Il monte sur le lit et lui parle, et alors, elle est certaine qu’il s’agit d’un cauchemar. Elle tente de se rendormir, mais l’animal ne se tait pas, et la tient éveillée jusqu’au matin. Il est toujours là. Et au fil des jours qui suivent, elle découvre qu’elle n’est pas la seule, que plusieurs milliers de sorcier.es sont déjà touché.es, les apparitions se multipliant chaque jour. Elle apprend difficilement à vivre avec, alors qu'il adopte finalement la forme d'une loutre de mer, et lui donne son prénom, Jesper.

14/04/2022 (tw) blessures, sang - Une porte entrebâillée, une lamentation de douleur. Ása ose à peine regarder, mais la curiosité la pousse à s'arrêter, alors qu’elle passe à côté de la salle à manger en pleine nuit. Son père lui tourne le dos, le visage penché vers le cou d’une femme qu’elle ne connaît pas. Elle pousse la porte, et voit son oncle, occupé lui aussi avec homme inconnu. Ansgar se retourne, la bouche ourlée de sang, lui sourit et lui tend la main. Ce n’est pas la première fois qu’elle voit son père se nourrir de moldus, mais c’est la première fois qu’elle ne part pas immédiatement en courant. Elle s’avance, pose ses doigts sur les siens. De son autre main, son père lui tend le poignet de la jeune femme à l’air absent. Il lui murmure des paroles rassurantes, lui assure que tout ira bien. Ása sent ses canines s’allonger, entrouvre les lèvres, et après une seconde d’hésitation, les laissent transpercer la peau qui s’offre à elle. L’euphorie la frappe au moment où le liquide chaud rencontre sa langue. Derrière elle, la loutre mute en un corbeau monstrueux.
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