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 p - when you left i felt that all the skies of all the worlds in all the universe could not contain my grief. (ashley)

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Riley Graham
Riley Graham
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MessageSujet: p - when you left i felt that all the skies of all the worlds in all the universe could not contain my grief. (ashley)   p - when you left i felt that all the skies of all the worlds in all the universe could not contain my grief. (ashley) EmptySam 3 Aoû - 17:26

Ashley & Rosemary Lestrange + your smile was the sun and your kisses the moon, and when you left i felt that all the skies of all the worlds in all the universe could not contain my grief, my heart exploding more violently than any star, my tears enough to drown this planet and all others, my pain certain to last beyond what time can measure. The thought of you is like a knife driven between The cracks of my ribs Into the hollow of my chest, Which is empty, for my heart is in your hands now. With every breath I take, every word I speak, The thought of you aches, in the way that all beautiful things do.

Les couloirs du château lui paraissaient peu familiers, étrangers, ses souvenirs entachés d’un voile lui donnant l’impression d’un rêve ou d’une autre vie. Elle n’était pas partie longtemps, pourtant son esprit ne parvenait pas à se rattacher à la réalité, à cette réalité où elle avait pu retrouver son emploi et où toute menace d’emprisonnement avait arrêté de peser au-dessus de son crâne. Son esprit était toujours perdu dans la campagne anglaise, dans les ruelles de son village natal, dans sa maison vide à laquelle elle avait essayé d’échapper pendant des mois. Elle n’était pas partie longtemps, onze petits mois, pourtant elle devait prendre un moment chaque matin pour se rappeler à quel point sa situation avait changé, un moment où elle forçait ses pensées à se démêler et à se débarrasser de cette peur avec laquelle elle avait appris à vivre. Son corps, ses pas, eux, savaient exactement où ils se trouvaient et où ils allaient, la majorité de sa vie passé entre les murs de ce château prenant le dessus sur sa conscience fatiguée. Elle était de retour à la case départ, au point où elle était un an plus tôt, l’année passée comme effacée par le simple fait qu’elle se retrouve au même bureau à donner les mêmes cours. Cependant, rien n’était pareil, son alliance manquant à son doigt ne lui rappelant que trop bien l’instant où elle l’avait retirée, avant la bataille du Complexe, pensant la protéger et l’enfiler à nouveau quelques heures plus tard. Elle n’était pas réellement revenu à la case départ et elle savait à quel point il était naïf de sa part de penser que c’était le cas. Elle ne pouvait pas effacer les évènements de l’année passée du revers de la main. Elle ne pouvait pas oublier sa séparation, elle ne pouvait pas oublier la mort de sa mère, elle ne pouvait pas oublier cette fois où le gouvernement avait presque refermé ses griffes sur elle, chacun de ces évènements venant la hanter la nuit tombée, au travers d’images dont elle ne parvenait à se débarrasser. Le tatouage d’Ashley au milieu du champ de bataille, les larmes sur le visage de son père, le visage terrifiant d’Irina. Le lit vide de sa fille, la pierre tombale de sa mère, la cabine téléphonique du Ministère.
Les couloirs du château lui paraissaient peu familiers mais ses pas la guidèrent d’eux-même au bon étage, puis à la bonne porte, devant laquelle elle s’était bien trop souvent retrouvée ces dernières semaines. Rosemary pris une inspiration avant de toquer, le sang battant dans ses tempes ne lui rappelant que trop bien l’appréhension qui lui prenait la gorge. En temps normal, elle aurait dû prendre le chemin de Pré-au-Lard après le diner, afin de transplaner et de retrouver Godric’s Hollow, mais quelque chose l’avait poussé à trainer pour finir son repas, même après que la Grande Salle se soit vidée. Quelque chose l’avait poussé à attendre qu’on ait plus besoin d’elle pour qu’elle puisse s’éclipser dans l’aile des professeurs, où elle savait qu’Ashley s’était rapidement retiré après avoir fini son repas avec hâte. Elle aurait pu l’interpeller au milieu du reste des professeurs alors qu’il se levait mais il y avait cette gêne entre eux qu’elle n’avait pas réellement envie d’exposer au reste du monde, sachant très bien que le fait de pas lui adresser la parole en public n’arrangeait probablement pas les choses. Elle n’avait pas prévu de leur rendre visite, pourtant elle avait tout de même toqué à la porte, ses ongles s’enfonçant dans la paume de ses mains. Celle-ci finit par s’ouvrir et Rosemary sourit à Ashley, gênée. « Salut, » commença-t-elle simplement. « Je sais que je n’avais pas prévu de passer ce soir. Mais je me demandais s’il était quand même possible que je borde Juliane ? » Elle voyait sa fille plus souvent, depuis l’assassinat de Rosier. Elle la prenait même avec elle quelques soirs de week-end, où elles étaient juste toutes les deux. Mais elle n’avait pas eu le cœur de réclamer sa garde à son mari, qui avait passé cette dernière année à s’en occuper seul, son quotidien interrompu par des visites sporadiques de Rosemary qui était incapable de savoir combien de temps se passerait avant qu’elle ne puisse revenir. Elle la voyait plus souvent, pourtant elle lui manquait toujours autant et elle cédait pour la première fois à l’envie de la voir en dehors de ce qu’ils avaient déjà convenus.
Mais il n’y avait pas que sa fille. Il y avait également cette gêne, ce silence, cette distance entre eux qu’ils n’avaient jamais comblé, seulement creusé un peu plus au fil des mois, qui l’avait poussée à toquer, à voir son visage à lui aussi ne serait-ce que quelques minutes. Il y avait cette envie d’avoir une vraie conversation pour la première fois depuis un an, afin de comprendre ce qui s’était passé entre eux pour qu’ils ne se retrouvent jamais. Il y avait ce désir de le voir, de lui parler, même si c’était simplement pour lui souhaiter bonne nuit.
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Riley Graham
Riley Graham
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MessageSujet: Re: p - when you left i felt that all the skies of all the worlds in all the universe could not contain my grief. (ashley)   p - when you left i felt that all the skies of all the worlds in all the universe could not contain my grief. (ashley) EmptySam 3 Aoû - 17:26

ROSEMARY AND ASHLEY
we are stardust stories, my darling.
things like us only exist in our dreams.
Ashley se pencha au-dessus de l’une de ses copies, ses copies dispersées sur son bureau, ses copies qui ne formaient plus un tas perfectionné mais un amas de papier. Comme l’amas de regrets qu’Ashley pouvait bien ressentir. Il lut les premières lignes rédigées par son étudiant, avant de pousser un petit soupir et se saisir de sa plume ; de son écriture aux belles lettrines et jambages soignées, il écrit un commentaire en dessous d’une absurdité sans nom. Comme l’absurdité sans nom dans laquelle s’était plongée son existence. Il poursuivit sa lecture, l’oreille néanmoins tendue vers la chambre de Juliane.
Sa fille était couchée depuis une vingtaine de minutes, désormais. Il l’avait observé se frotter les yeux de nombreuses fois avant de la conduire jusqu’à son lit. Il avait commencé à lui lire une histoire mais s’était interrompu après que la petite se soit endormi ; il avait doucement caressé sa joue, remonté sa couverture sur elle, sourit en voyant le bout de ses cheveux devenir or à mesure qu’elle commençait à rêver. Il s’était retiré sans un bruit, sans un mot, le coeur lourd à la simple idée de ne pas avoir pu passer tout le temps qu’il aurait voulu passer avec elle.
Mais, au fond, il commençait à s’habituer à ses échecs, à ses déceptions.
Il but une gorgée de thé qui lui brûla la gorge mais, à vrai dire, il ne s’en rendit même plus compte. Comme il ne se rendait même plus compte de la douleur de son coeur. Il continua sa correction, réfléchit quelques instants à la note qu’il allait bien pouvoir mettre au désastre devant lui. Comme le désastre de ses choix. Comme le désastre de son existence. Alors, il finit par calligraphier un D. D, comme désolant.
Désolant.
Il se gratta les joues avant de passer à la copie suivante. Il y avait cette barbe, cette barbe qu’il avait fini par faire pousser malgré lui. Cette barbe qui recouvrait la moitié de son visage, cette barbe qui n’avait jamais eu plus de quelques jours pour survivre avant qu’il ne s’en débarrasse. Cette barbe qui, désormais, mangeait ses joues, cette barbe qui, désormais, avait pris possession de son visage. Il y avait cette barbe, oui. Cette barbe qu’il n’aurait jamais eu si tout s’était passé autrement ; cette barbe qui ne semblait pas être grand chose mais qui représentait tant.
Après tout, il avait toujours tenu en horreur cette apparence qu’il trouvait négligée ; il avait toujours pris soin de lui, de l’image qu’il renvoyait. Ashley Lestrange était un homme rasé de près et aux robes de sorcier sur mesure. Ashley Lestrange était une personne distinguée et soignée.
Ashley Lestrange avait été une personne comme cela, oui. Désormais, Ashley Lestrange ne l’était plus.
Il se passa dix minutes, ou peut-être une heure, Ashley Lestrange n’en savait trop rien ; quelqu’un vint frapper à la porte de ses appartements et, l’espace d’un instant, il hésita à ignorer ce visiteur tardif. Puis, finalement, il se décida tout de même à se lever et ouvrir la porte. « Salut. » Il ne sut pas vraiment s’il avait vu son visage ou entendu sa voix en premier. Non. Tout ce qui sembla compter, en cet instant, fut à quel point son coeur se serra dans sa poitrine. Fort, si fort. Fort, si fort, comme pour lui rappeler qu’il était encore là. Qu’il battait quand même.
Pourtant, ce n’était pas la première fois qu’il revoyait Rosemary, non. Au-delà des rares fois où ils avaient bien pu passer du temps ensemble depuis la Bataille du Complexe, ils étaient amenés à se croiser tous les jours dans les couloirs du château ; de plus, elle venait également prendre Juliane selon un emploi du temps très précis.
Il n’aurait jamais dû réagir de cette manière.
Il n’aurait jamais dû sentir son coeur battre, battre aussi vite, battre aussi fort.
Ashley ne savait pas réellement si cela était parce qu’il ne s’était pas attendu à la voir ou si cela était parce que dans la pénombre de la soirée, rien que tous les deux, il avait l’impression d’être proche d’elle. Il sentait presque la chaleur de sa peau. L’odeur de ses cheveux. La douceur de ses caresses. « Je sais que je n’avais pas prévu de passer ce soir. Mais je me demandais s’il était quand même possible que je borde Juliane ? » demanda-t-elle finalement. Il demeura muet durant quelques instants avant de comprendre ce qu’elle venait de dire ; pendant un moment, ses mots avaient raisonné dans son esprit, et tout ce qu’il avait réussi à penser avait été que ce timbre lui manquait. Que cette voix lui manquait. « Elle est déjà couchée, Romy, je suis désolé, » répondit-il finalement. Et, en cet instant précis, il regretta amèrement de lui avoir dit, persuadé qu’elle ne resterait donc pas.
Pourquoi donc voudrait-elle rester, après tout ? Pour lui ? Pour eux ? Il n’en savait plus trop rien. Il n’en savait plus rien du tout. « Mais tu peux venir la voir, si tu veux. Ses cheveux sont devenus dorés. Elle doit faire un très beau rêve. »  Il s’écarta de l’encadrement de la porte pour laisser de la place à Rosemary. Il ne lui donnait pas le choix, quelque part.
Il ne savait pas très bien ce qu’il faisait, non. Les seules convictions qu’il avait concernaient ce qu’il ressentait : elle lui manquait. Beaucoup. Enormément.
Et, le temps d’un soir, il n’avait pas envie qu’elle lui échappe une nouvelle fois.
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